Développement spirituel…?
Peut-être souhaitez-vous donner plus de sens à votre vie ?
Peut-être voulez-vous mettre en place des actions, au quotidien, plus concordantes, plus en lien avec ce qui vous tient vraiment à cœur ?
Pourquoi ne pas redonner un peu de spiritualité à votre existence ?… Oui mais voilà, de quoi parle-t-on exactement ?
Spiritualité, définition
« Spiritualité » vient du latin « Spiritus » qui signifie : esprit.
La spiritualité est ce qui concerne l’esprit. Mais reste la question du sens donné au mot « esprit » ? En poussant les recherches étymologiques du latin au grec, de l’hébreu au sanskrit, on trouve que le mot « esprit » signifie « souffle ».
La spiritualité est en lien fort avec le souffle.
L’essentiel de la vie qui nous anime finalement, non ?
La spiritualité invite chacun
Certains voient dans la spiritualité la pratique d’êtres d’exception.
C’est comme si elle s’adressait à des personnes qui, grâce à des mérites particuliers, auraient certaines capacités pour y exceller. Ainsi fut-elle longtemps déléguée à des êtres extérieurs qui la pratiquaient pour nous, et qui nous disaient quoi faire.
La spiritualité, contrairement à la religion, n’a rien à voir avec des vérités choisies par des autorités qui demandent à des adeptes de les adopter. La spiritualité n’est pas un système religieux, ni une philosophie. C’est une expérience naturelle qui permet à l’être que nous sommes de s’épanouir dans sa véritable grandeur.
Pour beaucoup la vie spirituelle reste donc encore très connotée « religion » et/ou, quoiqu’il en soit, très déconnectée du quotidien.
Certains, de plus en plus nombreux ces dernières années, s’accordent peut-être un temps de prière ou de méditation une fois par jour ou une heure par semaine. Mais au-delà ? …
Pourtant, la spiritualité est partout
Beaucoup considèrent qu’il y a des activités compatibles avec la spiritualité et d’autres qui ne le sont pas. Ainsi serait-il possible d’être spirituel en lisant, en priant, en méditant, peut-être en ratissant un jardin ou en créant une œuvre d’art…
Mais il serait impossible d’être spirituel en cuisinant, en se brossant les dents, en prenant le métro, ou en travaillant à l’usine ou au bureau…
La plupart des grandes traditions spirituelles s’accordent à dire que : l’Esprit est Un. Alors, s’il est Un, cela signifie bien qu’il englobe absolument tout, non ? Et s’il englobe tout, à ce moment là, toute notre vie, y compris dans son quotidien, est spirituelle. Mais sans que nous y portions notre conscience, et c’est peut-être là que « le bas blesse »…
Dans le fait de manger, de travailler, de faire du sport, de se doucher, de relationner, de créer, de vivre avec la nature… l’Un est partout !
D’ailleurs sa racine est, comme nous l’avons dit, le « souffle », la « respiration ». Et si c’est bien une question ayant trait au souffle, cela concerne toute notre existence. Nous respirons bien tout le temps ! pas seulement à certaines heures… Et la respiration est compatible avec tous les actes de notre vie.
Faire de la place à la spiritualité
Tant que nous fonctionnons de façon automatique en remplissant nos tâches les unes après les autres, nous ne laissons pas une véritable place à la spiritualité.
La spiritualité apparaît dans notre vie quand nous commençons à porter attention à nos expériences, à porter de la conscience à nos insatisfactions et nos aspirations, à nos sentiments et nos sensations. Quand nous nous demandons quel est le sens véritable de notre vie : Pourquoi toutes ces difficultés à traverser ? A quoi sert ce que je fais ? Quelle place est-ce que je me donne dans cette vie ?…
Dès que nous commençons à nous poser toutes ces questions, n’est-ce pas le signe que nous sentons, implicitement, que nous sommes faits pour être à un endroit plutôt qu’à un autre ? Nous percevons que nous sommes en concordance ou pas avec ce quelque chose en nous…
Et lorsque parfois nous sommes en accord parfait, alors nous nous sentons à notre place. Nous nous sentons délicieusement bien.
Sinon, nous cherchons à trouver, ou retrouver, cet ajustement avec cette part de nous dont nous avons été et/ou dont nous nous sommes détournés. Nous cherchons à jouer la bonne partition, la notre.
Mais qui suis-je ?
Bienheureux qui peut répondre à cette question pour lui-même, bien sûr.
Un acte fondateur si on veut bien s’en référer aux plus sages.
Mais considérons déjà cette part de nous qu’est notre Essence, notre Âme, notre Intelligence de vie. Celle qui arrive et s’incarne à l’issue de notre conception.
Rendez-vous compte : 2 gamètes fusionnent, pour ne former qu’1 seule et unique cellule ! L’Un. Déjà quelle magie ! Et c’est de cette cellule unique que se déploiera tout notre corps.
