Connaissez-vous les 3 singes de la sagesse ?

Sophrologie et Sagesse

Au Japon, on les nomme : Mizaru pour l’aveugle, Kikazaru pour le sourd et Iwazaru pour le muet.

Probablement avez-vous déjà vu la figurine de ces trois singes dont l’un se cache les yeux, l’autre se bouche les oreilles et le dernier la bouche. Mais savez-vous ce qu’ils représentent ?

 

Ces trois singes de la sagesse sont un symbole d’origine asiatique.

Chacun d’eux se couvre une partie différente du visage avec les mains et, ensemble, ils forment une sorte de maxime picturale : « Je ne regarde pas ce qu’il ne faut pas voir » – « Je n’écoute pas ce qu’il ne faut pas entendre » – « Je ne dis pas ce qu’il ne faut pas dire« .

A celui qui suivrait cette maxime, il n’arriverait que du bien !

 

Il est bien difficile de dater précisément l’apparition des premiers singes de la sagesse.

On pense que c’est un moine bouddhiste de la secte Tendaï qui les aurait introduits vers le VIIème siècle.

Néanmoins de premières traces de ces «singes de la sagesse» remonteraient aux « Entretiens » de Confucius que l’on situe plutôt entre le IVème et le IIème siècle AVJC.

Enfin, plusieurs légendes affirment que ces trois singes proviendraient de la croyance japonaise Koshin, une religion populaire qui prend ses racines dans le taoïsme chinois, puis aurait été adoptée par le bouddhisme.

Selon la croyance Koshin, il est en chaque être humain trois vers malfaisants : les Sanshis.

Ceux-ci vivent au sein de chaque être humain et sont en contact avec toutes les bonnes et mauvaises actions que chaque personne réalise. Tous les soixante jours, les sanshis quittent le corps humain durant la nuit pour aller au ciel, voir Ten-Tei. Là, ils lui rendent compte des péchés de chacun. Ten-Tei décide alors, en conséquence, de punir les mauvais comportements en rendant les personnes malades ou en abrégeant leur vie.

Tandis qu’en adoptant un bon comportement, on peut éviter les punitions.

 

Il est possible que la sagesse des 3 singes soit un dérivé de la croyance Koshin… Il est difficile de démêler la légende de la réalité…

Quoiqu’il en soit ils n’en demeurent pas moins des messagers divins et représentent trois vérités.

Et l’on peut concevoir, à brûle-pourpoint, que si l’on respecte ces trois conditions : « Ne pas regarder ce qu’il ne faut pas voir« , « Ne pas écouter ce qu’il ne faut pas entendre« , et enfin « Ne pas dire ce qu’il ne faut pas dire« , nous nous épargnerons bien des déconvenues.

Mais est-ce vraiment aussi simple ?

 

Bien sûr, on comprend facilement qu’il vaut mieux éviter de regarder certaines choses malsaines, ou certains programmes débiles. Mais faut-il fermer les yeux sur la misère qui nous entoure pour qu’elle disparaisse, ou sur la pollution que nous créons chaque jour ?

Bien sûr, on sait qu’il vaut mieux se taire lorsqu’on ne sait pas, ou encore se taire plutôt qu’asséner pour avoir raison ! Mais faut-il cesser de s’indigner face aux mensonges ou aux manipulations ?

Sans doute, vaut-il mieux nous boucher les oreilles face aux ragots de quartier, et moins encore les colporter. Mais faut-il nous boucher les oreilles lorsque l’enfant hurle de douleur d’être violenté à côté de nous ?

 

On rapporte que Gandhi, toute sa vie durant, aurait toujours eu sur lui une petite statuette des 3 singes… Qu’avait-il compris ? Comment interprétait-il cette métaphore ?…

 

Au-delà d’être de parfaits gardiens pour que nous soyons meilleurs au quotidien et de nous rappeler que tous nos choix ont des conséquences :

– Et s’il s’agissait de ne plus voir le monde avec les yeux du mental qui juge et critique sur la base de conditionnements, mais plutôt de la considérer avec ceux de l’Âme, de l’Amour et de la Conscience ?

– Et s’il s’agissait de ne plus prêter l’oreille à nos élucubrations mentales, mais plutôt de faire silence pour mieux entendre notre Esprit sain, notre Conscience, notre Cœur ?

– Enfin, et s’il s’agissait d’être plus attentif et conscient de chaque mot prononcé, de tourner 7 fois notre langue dans notre bouche (ou dans notre tête) avant de nous exprimer, pour vérifier, valider que les vibrations que nous allons émettre sont bien en lien avec l’Amour, la Paix, la Responsabilité ?

 

Ainsi ces figurines nous invitent-elles au discernement, à la présence et l’attention, en Conscience, sur ce que nous voyons, entendons, disons, pensons et faisons (pour le 4ème singe qui apparait parfois les bras croisés)… Et c’est vraiment ce à quoi concoure ma pratique de la Sophrologie.

 

SyLogo Sylvie Ducattillon Sophrologue Toulouse et Foixlvie Ducattillon

Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner

06.89.60.12.99 – à Foix et en ligne

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