A quel stade de l’existence en sommes-nous ?

Connaissance de soi
bain de mer

Où en sommes nous…?

Tout comme les animaux et les végétaux, les Êtres humains passent par différentes étapes de développement que je vais caractériser aujourd’hui, certes de façon grossière et caricaturale, au travers de 3 stades de comportement :

  1. L’enfance
  2. L’adolescence
  3. L’adulte

Si l’enfant se montre globalement soumis de par sa condition physique et d’apprenant de ce monde, l’adolescent va, lui, pouvoir se montrer plus facilement rebelle. Mais ces deux modes d’agissement sont toujours en lien avec le modèle de référence : les parents.

La phase adulte sera celle de l’émancipation, de la liberté, du libre choix.

Mais est-ce bien ce que nous vivons réellement ?

Sommes-nous vraiment libres et souverains une fois dits « adultes » ?

 

Comme je l’ai déjà maintes fois évoqué, chacun de nous arrive dans sa famille comme un disque vierge, une sorte de pâte à modeler, qui s’imprime, se façonne au travers les transmissions qui nous sont octroyées.

Transmissions de visions, de croyances, de mémoires familiales sur nous, les autres, le monde, la vie…

Puis nous existons, porteurs de ces informations qui gèrent toutes nos interprétations, tous nos comportements, mais sans jamais, ou presque, nous interroger, sans rien remettre – ou si peu – en question.

Et nous vivons, nous réagissons face aux évènements, au monde, à partir de cette matrice qui nous est propre, convaincu/e que c’est « la » vérité.

D’ailleurs notre modèle relationnel, si nous voulons bien observer, n’est-il pas essentiellement bâti sur le: « j’ai raison et l’autre a tort et ne comprend rien ! » ? Comme je l’ai mentionné dans mon précédent article, nous vivons nos rapports humains comme des rapports de force dès que nous sommes en désaccord. Et nous honorons inconsciemment la compétition plutôt que l’écoute et le respect.

Mais est-ce que nos pensées, notre vision du monde sont vraiment les nôtres ?

Par ailleurs, nous arrivons au monde dans une certaine société, une certaine époque dont nous héritons également de lois, de traditions.

Naitre en terre esquimaude ou africaine ou européenne implique bien des comportements différents.

Ici encore nous ne remettons pas souvent en cause le fait de prendre un petit-déjeuner sucré ou salé, ou encore de manger trois fois par jour.

Lorsque nous sommes malades, nous prenons des médicaments pour éliminer les symptômes, sans même songer un instant à nous poser de questions sur les véritables causes de notre problème.

Dans notre société, nous devons plutôt vivre en couple et avoir des enfants pour appartenir à la norme, mais sans nous demander si cela nous convient réellement, profondément.

Qu’est-ce que je veux vraiment ? De quoi ai-je véritablement besoin ? Qu’est-ce qui me rendrait plus vivant/e ? sont des questions que nous ne prenons pas vraiment le temps de nous poser, ou que nous avons du mal à assumer.

 

Enfin, nous sommes également habités par l’inconscient collectif, celui de toute l’Humanité. Des fonctionnements communs et partagés par tous les Humains quels que soient les époques et les lieux…

Ainsi nous nous considérons fondamentalement comme des êtres « petits », « fragiles », en proie à de grands dangers, « séparés » les uns des autres, etc…

Or, tous ces schémas qui constituent une bonne part de notre personnalité, consciente et inconsciente, nous empêchent de prendre contact avec notre véritable nature.

Le but de notre existence nous semble être de fonder une famille, d’acheter une maison, de travailler et partir en vacances… quand nous rêvions, enfant, de voyages à travers le monde…

Tous ces systèmes nous enlisent. Et nous passons à côté de nous.

Nous ressentons beaucoup de mal-être, notre essence de vie souffre.