Mais qui dit à cette cellule unique de se diviser en 2, puis à chacune de se subdiviser, elles aussi, en 2 et ainsi de suite… qui dit, à chacune des nouvelles cellules naissantes : « Toi, tu seras cellule de cœur ! là-haut, à droite !« -« Toi, tu seras cellule d’os« -« Toi, tu seras cellule de cheveux« -… et comment s’active tout ce système de vie qui s’orchestre en nous à chaque instant, et auquel nous ne prenons même pas une brève attention au quotidien ? Seulement, peut-être quand on a mal…
Qui demande à la vésicule biliaire et à l’estomac de s’activer quand nous avalons ? Le cerveau ?!! Ce morceau de mou ?!! et pourquoi meurt-on alors ? qui part quand tout s’arrête ? pas notre cerveau, me semble-t-il…
Je suis toujours abasourdie de voir à quel point nous sommes capables de vivre sans conscience de cette merveilleuse « magie de vie » qui réside en nous !!! Désolée pour la répétition, mais je ne sais pas comment dire autrement…
Cette Intelligence de vie est très vite masquée, dans nos premières années d’existence, par notre personnalité. Cet égo que nous construisons sous l’influence de notre éducation. C’est notre identité, la part apprise de nous qui nous masque l’inné.
La spiritualité consiste à redécouvrir l’existence de notre Essence profonde et lui permettre de se manifester
Car il s’agit bien de « découvrir » ce qui couvre cette relation à notre Soi profond.
On apprend alors à vivre en conscience de qui nous sommes, dans notre globalité : un corps, un mental (nos pensées issues d’un système de croyances qui sont le fruit de ce que nous avons appris que nous sommes et comment est le monde, la base de notre personnalité) et une Âme, une Intelligence de vie. Avec un extraordinaire tableau de bord que l’on nomme « émotions ». Et non, je n’ai pas oublié 😉 .
Quand on se met à l’écoute de notre part profonde, la sophrologie est un des outils pour ce faire, on apprend à dialoguer avec elle, afin de faire connaissance intimement. Nous créons les conditions pour qu’elle puisse prendre sa place.
Il est vrai que cette démarche requiert patience, persévérance et confiance. Mais elle est porteuse de fabuleuses récompenses telles que le contentement, le sentiment de complétude et de sécurité absolue, sans parler de celui de puissance et de liberté…
J’ai eu la grâce de pouvoir faire cette expérience plénifiante à plusieurs reprises dans ma vie. C’est absolument merveilleux !!!
Relâcher l’emprise de la personnalité
C’est bien notre Essence qui était présente, en premier, à notre naissance. Mais elle a été « recouverte » peu à peu, à priori entre 0 et 7 ans, par notre personnalité apprise qui nous a coupé de ce que nous sentions, ressentions profondément. Ce sont ces conditionnements et croyances que nous avons acquises sur nous-même et le monde. Pour vivre dans ce monde, nos parents nous ont appris ce qu’eux-même savaient de celui-ci.
Ainsi, notre personnalité est-elle constituée de nos comportements, nos habitudes, nos règles de « bonne » conduite, nos croyances …
Chacun, nous avons eu des « appels du pieds » réguliers de notre Essence, des réminiscences, notamment à des moments clefs de notre vie. Mais, en fonction de notre environnement, nous nous sommes refermés, plus ou moins « hermétiquement ». Seuls nombre des plus « sensibles » (j’ai bien dit « sensibles » et pas « émotifs ») sont restés réceptifs.
Cet égo, nous l’avons élaboré peu à peu, de façon inconsciente, en réaction aux situations et événements, plus ou moins douloureux, que nous avons vécus et aux influences diverses que nous avons reçues. C’est comme une sorte de « pelure » que nous avons tissée. Elle a été nécessaire pour qu’à notre arrivée nous puissions nous adapter, pour que nous soyons acceptés et aimés dans ce monde et que l’on prenne soin de nous.
Il n’y a donc rien à rejeter…
Il ne s’agit pas, pour moi, de lutter contre notre égo, mais simplement le comprendre, le remercier et gentillement le remettre à sa juste place 🙂
C’est le personnage que nous avons adopté pour paraître à l’image de ce qu’on attendait de nous. C’est un « masque » (« personnalité » vient du latin « persona » qui signifie « masque de théâtre« ).
Malheureusement, nous nous sommes tellement habitués à ignorer notre Intelligence de vie, à agir et penser selon notre personnalité, que nous avons fini par l’oublier. Du moins, bon nombre d’entre-nous… Moi aussi d’ailleurs, souvent au quotidien, je me reperds.
Après avoir pensé que nous n’étions qu’un corps, puis que nous étions un mental dans un corps, nous pensons que nous sommes notre personnalité qui pense et vit dans un corps. Nous nous y identifions, persuadés qu’elle est réellement nous-mêmes. Nous sommes très attachés à notre personnalité. Nous pensons que c’est grâce à elle que nous pouvons être acceptés et reconnus. Nous déployons beaucoup d’efforts, inconscients la plupart, pour nous conformer à elle et nous sentir dignes d’être aimés.
Mais, le plus souvent, notre personnalité ignore, délaisse, voire repousse notre Âme !
Afin de permettre à notre Essence de reprendre sa place et de se déployer, il est nécessaire de prendre de la distance pour mieux observer, en conscience, pour mieux lever l’emprise de notre personnalité qui nous pousse à contrôler nos émotions et à bloquer nos élans de vie.
… Pour la suite, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine 🙂
Mais j’aimerais déjà bien savoir comment vous réagissez à mes propos ?
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