Fête des pères… depuis quand ?

La Fête des Pères apparaît, pour la première fois, dans notre calendrier national en juin 1955.

Soit plus d’un siècle après la Fête des Mères instaurée, elle, en 1806 par Napoléon, puis officialisée en 1929 et définitivement instituée par la Loi en 1950.

À l’occasion de la fête des pères qui aura lieu ce dimanche 16 juin, j’ai eu envie de vous partager la manière dont les hommes voient leur rôle de père aujourd’hui. Une vision qui a beaucoup évolué ces dernières décennies.

Enquête sur la vision des hommes et leur rôle de père

Une enquête a été récemment adressée à un grand nombre de familles bénéficiaires des aides de la CAF (Caisses d’Allocations Familiales). Près de 11 000 pères ont répondu, des hommes qui ont la charge d’enfants âgés de 4 à 20 ans.

Voilà ce qui en ressort :

Des pères différents

Les pères d’aujourd’hui se veulent différents de ceux d’hier. C’est le premier constat de cette enquête.

En effet, ils ne souhaitent pas ressembler à leur propre père. Ils seraient 48% à vouloir élever leur(s) enfant(s) de manière plutôt différente, et 38% à les élever de manière totalement différente.

 

Les pères d’aujourd’hui cherchent à se montrer plus à l’écoute et plus proches de leur(s) enfant(s), plus affectueux, avec davantage de dialogue.

Ils indiquent même s’impliquer dans la scolarité des enfants, ce que ne faisaient pas ou peu leurs propres pères.

 

L’enquête révèle que 43% de ces pères leur préfèrent le modèle de leur mère (ou de la conjointe dans 20% des cas). Non pas pour imiter, mais bien pour agir de manière différente de l’éducation qu’ils ont reçue.

 

On reconnait bien là l’émergence des valeurs féminines qui s’imposent peu à peu au monde au travers de plus d’accueil, d’écoute, de douceur, de bienveillance…

Nous sommes en train de vivre un profond changement de société qui affecte la nature du pouvoir, la gestion des organisations, toutes les organisations. Et dans un tel environnement en mutation chaque être humain peut développer son potentiel quasiment à l’infini, en utilisant les aspects masculins et féminins de sa personnalité.

Notre « univers » devenant de plus en plus complexe et incertain, les valeurs masculines comme la rationalité, la force ou l’autorité hiérarchique… ne suffisent plus. Et c’est là que la combinaison du masculin et du féminin (écoute, accueil, adaptation, souplesse…) fait merveille. 

 

Des difficultés particulières ?

Bien sûr !  46% des nouveaux pères se trouveraient en difficulté quant à la scolarité de leur(s) enfant(s). Puis vient le contrôle du sommeil et du coucher, qui posent souci.

Mais parallèlement une majorité affirme ne pas rencontrer trop de difficultés quant aux tâches du quotidien. En avouant toutefois que s’ils cherchent à faire preuve d’une certaine bonne volonté dans les tâches ménagères, ils pointent aussi du doigt leur « incapacité à les assurer » : soit parce qu’ils n’y pensent pas, soit parce qu’ils ne savent pas faire… (la belle excuse... 😉 )

Leur perception différente du père idéal 

La vision du père idéal a, par voie de conséquence, elle aussi évolué.

Aujourd’hui un père idéal est plutôt un père présent, à l’écoute, qui offre un cadre sécurisant où les enfants peuvent s’épanouir. C’est à dire un père attentionné, attentif à ses enfants mais qui, tout à la fois, possède de l’autorité, qui fixe les limites et donne un cadre.

Nous sommes donc bien loin de l’image du père qui doit dominer et qui est tout puissant.

L’équilibre du féminin/masculin en chacun progresse de part et d’autre… 🙂

Mais face à cette nouvelle vision idéale du père, les «nouveaux» pères déplorent leur manque de temps pour s’occuper de leurs enfants. Et la première cause pointée à ce manque de temps est, bien sûr, le travail : horaires, absence les midis, week-end au travail,…

Pour autant, ils sont encore peu à envisager de travailler moins pour être plus disponible.

Ça progresse, mais à son rythme…

Aujourd’hui encore, il faut savoir qu’une femme passe deux fois plus de temps avec ses enfants que son compagnon.

 

Majoritairement encore les mères s’occupent plutôt des repas, du coucher et du suivi médical…

Quant aux pères, ils s’impliquent davantage dans les loisirs et les activités. 

Un père plus présent

Cette enquête montre bien, quoiqu’il en soit, le souhait des pères d’aujourd’hui à être reconnus en tant qu’éducateurs à part entière.

Ils souhaitent être un père différent pour leur(s) enfant(s), par rapport au modèle transmis. Ils veulent être plus proches, plus dans le dialogue que dans l’exercice d’une autorité.

Voilà donc la vision des hommes actuels quant à leur rôle de père.

 

Quant à nous, ou plus sûrement quant à moi ;), quoiqu’il en soit et quel qu’ait pu être notre père, nous lui envoyons tout notre Amour car nous savons qu’il a toujours fait du mieux qu’il pouvait avec qui il était, ce qu’il avait reçu et l’époque dans laquelle il se trouvait !

Joyeuse fête des pères !

Logo Sylvie Ducattillon Sophrologie Foix

Sylvie Ducattillon

Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner

06.89.60.12.99 – à Toulouse et Foix

MOTS-CLES
ARTICLES SIMILAIRES