Il ne viendrait à personne l’idée de planter du thym et du romarin dans des sous-bois. Adeptes de soleil, de chaleur et d’un sol bien drainé, plutôt sec et pauvre, elles dépériraient.  Et pourtant c’est bien souvent ce que nous nous comportons avec nous-même.

 

Que sommes-nous venus vraiment faire ici ?

Qui sommes-nous véritablement ?

Où en sommes nous de notre évolution…?

Des questions que certains se posent parfois dans leur vie, mais souvent en les balayant bien vite d’un revers de la main…

Pourtant, tant que nous ne sommes pas présents, en conscience, à nous-même nous fonctionnons comme des automates, complètement téléguidés.

Sans plus de contact avec nous-même, notre éducation, notre société, notre humanité nous en éloignant peu à peu dans notre toute petite-enfance, nous nous sentons, souvent ou parfois, « vides » et en souffrance.

Et, encore une fois, savoir le système ne sert à rien, si nous ne nous autorisons pas l’expérience concrète de prendre place en responsabilité, de reprendre notre pouvoir pour devenir un adulte souverain.

Mais pourquoi si peu d’actions ?

L’une des plus grandes peurs de l’Être Humain est l’exclusion, le rejet.

Certes, autrefois, l’exil nous valait la mort, exposé/e seul/e aux bêtes sauvages. Mais ce temps est révolu.

Aujourd’hui nous nourrissons un besoin d’appartenance maladif, comme des adolescents qui ne veulent pas être écartés du groupe. Et nous nous oublions pour nous conformer, pour ne pas être marginalisés, pour répondre aux regards extérieurs.

 

Parmi les autres résistances, je peux aussi citer le goût pour l’insouciance, c’est moins fatiguant de ne pas voir… Combien de fois me suis-je dit « mais pourquoi est-ce que j’ai voulu voir ?… ». C’est si peu confortable !

Et puis, on peut aussi choisir de se résigner, de se soumettre : « A quoi bon, c’est ainsi… Je n’y peux rien… » et ne pas vouloir considérer que nous ne sommes pas né/e ainsi mais que nous le sommes devenu/e dans nos premières années de vie.

Nous pouvons, si nous le voulons, dépasser ces freins.

La souffrance, le mal-être, nous appellent à dépasser ces limitations que nous nourrissons au quotidien, par ignorance et inconscience.

Nous vivons dans un UNI-vers mais nous fonctionnons comme si nous étions séparés, divisés les uns des autres, à commencer de nous-même.

C’est à nous de faire le choix courageux et mature, d’oser emprunter le chemin pour retrouver notre liberté de nous positionner en cohérence avec qui nous sommes vraiment.

C’est cet acte adulte seul qui rend heureux.

Et non l’achat de la montre X avant 40 ans !

Accéder à cela est un processus, un chemin.

Pour nous sortir de l’aveuglement, de ce sommeil de la Conscience :

  • savoir intellectuellement ne suffit pas pour nous retrouver, pour retrouver la Paix et l’Harmonie intérieure.
  • et ce ne sont pas 2 séances de la méthode Y qui règleront les choses pour nous. Seul l’enfant cherche encore à se faire prendre en charge.
  • la colère, l’accusation adolescente du système extérieur ne mèneront nulle part, quant à elles.

Alors invitons-nous au voyage… l’époque y est merveilleusement propice.

Allons à la découverte de nous, révélons nos couches de conditionnement pour retrouver notre Soi profond.

Il n’a jamais été aussi près.

Il n’attend que nous.

Nous pouvons en faire les premières expériences pour connaitre plus d’épanouissement et nous conduire alors, collectivement, vers une société certainement plus saine et plus équilibrée.

Telle est invitation à laquelle je vous fais aujourd’hui.

 

SyLogo Sylvie Ducattillon Sophrologue Toulouse et Foixlvie Ducattillon

Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner

06.89.60.12.99 – à Toulouse, à Foix et en ligne

 

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