Connaissez-vous l’incroyable histoire du Bouddha d’or ?
Elle commence dans les années 30. Un vieux temple, situé dans un quartier de Bangkok, doit être détruit afin de pouvoir aménager les berges du fleuve Chao Praya.
Or ce temple abritait une statue de Bouddha, une immense statue en stuc doré !
Elle était si grande que les responsables du monastère ne savaient pas quoi en faire… En effet, toutes les représentations de Bouddha étant vénérées en Thaïlande, ils ne pouvaient pas la détruire.
Ils décidèrent donc de la déplacer provisoirement dans un petit temple voisin.
Mais comme celui-ci ne disposait pas de bâtiment assez grand pour l’accueillir, la statue fut installée à l’extérieur, protégée seulement d’un petit toit fait de tôles ondulées.
C’est 20 ans plus tard que les moines décidèrent finalement de construire un nouveau bâtiment pour l’y placer à l’abri des intempéries.
Lors de son déplacement, d’infinies précautions furent prises mais, malencontreusement, l’un des câbles de la grue céda au moment du transfert. Et la statue tomba brutalement sur le sol, s’échouant dans la boue.
C’est alors qu’un violent orage se déchaîna sur la ville, tandis que les moines et les ouvriers désertaient le lieu pour se mettre à l’abri.
Le lendemain, le responsable du temple revint examiner la statue. Il se mit alors à essuyer les traces de boue. Et, se faisant, il remarqua une fissure qui laissait apparaître une lueur dorée…
C’est ainsi que l’on découvrit une magnifique statue en or massif, sous le stuc !
Des historiens pensent que, plusieurs siècles avant cette découverte, tandis que l’armée birmane s’apprêtait à envahir la Thaïlande, les moines de l’époque avaient dû recouvrir leur précieux Bouddha d’Or d’une couche de stuc, afin de protéger ce trésor des pilleurs birmans.
Et il est fort probable que, si le subterfuge avait pu être gardé si longtemps jusqu’à en être oublié, c’est certainement parce que les Birmans avaient massacré tous les moines qui connaissaient ce secret.
Si je vous partage cette histoire, c’est qu’elle m’a été présentée lors de ma formation en Sophrologie Caycédienne, comme une métaphore que j’utilise à mon tour, pour inviter chacun.e à laisser émerger son Bouddha d’Or.
La pratique de la sophrologie permet de laisser tomber les brumes qui nous embuent, pour laisser émerger le plus beau de nous.
Ne me croyez pas, essayez vraiment et constatez par vous-même.