La joie…
Aujourd’hui cette prise de conscience m’est revenue en mémoire tandis que je recevais un message… Un constat que je vous partage ici.
En effet, je suis souvent interpellée lorsque l’on me parle de joie, de jouer, de s’amuser, et de m’apercevoir combien la joie est souvent assimilée à l’excitation.
L’excitation vient du latin ex-citare, faire sortir hors de…, hors de son centre ?…
On s’éclate, on saute partout, on fait du bruit de façon électrique…
Et l’on confond cela avec cette satisfaction, ce ravissement profond, ce contentement remplissant, qui peuvent aussi bien être doux que sembler vouloir faire éclater notre poitrine, perçue alors comme trop petite…
Dans mon expérience de vie, je ressens l’excitation comme une sorte de « mouvement vertical » qui fait monter « haut », comme un bouchon de champagne qui jaillit, mais redescendra ensuite, aussi vite qu’il est monté, pour m’entrainer dans des abysses profonds, une fois seul/e ou l’agitation retombée.
Cela me semble relever davantage de la manifestation de l’Ego et du système émotionnel, énergétivores.
La joie, elle, est profonde et légère à la fois. Lorsque je la vis, elle me remplit de façon « horizontale », c’est-à-dire plénifiante. Elle n’a pas besoin d’être démonstrative, démontrée. Mais elle le peut aussi… Sans doute oserai-je dire qu’alors elle émane de moi.
Ici rien de superficiel, mais du remplissant.
La joie est naturelle, elle n’est pas forcément provoquée par l’extérieur.
Elle fait bondir mon cœur tout en me comblant intérieurement jusqu’à pouvoir me faire monter, parfois, une douce larme de grâce ou de gratitude.
La joie ne retombe pas, elle me laisse « habitée ».
C’est moi qui m’en détourne, par abandon, oubli de Moi…
Ici, jouer, s’amuser ne relève plus de l’éclat, ni du feu d’artifice, mais plutôt du faire le cœur léger, ouvert, et enthousiaste, sans se prendre au sérieux.
Et en cela, tout peut être jeu.
De nombreuses pratiques permettent de prendre du recul face à nos émotions, qu’elles soient drames, tensions ou exclamations. Elles nous permettent d’éviter d’être aux prises avec les yoyos intérieurs si consommateurs d’énergie.
Rappelons nous que la loi de la Vie est l’équilibre; et qui monte « haut » redescendra d’autant.
Alors, si je peux me permettre, suivons un chemin, le plus simple si possible, pour retrouver la joie.
Car, en réalité, rien n’est compliqué, il suffit de le regarder :
Sylvie Ducattillon
Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner
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