Aujourd’hui, voilà 3 exercices faciles pour faire un pas vers le lâcher-prise

Sophrologie et Vie quotidienne

Votre emploi du temps est surchargé ? Vous ne vous accordez pas une minute pour vous ressourcer ? Vous êtes très exigeant(e) avec vos collègues, vos collaborateurs ? Et vous vous épuisez à contrôler tout ce qui passe entre vos mains au risque d’y laisser votre peau ? Essayez la sophrologie !

La raison ?… Cela vous rassure, vous aide à exister, vous donne l’illusion que vous êtes indispensable.

C’est aussi un pseudo-moyen de chasser peurs et angoisses, en « contrôlant » vous croyez vous protéger de ce qui va arriver, et ainsi ne pas vous exposer à la souffrance.

Mais la vie n’est pas quelque chose de figé. Elle ne se maitrise pas…

Ainsi, sur le chemin du Bonheur simple, nous sommes invités à apprendre le lâcher prise.

Oui, mais qu’est-ce donc ?

 

Ce que l’on appelle couramment le « lâcher-prise », c’est l’acceptation et l’adaptation à une situation, au changement. Le lâcher prise, c’est se permettre de regarder une situation d’un autre point de vue en renonçant à tout vouloir contrôler.

C’est aussi la capacité à appréhender la réalité telle qu’elle est, sans se laisser dominer par une réalité imaginaire où tout devrait être exactement comme on l’avait prévu, imaginé.

On peut apprendre à lâcher prise en tous domaines : amour, travail, famille, maison, amis,… et même pour mincir. Lâcher prise, c’est prendre de la distance avec ce qui nous fait mal, nous tourmente, nous empêche d’avancer.

 

Lâcher prise n’est en rien synonyme de laxisme ou d’abandon.

C’est plutôt voir les problèmes qui se posent à nous tels qu’ils sont. C’est faire le bilan, avec discernement, de ce sur quoi il nous est possible d’agir, et de ce que nous ne pourrons pas changer et qu’il nous faudra donc accepter, en faisant évoluer notre regard.

Lâcher prise, c’est faire preuve de capacité d’adaptation, au lieu de s’obstiner à vouloir conformer la réalité à nos idées, à nos croyances, à nos désirs, au lieu de s’enferrer dans des impasses.

Cela veut dire que l’on accepte de regarder la situation, avec bonne volonté, sous un autre angle, en renonçant à tout contrôler, pour nous-même et pour les autres.

Pour cela, il faut parvenir à ne plus porter d’attention et d’énergie inutiles sur des émotions, des situations ou des personnes qui nous ralentissent ou nous résistent.

Facile à dire ! … mais pour la mise en pratique ?…

Alors, voici aujourd’hui 3 exercices faciles (et un bonus) qui vous aideront à faire un pas vers plus de lâcher prise :

 

  1. Bannir de notre vocabulaire les verbes « falloir » et « devoir ».

Pour cela, je vous invite à les remplacer par : « je choisis », « je décide ».

En effet, réfléchissez au pourquoi de vos actions et faites l’expérience.

Et voici quelques exemples pour illustrer mon propos. Dites à haute voix, et observez ce que vous ressentez intérieurement :

  • Il faut que je fasse le ménage !
  • Je choisis de faire le ménage, car je me sens mieux une fois que cela est fait !

 

  • Je dois absolument terminer ce dossier aujourd’hui ! 
  • Je décide de respecter le timing, au moins le client sera content et mon boss préservera le chiffre d’affaires qui lui permet de me rémunérer !

 

Pouvez-vous ressentir intérieurement combien il est plus agréable et porteur de choisir et décider plutôt que de subir ?

Et lorsqu’on lâche prise sur les obligations, alors nous nous sentons plus détendues et plus sereines à l’idée de passer à l’action.

 

Cela peut sembler être peu de chose…

Mais un petit pas après l’autre, dire « je choisis de » ou « je décide », devient une habitude solide et ancrée dans notre quotidien. Et lorsque nous avons à faire face à des sujets plus graves, cet automatisme refait surface tout seul.

Ainsi, si nous nous retrouvons ensuite face à une problématique importante, et sur laquelle nous n’avons aucune prise, alors nous aurons acquis ce nouveau réflexe :

  • Je choisis de ne plus penser au fait que… puisque je ne le maîtrise pas.
  • Je décide de me concentrer plutôt sur… mon objectif positif.

 

  1. Relativiser la situation, en écrivant.

Plutôt que de tourner, retourner, analyser la situation en boucle et se prendre la tête, pourquoi ne pas se proposer de prendre du recul en s’interrogeant :

  • Qu’en sera-t-il dans 6 mois ? 1 an ? 5 ans ?
  • Est-ce que cela aura toujours un impact sur ma vie ? mon devenir ? ou celui de mes proches ?

 

Il est souvent important de bien prendre de la distance et d’observer notre problématique avec du recul.

Poser les choses sur le papier, en écrivant à la main sur du papier et en répondant finalement aux questions ci-dessus, aide bien souvent à prendre de la hauteur avec plus de philosophie.

 

  1. Consentir à se « laisser porter » pendant une journée ou pour la durée de vos vacances.

Pour ce troisième exercice de lâcher prise, il s’agit de demander à une personne de confiance, notre conjoint, une amie… d’organiser, de programmer toute une journée en sa compagnie voire même, pour les plus avancées, la durée des vacances.

Et nous choisirons alors de le/la suivre sans savoir ce qui nous attend.

Même si nous savons que ce ne sera pas vraiment comme nous le souhaiterions, nous décidons d’accepter de nous laisser porter par cette personne sur une journée complète, sans rien connaître du programme…

Et on accueille les « surprises »…

Jouez le jeu avec la sophrologie ! C’est difficile, surtout pour les perfectionnistes et les contrôlantes, mais qu’est-ce que cela fait du bien.

On a plus de temps pour profiter, on découvre des choses et on se prend moins la tête.

Alors, qui relève ce défi avec l’aide de la sophrologie ?

 

 

Il existe une foultitude d’exercices en sophrologie pour apprendre à lâcher prise, dont -y compris- la pratique de la sophrologie.

Ici, entre autres, la respiration est un outil formidable que l’on utilise en sophrologie.

4. Bonus pour celles qui ont pris la peine de me lire jusqu’ici 😉

N’avez-vous jamais remarqué combien une profonde respiration, suivie d’un profond soupir, peut vous soulager dans une situation stressante ?

Pratiquez la respiration abdominale, elle libère le diaphragme et apporte une sensation immédiate d’apaisement et de bien-être.

 

Mais pour que vos réflexes changent, prenez le temps de vous exercer à minima pendant 3 à 4 semaines, histoire de bien ancrer ces nouvelles habitudes en vous.

 

Lâcher prise c’est apprendre à prendre du recul, voir autrement les situations sur lesquelles nous n’avons pas le contrôle,

Et c’est surtout, tellement gagner en sérénité !

 

 

Bien sûr, pour certaines, aller de l’avant, en finir avec des réactions de stress inadaptées qui font de l’existence un calvaire n’est pas forcément une mince affaire. Il faut réparer des souffrances parfois, et ce sont des pratiques plus profondes de « lâcher prise » qui peuvent alors nous aider à gérer stress et angoisses au quotidien.

Se pencher sur la face cachée de l’iceberg et aller chercher au cœur de soi ce qui nous rend si vulnérable est souvent salvateur pour nous rendre la vie plus douce.

 

SyLogo Sylvie Ducattillon Sophrologue Toulouse et Foixlvie Ducattillon

Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner

06.89.60.12.99 – à Foix et en ligne

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