Visio et sophrologie…
Personne, à l’heure actuelle, ne peut prédire ce que sera l’évolution du Coronavirus, ni ses conséquences en France et dans le monde.
Cette situation à la fois complexe, incertaine et en évolution constante comme rapide génère peut-être chez vous, des tensions et de l’insécurité, aussi bien liées à la santé qu’à l’économie …
Il est également possible que vous vous interrogiez davantage sur vos équilibres de vie (professionnelle / personnelle), sur vos relations, sur vos priorités, sur le nouveau sens que vous souhaitez donner à votre vie, …
Comment gérer cette pression, chez vous et autour de vous, dans ce contexte inédit et face à l’incertitude pour demain ? Comment garder les idées claires lorsque tant de choses vous assaillent ?
A la lumière des derniers résultats des neurosciences et du fonctionnement du corps humain, une solution simple mais efficace, peut vous être apportée.
Cette solution que je vous propose s’articule autour de :
– Une meilleure connaissance de nos fonctionnements internes
– Des exercices à pratiquer et des outils, pour développer certaines capacités
Au-delà des bienfaits ponctuels à chaque utilisation, des bénéfices concrets et nombreux commencent à s’installer ne serait-ce qu’après quelques semaines :
– Une meilleure compréhension de ce qui se joue en nous
– La baisse du stress, l’augmentation du calme et de l’énergie
– Un esprit plus clair pour mieux répondre aux changements
– Une communication plus sereine
Cette solution peut être mise en oeuvre et amorcée dès aujourd’hui, y compris en cette période de confinement: visio et sophrologie
En effet, les consultations chez les sophrologues et les coachs se réorganisent, elles aussi, en cette période, par télé-séances.
Les difficultés rencontrées…
Des séances visio (en ligne) ont pu être proposées très vite. Mais certains ont hésité ou hésitent encore.
D’abord ils n’imaginaient pas une période de confinement aussi longue, ou aussi contraignante.
Ils ne voient pas bien comment c’est possible.
L’aspect financier peut également peser sur leur choix puisque certains paient leurs séances avec un emploi qui s’est peut-être arrêté, revenus compris… Et certaines situations passent au travers du tamis des aides.
Le manque d’intimité, dans un espace limité, peut aussi être un point bloquant. Car même si certains s’isolent dans une chambre, le temps d’une séance, d’autres craignent d’être entendus ou surpris par une porte pouvant s’ouvrir de façon intempestive. Confiné en famille, on peut manquer de temps – avec des enfants en bas âge – et/ou d’intimité pour faire un travail suivi.
Ainsi, nombre de mes élèves ont ainsi préféré reporter leurs rendez-vous à la fin du confinement.
Pourtant, si des séances sont annulées, d’autres voient le jour.
Pour certains, en effet, ce moment de confinement est l’occasion d’entamer un travail. Submergés par leurs angoisses, leurs peurs, leurs tensions, ils ont besoin d’être accueillis et accompagnés durant cette période si spéciale.
Et puis il y a ceux qui manquaient de temps jusqu’ici et trouvent l’opportunité d’enfin se poser pour prendre soin de leurs maux.
La Visio, qu’est-ce que ça change ?
Après nous être entretenus pour échanger sur les détails techniques : horaire, support technique, matériel (une chaise) … nous voilà à l’heure « H » chacun devant notre écran.
Déjà, un échange a eu lieu.
Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi, sans jamais avoir rencontré votre interlocuteur auparavant, le courant est passé (ou pas !) très vite ?
En réalité, lors d’un échange, les mots ne comptent que pour 7% de la communication.
Posture, élocution, ton et rythme de voix, regard, gestuelle… sont des éléments qui en disent bien plus long sur les intentions et les émotions de chacun. Et tout ceci reste bien accessible en visio !
En visio, nous sommes l’un face à l’autre, peut-être même plus en intimité d’une certaine façon. Chacun chez soi, mais distanciés seulement par un clavier.
La crainte de parler en même temps, lors des éventuels petits décalages techniques, nous conduit à être encore plus à l’écoute, plus attentifs encore à nos sensations corporelles, à nos émotions.
Et puis finalement, une fois le premier pas passé, on se rend compte que l’on passe vite outre l’écran.
Chacun s’adapte. Et on se concentre davantage sur l’essentiel encore.
S’offrir un espace personnel privilégié
Le confinement peut poser certaines problématiques comme celle de trouver quelqu’un à qui parler en profondeur, à cœur ouvert, ce qui est très précieux. Précieux, que l’on vive seul/e ou à plusieurs…
La visio…une opportunité?
Certains de mes consultants n’envisagent pas de faire sans. Ils ont entrepris un travail pour apprendre à mieux se connaitre, mieux connaitre leurs fonctionnements, et retrouver un équilibre. Et cela leur est d’autant plus nécessaire en ce moment.
Poursuivre son apprentissage sophrologique en télé-séance permet de continuer à « rentabiliser » les efforts déjà entrepris, de prendre du recul, et de sortir, au moins psychologiquement, du confinement, l’espace d’une séance. Une sorte de « soupape de décompression » !
La visio n’est pas forcément un outil par défaut, mais peut aussi être une façon de consulter. C’était d’ailleurs déjà le cas pour certaines personnes qui me faisaient particulièrement confiance et voulaient absolument travailler avec moi, mais habitaient/habitent d’autres régions.
J’ai moi-même bénéficié de coaching de la part de Canadiens par exemple. Inutile de vous dire que je n’allais pas me rendre à Québec chaque semaine ! Mais c’était leur compétence qui m’attirait et pas celle d’un autre, fut-il plus proche de chez moi.
