L’importance du silence…?
Tout le monde a déjà fait l’expérience de faire face à une tempête du mental qui nous emporte, nous empêche de nous concentrer et peut même perturber notre sommeil…
De nombreuses idées négatives, douloureuses nous assaillent alors avec violence. Et la direction à suivre, pour nous libérer, nous échappe.
Cela peut se produire après une expérience forte : la perte d’un emploi, une rupture affective, un deuil, … ou parce que nous restons figés depuis un certain temps dans une situation, une émotion qui ne nous convient pas, mais sans rien faire pour changer.
Comment alors, retrouver la Paix ?
Il est important de réaliser que nous ne sommes pas seulement un corps avec des pensées… Il y a aussi une force de Vie en nous, une Âme. Et lorsque ce principe vital ne nous anime plus, c’est la mort !
Pourtant, quelle place accordons-nous à cette part de nous dans notre vie ?
Sur quoi nous concentrons-nous le plus au quotidien :
- Nos avoirs, notre travail, notre argent, notre maison…?
- Ou les besoins de notre Âme ?
Nous plaçons nous régulièrement à son écoute ?
Que nous invite-t-elle à faire ?…
Car, c’est elle qui détient le vrai pouvoir en nous ! Il nous faut le réaliser, sinon c’est le monde à l’envers… Tiens, tiens…
Savoir se poser et faire silence, pour mieux l’entendre…là réside l’importance du silence.
Pour mieux faire taire, durant quelques instants, ce mental si bruyant et si volubile. Lâcher ces bla-bla incessants, conditionnés surtout à se focaliser sur le passé, le futur, les limites…
Nous vivons la plupart du temps à la fois assujettis et envoûtés par nos mots, ceux-là même qui engendrent nos émotions.
Nombreux sont ceux qui, lorsqu’ils sont seuls, vont allumer la télé ou la radio seulement pour mettre un fond sonore, afin de camoufler le malaise qu’ils ressentent, combler cette illusion de vide qui n’est en fait qu’un trop plein de pensées inconfortables.
Du bruit encore à l’extérieur pour mieux masquer le brouhaha intérieur, et éviter de prendre conscience de la médiocre qualité relationnelle que l’on s’accorde à soi-même, et du flot ininterrompu de notre discours intérieur rarement serein ou constructif.
Être à l’écoute fait peur, tout comme le silence…
Pourtant, le vrai silence est loin d’être quelque chose d’inconfortable, même s’il se peut qu’au préalable nous l’appréhendions ainsi. Par manque d’habitude, d’apprivoisement…
Dans un premier temps se poser, bien à l’abri depuis nos sensations corporelles agréables ou le mouvement de notre respiration…, et écouter en soi va nous permettre de venir observer la tempête mentale de surface, pour accéder à ce qui se dit, sans nous juger mais sans non plus forcément croire ce qui se dit. C’est ici que nous pourrons faire œuvre de lucidité, de discernement, de conscience.
Une espèce de face à face, peut-être un peu déroutant lorsque l’on commence, et au cours duquel on accueille les pensées mais sans s’y accrocher, ni les suivre…
Juste laisser passer comme on observerait les mouvements de l’orage qui passe, dans la plus grande neutralité possible.
C’est dans cette profondeur, calme et paisible, que l’on peut alors arriver à toucher du doigt cette autre facette de nous-même.
Faire silence, pour reprendre contact peu à peu avec notre essence, retrouver cet endroit sûr, serein et sécurisant.
Alors, très présent/e à l’instant, dans l’ici et maintenant, l’éclaircie se révèle. L’apaisement et la confiance montent avec une conviction, celle de ce que nous devons faire ou comprendre…
Et si elle ne vient pas de suite, une fois calmé/e, sans doute sentirons-nous qu’il existe un moyen, une compréhension qui va nous être révélé au meilleur moment pour nous.
Ce dont nous avons le plus besoin n’est peut-être pas de résoudre tous nos problèmes et tracas absolument de suite, mais plutôt de trouver un moyen de nous réconforter en nous demandant, à cet instant précis, de quoi nous avons le plus besoin.
Et une fois que nous avons ressenti ce qui pouvait le plus nous faire de bien dans l’immédiat, alors sans attendre accordons-nous de réaliser ce qui est monté.
A petites doses, jour après jour, je nous invite à venir mettre un peu de silence dans nos vies, juste pour laisser notre Âme respirer un peu et nous guider, en instaurant une routine de :
- 3 minutes chaque jour
- Ou 1 minute au début de chaque nouvelle activité dans la journée
- Ou encore en faisant notre sophro quotidienne.
Une fois apprivoisé, le silence apaise. Il diminue l’anxiété, car nous nous sentons plus connecté à nous-même, et accroit notre intuition et notre sensibilité: l’importance du silence!
L’écologie du silence ne coûte rien mais elle rapporte gros 😉