L’Ombre et la Lumière

Connaissance de soi Sophrologie et Sagesse

Beaucoup de gens font de grandes choses, construisent des empires, escaladent les plus hautes montagnes… En revanche, bien peu sont ceux qui ont vraiment le courage d’aller explorer, ne serait-ce qu’1 centimètre, à l’intérieur d’eux-mêmes !

 

Mais que se cache-t-il au cœur de nous ?

Qu’est-ce qui nous fait si peur ?…

 

Peut-être vous est-il déjà arrivé de vous sentir coincé.es dans des comportements, des schémas que vous n’aimez pas, mais que vous répétez…

Peut-être ne vous autorisez-vous pas à vous montrer sincère ou vulnérable alors que vous vous sentiez en colère, honteu.se, angoissé.e ou blessé.e ?

Osez-vous vraiment déployer et exposer, sans gêne, vos talents, vos forces, votre créativité, votre beauté ?

Peut-être savez-vous, dans le secret de vous, que vous recelez de grands potentiels, en revanche, malgré tout, vous n’avez pas toujours une bonne image de vous. Vous pouvez même vous méprisez parfois et vous dire que vous êtes plutôt du genre imposteur !?…

Peut-être avez-vous déjà craint de décevoir, de ne pas plaire, de ne pas répondre à ce que vous croyiez que l’on attendait de vous ? Ou encore : peur de déranger, de blesser l’autre, d’être laissé.e pour compte ?

Peut-être encore ne vous sentez-vous pas libre d’être qui vous voulez être, de faire ce que vous voulez vraiment faire, pour éviter d’être rejeté.e, critiqué.e, quitte à ne pas réaliser vos rêves ?…

Et puis il y a tout ce dont nous ne sommes pas fier.e, toutes ces choses que nous cherchons à cacher de peur que quelqu’un ne se rende compte de qui nous sommes vraiment… Toutes ces choses dont nous avons honte et que nous n’aimerions pas que cela se sache.

 

Tous ces questionnements, ces sentiments et sans doute bien d’autres choses encore… que nous enfouissons au fond de nous, que nous cachons, et bien ce sont nos ombres.

Cela fait des années que nous refoulons, enterrons au plus profond de nous tout ce qui ne rentrait pas dans les cases de la « normalité sociale acceptée », et dont nous avons compris qu’il ne serait pas bon de l’exposer sur la scène publique.

Nous avons été poussé.es à croire que pour être aimé.e, nous devions devenir autre, une « meilleure personne » et que tel.le que nous étions, nous n’étions pas à la hauteur et ne méritions pas… Et nous avons bien intégré qu’il nous fallait changer, nous conformer.

 

Au travers notre éducation, nous avons appris qu’il n’était pas beau de se mettre en colère, ou qu’il était égoïste de penser à soi d’abord, ou qu’il fallait être fort.e, serrer les dents et ne pas pleurer, ou encore qu’il était mal de se montrer et se mettre en avant…

On nous a répété qu’il fallait être gentil.le, docile !

Et aujourd’hui nous ne savons plus quoi faire avec nos émotions, nos blessures plus ou moins réprimées. A l’instar de ceux qui nous entouraient, nous nous sommes astreint.es à les nier, les refouler, les compenser…

 

Un échec n’est pas une erreur, mais une expérience, une étape pour nous permettre d’apprendre et évoluer ; bien loin du drame ou de la honte auxquels on a voulu nous faire croire…

Comme je l’ai déjà maintes fois écrit, notre éducation nous a formaté.e comme les doigts malhabiles d’un enfant modèlent une pâte à modeler.

Et nous nous sommes tous, plus ou moins, laissés conditionner, les uns après les autres dans la chaine transgénérationnelle, en raison de l’innocence de notre ingénuité.

 

Et maintenant, nous sommes devenus incapables, pour la plupart, d’accueillir et d’embrasser nos ombres pour la simple raison qu’elles ont été bannies par la société dans laquelle nous vivons, une société manichéenne où tout est catalogué selon l’injonction de la morale du bien et du mal, et où il y a peu de place pour la nuance.

