Ce matin j’ai eu une vision, mais rassurez-vous, je n’avais rien bu, ni fumé avant 😉 juste un merveilleux symbole : celui d’une mosaïque animée…
Celle-ci avait le potentiel de se révéler absolument et totalement sublime.
Tout était en mouvement, et chaque pièce évoluait suivant l’orchestration d’une animation harmonieuse, fabuleusement étonnante : une sorte de valse perpétuelle, en constante expansion …
Tout se transformait ensemble, dans un accord parfait, chaque pièce par rapport aux autres. Aucune ne cherchait à sortir du lot, tout en prenant pleinement sa mesure.
Tout était à sa juste place, dans une danse qui rythmait le tout, chacune acceptant sa différence, son unicité, étant et rayonnant tout simplement là où elle était avec ce qu’elle était…
Et je ne pouvais qu’admirer la beauté de l’ensemble avec délice et émerveillement.
Puis la mosaïque pris un tout autre visage, celui d’un grand chaos.
Plusieurs pièces voulaient être à une place choisie par elles, sans respect du rythme global.
Certaines cherchaient à ressortir et dépasser en se projetant au-dessus, tandis que d’autres se minimisaient en s’enfonçant profond…
Quelques se gonflaient cherchant à s’élargir, quitte à écraser les autres, quand bien même leur nature aurait été de sublimer un détail.
Bref, au final, plus de ballet, ni de grâce, seulement un tragique chambardement !
J’ai vite compris que je pouvais rapprocher cette vision de l’ordre dans l’Univers et dans notre monde.
Et inutile de montrer quiconque du doigt, nous sommes tous concernés, tous responsables de la façon dont nous nous positionnons en tant que pièce de la grande mosaïque que nous formons, ici, tous ensemble.
A nous d’oser nous regarder en face, en toute authenticité, d’oser observer les chaos que nous provoquons, consciemment ou inconsciemment.
A nous d’avoir le courage de nous repositionner à l’écoute de l’ordonnancement de cette magnifique mosaïque que nous pouvons composer, et composerons – quoiqu’il en soit, j’en suis certaine – un jour tous ensemble, plutôt que suivre nos Ego.
Mais alors pourquoi tarder ? Pourquoi continuer à souffrir et nous entrechoquer quand il suffit de se mettre à l’écoute du diapason et de suivre le rythme qu’il nous propose à chaque seconde ?
Sans doute encore une question de présence à soi et de conscience…
Mais nous pouvons chacun, dès aujourd’hui, commencer à nous lover à l’intérieur de nous pour venir écouter et suivre notre mesure.
Et vous constaterez par vous-même, très vite, comme cela rend déjà tellement plus heureux.
lvie Ducattillon
