Lâcher-prise et danser avec la vie

La physique quantique et notre monde, énergétique

Lacher prise et danser avec la vie…

Selon la physique quantique, cette sciences de l’infiniment petit qui nous fait faire des bonds en termes de compréhensions aujourd’hui,  notre monde matériel est, à la fois et en même temps, corpusculaire et ondulatoire.

Au “quantique” de la particule, on n’est pas sûr de son existence. On peut seulement prédire la tendance de son existence, par probabilités. Car, en effet, une particule de matière ordinaire existe à la fois dans plusieurs dimensions espace-temps en même temps, avec un échange instantané d’informations.

Il ne s’agit pas là de science-fiction mais bien de la réalité de phénomènes d’instantanéités, au-delà du visible. En dessous du niveau des particules, la matière physique n’est en réalité que de la matière « informationnelle”. Et cette “matière” faite d’informations réagit selon la longueur d’onde émise par notre psyché, soit nos pensées.

Nous sommes au cœur d’un vaste champ informationnel avec lequel nous interagissons…

En 2008  Lynne Mac Taggart, célèbre journaliste scientifique américaine qui se consacre à l’étude de la conscience humaine, a publié un ouvrage intitulé “La science de l’intention”. Elle y démontre, expériences et données scientifiques à l’appui, que la pensée dirigée ne serait pas une simple croyance et pourrait bien influencer la réalité…

 Ainsi quotidiennement mettons-nous en action les lois de la physique quantique, sans le savoir. Lorsque nous émettons colère, peur, joie,…  au rythme de nos pensées nous développons un champ de « matière psychique ».

“Et le Verbe se fait Chair…”

Nos pensées profondes, répétées, soutenues par nos émotions, créent notre réalité immédiate en influençant nos paroles et nos actions.

 La vision psychanalytique

Par ailleurs, la psychanalyse développe le principe suivant lequel une idée qui se présente à notre esprit n’est pas arbitraire et repose sur un antécédent, à déterminer.

Le médecin neurologue et fondateur de la psychanalyse Sigmund Freud affirme que la présence de l’inconscient, et l’influence de celui-ci, empêche l’Homme d’agir librement. Ainsi, l’être humain n’aurait pas de vraie liberté, tant qu’il ne s’est pas libéré des mailles de ses conditionnements..

On sait que l’interprétation du vécu de notre enfance et d’événements forts dans notre vie marquent notre conscient et notre inconscient, et influencent profondément nos pensées, nos paroles et nos actes…

Ma vision aujourd’hui est donc que, ce que je vis est le reflet de mes croyances et mon état d’être du moment…

La réalité de mes pensées: lacher prise

Or, ces dernières semaines, me concernant, les reports de rendez-vous et les annulations se multiplient… Alors, je me suis demandée pourquoi je m’attirais cela, alors que jusqu’ici tout allait bien.

Trois réponses me sont montées assez vite. Parmi celles-ci, il y a le fait que je veux tellement améliorer mon résultat, et dans un temps donné… que cela provoque l’effet inverse…

Effectivement, demander une évolution équivaut à déclarer qu' »aujourd’hui n’est pas assez ». Qu’aujourd’hui, « je ne suis pas satisfaite » et que « je manque ». Voilà l’information énergétique réelle qui se dégage de moi et que je clame en fait, à mon insu.

Et comme mon taux vibratoire est assez « élevé », (je le travaille tous les jours 🙂 ), le retour est rapide.

C’est électro-magnétique !

Lâcher l’importance

Avez-vous déjà remarqué que, bien souvent, lorsque l’on cherche à nous vendre quelque chose, plus la personne insiste, plus cela renforce notre résistance, plus nous sommes appeler à refuser sa proposition ?

La force de l’obstination ne fait, bien souvent, que renforcer celle de l’opposition.

L’idée portée ici est celle de l’importance. Plus nous mettons d’emphase et rendons une demande importante, avec puissance, plus elle s’éloigne de nous.

C’est ce que j’appelle : le « double effet kiss cool ». Ici non seulement nous clamons le manque, mais en l’amplifiant considérablement avec notre exigence, notre entêtement.

A l’image d’un enfant capricieux qui veut que la Vie se comporte comme il veut, quand il veut !…

Prises de conscience

J’ai pris conscience que, ces derniers temps, j’ai surtout posé des actions à partir d’un espace intérieur d’insatisfaction. De « pas assez » qui veut des résultats positifs rapides pour se rassurer. Un état intérieur, une vibration d’ingratitude.

C’est ici qu’arrive la notion de lâcher-prise, y compris devant la perspective de résultats potentiellement différents.

Lâcher-prise sur le résultat : oui, mais comment faire ? 

J’ai lancé mon intention, mes graines. Puis j’ai fait la liste des actions que je pouvais mettre en place, cette fois-ci avec le cœur, dans la joie; pour faire pleinement ma part, avec confiance.

Et le reste ne m’appartient plus.

Agir et rester confiant

Seul le meilleur en sortira, voilà l’état d’être que je cultive. Je suis prête à suivre ce que la Vie me proposera. Et je reste, bien sûr, à l’écoute de tout ce que ce qui se vit en moi et autour de moi, pour m’ajuster le cas échéant.

Car il s’agit pour moi d’une Danse avec la Vie, qui sait orchestrer mieux que moi ce qui est juste pour l’harmonie générale.

Faire chacun ce que l’on veut, comme on veut, quand on veut, sans tenir compte du Tout n’aboutit-il pas au chaos ? un beau terrain d’apprentissage de notre Humanité…

Accepter

Et j’accepte que le « meilleur » ne soit pas forcément ce que je veux, tel que je le veux, ou à la date que je veux.

Je sais seulement que, quoi que ce soit, ce à quoi j’aboutirai sera forcément le meilleur, pour moi et le monde. Même si cela signifie que je doive ré-orienter mon activité, partiellement ou totalement.

De mon côté, j’ai lancé mon intention. J’ai fait activement ma part. Et je suis prête à accueillir les fruits, quels qu’ils soient, sans déception car ils seront assurément à mon goût.

Mon expérience de vie

Et de façon empirique :

– Chaque fois que c’était aligné, j’ai réussi. Souvent même, bien au-delà de mes attentes.

– Dans le cas contraire c’était qu’il y avait un enseignement à tirer, qu’il n’était pas encore l’heure ou que mon désir n’était pas dans l’axe de mes valeurs profondes. C’était donc d’une occasion de me repositionner pour le meilleur.

Il s’agit, selon moi, d’apprendre à manier persévérance et adaptation, tout en demeurant à l’écoute de l’élan de vie qui nous porte intérieurement.

Si cet article vous a plu et si vous en sentez l’élan, n’hésitez pas à le partager à qui il pourrait être utile. Et vous me donnerez ainsi un petit coup de pouce 😉

Sylvie Ducattillon

Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner

06.89.60.12.99 – à Toulouse et Foix