Nous avons grandi et évoluons quotidiennement sous le joug de jugements incessants et de diktats dans tous les domaines : beauté, amour, travail, argent, sexe…

C’est ainsi que nous avons appris à cacher, ce qui n’était pas de l’ordre du socialement accepté ou acceptable, et ce sont devenus nos ombres.

 

Tout ce qui n’était pas de l’ordre du convenable dans notre milieu, notre environnement, nous l’avons enfoui, dissimulé, même si cela faisait partie de nous et était là pour nous permettre de nous épanouir !!!

Nous l’avons fait pour être aimé.e, accepté.e… Nous n’avons pas eu le droit d’être nous pleinement.

Nous nous sommes adapté.e pour être adopté.e, car le besoin le plus criant, le plus fondamental qui nous relit tous, c’est celui d’être aimé.e !

Mais cette stratégie n’est pas sans dégâts…

 

 

En effet le besoin d’être soi, complètement et sans réserve, et d’oser prendre sa place est là. Et il pousse !

Et nous rêvons de ressentir ce sentiment de paix d’être foncièrement nous, de nous libérer de ces liens invisibles qui nous retiennent et nous empêchent de rayonner.

Nous aspirons à vivre des relations vraiment sincères, authentiques et profondes, sans faux-semblants.

Nous voudrions cesser de nous juger, de nous sentir coupable, d’être trop ceci ou pas assez cela…

Ou encore nous cherchons à faire voler en éclat le carcan du perfectionnisme qui nous étouffe, pour nous autoriser à être aimée pour qui nous sommes vraiment, sans redouter le regard des autres !

 

En même temps, exhumer nos ombres pourrait aussi risquer de nous péter à la figure car nous ignorons ce qui va surgir et savons que nous ne disposons pas forcément des outils nécessaires pour y faire face !

Et bien que nous souffrons grandement, la peur de l’inconnu est grande…

 

 

Pourtant, derrière la peur, les résistances, l’inconfortable, nous allons découvrir qui nous sommes, qui nous sommes vraiment… et peut-être à quel point nous sommes merveilleu.se, lumineu.se !

Et nous savons intuitivement, au fond de nous, que c’est ce travail sur l’ombre qui peut nous libérer de notre mal-être… Mais nous le fuyons le plus souvent.

 

Il est temps de plonger en nous, d’explorer sans jugement toutes ces parties sombres de nous-même, trop longtemps reniées, refoulées, enfouies pour leur apporter ce dont elles ont vraiment besoin.

Ce pouvoir est entre nos mains.

Mais peut-être ne savons pas par où commencer ?

Il est bien difficile de creuser seul.e en toute honnêteté, car une part de nous redoute ce que nous pouvons trouver.

 

Le travail sur l’ombre est un immense levier de transformation et d’épanouissement personnel pour trouver la lumière !

« Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire. »    – Carl Gustav Jung –

Effectivement, le travail sur l’ombre est confrontant, il n’est pas rare de traverser et ressentir des choses pas forcément agréables. C’est normal, mais ça ne veut pas dire que ce sera nécessairement pénible ou brutal.

Ici, nous ne cherchons pas la « meilleure version de nous-même », mais plutôt la plus authentique et la plus complète.

 

Si quelque chose raisonne en vous alors que vous lisez ces quelques lignes, alors c’est que le travail sur l’ombre a déjà commencé…

C’est le désir de se confronter à la vérité en soi qui est nécessaire, la soif d’apprendre à se connaître réellement, sans faux semblant.

 

Le travail sur l’ombre fait partie intégrante de mon cheminement depuis de très nombreuses années maintenant. Au fil des années j’ai appris comment faire ce travail avec puissance, précision mais douceur aussi.

Le travail sur mes ombres me permet d’être plus claire, de me sentir plus libre.

Je me confronte aux choses inconfortables, voire désagréables à voir en moi. Je cherche la vérité, j’écoute ma Conscience pour m’affranchir du joug de mon ego. Je ne laisse de moins en moins les ombres avoir de l’emprise sur moi et c’est cela qui autorise la lumière à rayonner naturellement.

Je vous souhaite vraiment de marcher sur ce chemin, parce que nous méritons tous d’aller mieux.

 

SyLogo Sylvie Ducattillon Sophrologue Toulouse et Foixlvie Ducattillon

Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner

06.89.60.12.99 – à Foix et en ligne

 

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