Lorsque nous étions enfant, notre esprit a intégré des données, telles que : « lire et écrire » ou « faire et défaire nos lacets » ou encore « nous brosser les dents ». Et le résultat c’est, qu’à l’heure actuelle, ce sont des actions que nous effectuons sans même avoir à y réfléchir, ces informations étant profondément ancrées en nous.
Plus tard, de la même façon, notre inconscient a intégré le programme « conduire », ce qui nous permet, aujourd’hui, d’être à la fois perdu/e dans nos pensées, ou de discuter, ou encore d’écouter de la musique tout en conduisant.
Et si nous ne disposions pas de cette capacité inconsciente, nous serions alors amenés à réapprendre chaque chose, chaque fois que nous nous retrouverions à la faire !
Ainsi, pour notre « confort » mental en somme, l’inconscient assimile l’information apprise et la restitue de façon quasi automatique. Mais c’est aussi ce qui nous rend si peu ouvert au changement…
En effet, être ainsi coincé dans cette mécanique lui évite de remettre constamment en cause la validité des programmes qu’il exécute pour nous… C’est ce qui fait dire à certains que notre fonction mentale aime la routine par fainéantise !
Alors c’est merveilleux si le programme est « pour nous », plus dommageable s’il nous freine dans nos élans, voire nous nuit.
Et si vous avez déjà essayé de faire évoluer un comportement dans votre vie, comme « arrêter de grignoter ou de fumer », « dire stop au stress » ou encore « cesser de vous mettre en colère », alors vous avez pu constater, comme moi, qu’il n’est pas si facile de changer, y compris même avec beaucoup de bonne volonté, car nous voilà vite réembarqués dans notre système automatique.
Cela semble « plus fort que nous » !
Ainsi sommes-nous « prisonniers », en quelque sorte, de nos conditionnements d’origine.
Et ceci est vrai dans tous les domaines, à propos de ce que nous avons appris de nous, de la relation de couple, de la relation au travail, de la relation à l’argent, de la relation sociale, …
Notre esprit profond traite, automatiquement, et interprète tout ce que nous vivons à partir de ces données, sans les remettre en question. C’est à nous de le faire, en conscience.
Voilà pourquoi nous pouvons nous sentir très mal à l’aise dès qu’il s’agit de faire quelque chose d’inhabituel, de « sortir de notre zone de confort » pour reprendre une expression à la mode.
Et nous pouvons, selon notre milieu d’origine, nous trouver très embarrassés dans un grand restaurant étoilé ou une boutique de luxe, par exemple, en ayant l’impression que « ce n’est pas notre monde », « que nous ne sommes pas à notre place ». Ce qui, à contrario, n’est pas du tout le cas de Paris Hilton qui, elle, est tombée dedans à la naissance ! 😉
Ainsi, si nous n’avons pas toujours ce que nous désirons aujourd’hui, c’est que notre inconscient est programmé pour mettre une barrière, jusque-là invisible, entre nous et l’objet de notre convoitise.
Lorsque nous étions enfant, donc, et que notre cerveau était en phase d’apprentissage, nous avons absorbé toutes les informations de notre environnement, sans barrière critique.
Nous nous sommes imbibés, comme un papier buvard, des comportements de papa, de maman, de leur relation de couple, du monde autour de nous et de ce qu’il disait de nous…
Nous nous retrouvons ainsi, à présent, avec des tas de convictions sur nous et le monde qui appartiennent en réalité à nos parents, nos frères et sœurs, nos grands-parents, nos enseignants, nos amis d’école, notre société… et dont nous n‘avons même pas forcément conscience !
Et qui, eux-mêmes, les tiennent de leurs parents, etc…, n’ayant pu transmettre que ce qu’on leur avait inoculé ; car bien peu sont ceux qui remettent vraiment en cause leurs croyances. Ainsi, au passage, a-t-il fallu des lustres pour ne plus croire que la Terre était plate.
Aujourd’hui nous sommes encore tellement ignorants de nous-même, pourtant convaincus de l’inverse parce que nous marchons sur la Lune ou détenons la dernière technologie à la mode.
Si aujourd’hui nous souhaitons faire évoluer un domaine de notre vie, un comportement inadéquat, il devient donc évident qu’il nous faut nous libérer de ces « programmes erronés » qui nous freinent.
On a beau vouloir consciemment, il y a ce qui nous empêche à l’intérieur, nous faisant inconsciemment agir, réagir contre notre projet.
Si nous voulons vivre ce que nous souhaitons, « mincir », « réussir », « rester zen en toutes circonstances », nous devons donc apprendre à transmuter ces croyances, ces convictions qui nous limitent inconsciemment, mais auxquels nous nous accrochons pourtant avec tellement de foi machinale.
Et cela est possible ! En revanche cela demande un peu d’effort et de persévérance car notre inconscient ne se laisse pas si facilement dompter.
La Sophrologie Caycédienne, bien pratiquée, est l’un de ces chemins qui mènent à Rome. Elle nous aide à nous libérer en profondeur. Parmi les clefs : la Présence à l’instant, en Conscience.
Essayez-là suffisamment longtemps, selon votre degré d’ouverture de conscience actuel (et ici il ne s’agit en rien de qualités intellectuelles). Il n’y a que du positif à en tirer, au bout de quelques semaines de pratique.
Alors, belle transformation à qui le veut vraiment. Il est l’heure !
Et je serais heureuse de vous accompagner, si vous le souhaitez, que vous viviez en Ariège ou au bout du monde !
lvie Ducattillon
