L’âme…
Et si toutes nos réponses étaient là, en nous ? au cœur de nous ?
Et si, en fait, il suffisait de se taire pour entendre ?
Mais peut-être ne sommes-nous prêts à les entendre ? à les suivre ?
Ou encore pas prêts à nous autoriser à croire que nous savons déjà ?
Si notre vie est à l’image d’un navire, vers quelles eaux allons-nous le faire naviguer ?…
Longeant les côtes ? arpentant un canal ? ou osant la découverte ?
Quelle aventure voulons-nous vivre dans cette vie, unique, qui s’offre à nous ?
Inutile d’être forcément le plus audacieux, à partir du moment où l’on répond véritablement à ce que nous avons à vivre.
La plus grande audace n’est-elle pas simplement d’oser être soi-même ?
La seule personne qui sait vraiment ce qui est bon pour nous, c’est nous. C‘est cette part de nous qui accepte d’écouter, de se laisser guider par notre intuition, notre âme, puis qui agit pour la servir.
Et non celle qui se laisse asservir par nos conditionnements, la société,…
Guidé par la seule peur, le voyage sera sûrement de fade et sans saveur, à endurant et douloureux.
Combien de fois ai-je personnellement déjà agi à contre-courant de mes aspirations profondes, par crainte, par souci de répondre aux regards extérieurs, par entêtement… ?!
Malgré les messages, j’ai bravé. Je me suis alors fatiguée et j’ai souffert aussi.
Autant de balises pour nous indiquer que nous ne suivons pas le bon cours.
Avec le plaisir et l’amour, alors ce sont toutes voiles dehors. Et notre âme peut enfin prendre le gouvernail !
Lorsque notre âme agit, et s’agite en nous, c’est qu’elle veut nous porter.
Mais entre le moment où nous entrons dans la certitude, l’assurance d’avoir eu raison, et le premier soubresaut d’un simple ressenti au fond de notre cœur et de notre ventre, c’est la foi qu’il faut explorer. La confiance absolue !
Laisser l’âme agir dans notre vie, c’est nous autoriser à vibrer même si, parfois, nous sommes seuls.
C’est notre traversée en solitaire. (Pas si solitaire que ça, en fait. Car je ne me suis jamais sentie autant remplie que lorsque je l’ai laissée me guider).
Celle qui renforce et construit, si on a le désir et la bonne volonté d’avancer.
Regarder l’horizon, savoir qu’il y a l’autre rive. Et même si elle nous semble loin, que le voyage nous semble irréalisable, sentir l’élan de l’être et y aller quand même.
Suivre le chant de la vie plutôt que la mélopée de la peur.
Et pas à pas avancer et laisser la route s’ouvrir.
Un pas après l’autre, c’est tout ce que nous pouvons faire réellement.
Ce n’est ni plus, ni moins, que ce que notre âme nous demande de faire, confiants dans la direction à laquelle elle nous invite, doucement.
Au lieu de nous poser trop de questions, apprenons à nous taire. Le temps qu’il faudra.
Laissons notre âme nous contacter. Laissons-la nous murmurer à l’oreille, nous traverser, comme un fluide délicieux qui nourrit et fait pétiller nos cellules. Laissons-là nous conduire vers nos plus belles aspirations.
Et suivons là !
Sans nous préoccuper de ce que celle de l’autre pourra lui insuffler. Cela lui appartient.
Ainsi l’ordre et l’équilibre en chacun conduiront-ils plus sûrement à l’harmonie globale.
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