Pas mieux ni moins bien qu’une séance en cabinet, juste une possibilité de répondre effectivement et concrètement à un besoin avéré.
Le travail des séances de sophrologie n’est pas moins efficace. Les connaissances et pratiques transmises n’ont pas moins de valeur.
Et le lieu « thérapeutique » dans tout ça ?…
Oui mais… et l’Humain dans tout ça ?
A toute circonstance il faut savoir accueillir et s’adapter parfois.
Peut-être est-il bon que chacun s’interroge avant tout sur ses besoins réels et essentiels.
Et puis, les séances de sophrologie sont avant tout un réapprentissage de l’écoute intérieure. Ici, il ne s’agit pas de massages…
Un cabinet est un endroit neutre, extérieur, où l’on prend l’habitude de venir se déposer autrement.
Et la sophrologie caycédienne, du nom de son créateur, est une méthode où l’on s’habitue à beaucoup travailler chez soi et même un peu partout.
Le lieu de pratique et d’introspection peut néanmoins être important pour certains. Le décor joue un rôle non négligeable et il s’inscrit dans un rituel. C’est l’heure de la reprise en main pour soi.
Mais travaillant depuis mon bureau, où j’ai d’ailleurs consulté physiquement autrefois, chacun peut finir par y trouver un décor qui deviendra tout aussi familier et réconfortant.
Le confinement peut même obliger à s’adapter jusqu’au bout.
Dans certains cas, il peut m’arriver de proposer des séances tardives ou le week-end, lorsque les enfants sont couchés ou que le conjoint est disponible pour les garder.
Le manque d’intimité peut s’infiltrer partout, c’est sûr, je l’ai déjà évoqué. Et la voiture peut alors se révéler une solution. Une sorte de « cocon » extérieur pour n’être ni dérangé, ni entendu… Et certains de mes consultants savent qu’à certains moments de ma vie, j’ai pu pratiquer dans ma voiture, comme dans les toilettes de mon entreprise.
Mais quoiqu’il en soit, pas d’inquiétude pour ceux qui préfèrent encore mettre leur travail en stand by. Quelques mois n’entraveront pas les bénéfices acquis, s’ils poursuivent régulièrement leurs entraînements.
Encore une fois, il est bon que chacun sache clairement ce qu’il veut, auquel cas tout faux-fuyant se volatilise.
Se lancer dans un travail sophrologique à distance, durant le confinement : possible ou pas ?
Apprendre depuis chez soi, sans avoir à se déplacer, est soulageant pour certaines personnes.
Plutôt que de courir dès la sortie du travail, ou à l’heure du déjeuner, puis perdre du temps dans les transports, ici on gagne en confort !
Bien sûr, cela demande une certaine ouverture d’esprit.
Le premier entretien n’est pas toujours facile et demande un peu de courage. Et par écran interposé, que va-t-il en être ?
Pas de panique, en visio ou en présentiel, c’est toujours comme une sorte de « test » pour voir si le fonctionnement général vous convient. Et là vous avez l’avantage de choisir la sécurité de votre environnement.
Concrètement, je vais dire quoi ?
Pas d’inquiétude non plus, tout bon sophrologue saura vous mettre rapidement à l’aise et vous poser quelques questions pour lancer l’échange si besoin.
Enfin, démarrer un travail demande peut-être une disponibilité d’esprit qu’on n’a pas forcément en ce moment… Un travail reste un moyen de se projeter dans un avenir, que l’on peut craindre aujourd’hui.
Alors justement, la sophrologie est là pour nous apprendre à faire face à notre réalité, quelle qu’elle soit, avec plus de confiance et d’espoir !
Actuellement, les appels concernent massivement des crises d’angoisses, de stress, et leurs conséquences sur le sommeil …, ainsi que les conflits larvés, jusque-là jugulés par la vie quotidienne, et qui éclatent durant le confinement. Par ailleurs, les troubles qui risquent d’émerger à l’issue du confinement, seront plutôt de l’ordre de l’hypocondrie, la nosophobie, voire l’agoraphobie.
Heureusement, des méthodes simples, naturelles et efficaces sont là pour vous aider, si vous voulez renforcer votre Bien-Être et êtes décidés à faire ce qui est nécessaire pour cela
La Sophrologie Caycédienne
La sophrologie permet de gérer le stress, mais également les crises de panique et d’angoisse.
Ces épisodes peuvent s’avérer inquiétant sur le moment. Ils se manifestent notamment par des palpitations, des sueurs froides, des sensations de vertige, des peurs de catastrophes (comme un infarctus, un AVC…), des tremblements, … Ces crises surviennent en outre souvent de façon brutale et sans raison apparente.
Mais, même aiguës, elles peuvent être enrayées grâce à des exercices de sophrologie.
Quant à la jugulation de l’hypochondrie, par exemple, je vous laisse avec l’histoire de Léa qui a réussi à dépasser son mal à l’aide de la sophrologie :
Cliquez ici pour lire l’article
La sophrologie se pratique aussi au quotidien pour tout simplement pour renforcer sa bonne santé, son équilibre et son savoir être.
Les plus grands freins à son succès sont le manque de patience, de persévérance et de responsabilité de soi vis-à-vis de soi-même. Au-delà, beaucoup de choses sont possibles !
Il s’agit de faire un choix, ferme, d’investissement sur soi et peu importe la forme concrète que prend la séance d’apprentissage, visio ou pas, c’est votre mise en pratique qui compte.
lvie Ducattillon
