« C’est la belle nuit de Noël … »

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« C’est la belle nuit de Noël... », j’adore cette chanson !

Mais si je veux vraiment observer, je constate que c’est une extrapolation qui peut être juste ou pas… et que tout dépend de l’expérience de chacun.

 

Noël peut effectivement être pour certains un vrai moment de joie lorsqu’il réveille l’enfant heureux, épanoui, l’amour et la chaleur humaine, le bonheur du partage…

 

Mais Noël peut aussi se révéler un profond moment de douleur lorsqu’il ranime l’enfant meurtri qui a souffert (et souffre encore) dans sa famille, l’enfant traumatisé qui a vécu un drame, l’enfant esseulé physiquement, ou psychologiquement… et c’est ici l’enfant différent qui est touché et se sent « étranger » ou « le point de mire » de son entourage.

Et l’on peut tout aussi bien vouloir « réparer », adulte, le passé en essayant de l’oublier, de le chasser, on y parvient que rarement. En fonction de l’intensité de la blessure, si elle n’a pas été soignée, elle demeure dans le fond et pointe et repointe, à chaque fois, le bout de son nez…

 

Enfin Noël peut s’avérer une épouvantable occasion de rappel au manque : d’argent, d’affection, d’attention – ou encore d’écœurement du trop : trop de consommation, trop de blingbling, trop d’hypocrisie…

 

C’est tout cela qui remonte, refait surface à l’occasion de ces fêtes de fin d’année, et peut-être même bien plus.

Et tout cela fait monter un stress, joyeux ou douloureux.

 

Mais comment y échapper lorsque cela nous étreint ?

Comment réussir à voir qu’en réalité il y a un véritable bienfait derrière chacune de ces difficultés ?

Comment parvenir à considérer les réels cadeaux, que nous sommes encore bien peu nombreux à vouloir déballer, chaque fois que nous rencontrons une souffrance ?

Car l’inconfort est bien un signe, un appel, non pour fuir ou nier, mais pour évoluer, grandir en conscience, surmonter le défi pour pouvoir nous réinstaller à nouveau dans la Paix, notre état naturel de base.

 

Alors à quoi associons-nous vraiment Noël aujourd’hui, nous, dans le profond de notre intimité :

A l’amour, la célébration d’être ensemble ? Ou aux divisions, aux tensions larvées, aux conflits ouverts… ?

A l’émerveillement, la bénédiction ? Ou à l’injustice, la souffrance… ?

Aux beaux cadeaux, la gratitude ? Ou le manque, la culpabilité… ?

Un melting pot ?…

 

Réalise-t-on vraiment, lorsque nous sommes tous assis autour de la table, que chacun est campé dans son monde, dans son univers personnel, avec ses blessures et ses attentes propres ?

Parfois tous ces univers sont sur la même longueur d’onde, l’espace d’un temps, et cela donne une ambiance harmonieuse.

Parfois pas car on ne vibre pas tous sur la même fréquence. Aujourd’hui, si je ne prends que cet exemple d’actualité, on n’est pas tous forcément vacciné/e dans une famille de vaccinés, ou vice-versa.

Les différences seront-elles accueillies avec bienveillance et fraternité ou donneront-elles lieu à des débats, des luttes souvent stériles, sans respect du point de vue de chacun, mais toujours poussés par la crainte ?

Est-ce l’Amour et la Conscience qui seront présents à la table, ou la Peur et le « c’est moi qui ai raison ! » ?

On peut se sentir si seul au milieu d’un groupe, tout comme dans la fuite…

 

Voilà pourquoi je crois que nous sommes invités, chacun, à sortir de nos « enfer-me-ment » en commençant par avoir la bonne volonté de bien vouloir nous poser et observer, sans juger, ce qui se vit et se joue véritablement, en nous d’abord.

Et si l’idée de nous confronter à nous-même, à nos émotions nous effraie et nous parait insurmontable, il me semble que c’est pourtant un passage nécessaire que celui de venir s’éclairer intérieurement, pour ne pas avoir à le revivre encore et encore, année après année. Et puis on n’est plus obligé/e de faire cela seul/e, à notre époque les accompagnants sur le chemin se multiplient; sans doute parce qu’il est l’heure pour un plus grand nombre.

 

Alors, de ce point de vue, les fêtes se révèlent finalement une occasion de plus, sur le chemin, pour faire le point sur nos vérités intérieures.

Elles nous invitent à nous faire face, avec douceur mais en toute authenticité, pour accueillir nos blessures d’enfant, nos incompréhensions et ressentir le vrai. Non pas pour nous faire plus mal encore, mais plutôt nous permettre, avec courage, de faire évoluer notre regard, en Conscience et selon nos véritables valeurs, afin de pouvoir ériger de nouveaux choix.

 

Pour moi, le but de la Vie est un chemin de retour à Soi, un re-éveil à Soi. En cela il s’agit de trouver, pour chacun d’entre nous, le recul nécessaire afin de mieux entendre, dans l’ici et maintenant, ce que nous ressentons vraiment comme juste, en accord avec Soi, pour le servir et le respecter, sans plus attaquer l’autre, ni l’utiliser pour jouer au jeu de la déchirante séparation.

Ainsi, je l’appelle de tous mes vœux, le vingt-et-unième siècle sera-t-il plus spirituel et donc plus harmonieux.

SyLogo Sylvie Ducattillon Sophrologue Toulouse et Foixlvie Ducattillon

Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner

06.89.60.12.99 – à Toulouse, à Foix et en ligne

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