La loi de cause à effet:

Lorsque le jardinier plante des graines de carottes, puis récolte des carottes, nul ne s’étonne.

Et s’il plante des pieds de tomates et ramasse de délicieux fruits mûrs et juteux, idem.

On appelle cela la loi de cause à effet : « je récolte ce que j’ai semé ».

Et chacun trouve cela normal.

Pourtant lorsque apparaît la maladie après avoir consommé n’importe quoi à répétition, après avoir malmené notre temps de sommeil et notre corps un temps certain, après avoir cultivé la rancœur, les tensions, les colères des années durant… on trouve cela injuste !?!

Le concept de causalité est au cœur des traditions philosophiques depuis des siècles.

Pourtant, combien de fois ai-je entendu des phrases telles que :

  • Qu’ai-je pu faire au Bon Dieu pour qu’il m’envoie de tels maux ?
  • Ce n’est pas juste ce qui arrive !
  • On dit que l’on récolte ce que l’on sème, mais je n’ai jamais fait de mal à personne !?

Mais pourquoi est-ce si difficile d’ouvrir les yeux sur le fait que nous récoltons toujours ce que nous avons semé ? sur le fait, y compris, de concevoir que nos pensées sont des informations qui, présentées à notre cerveau, engendrent, à la vitesse de la lumière, des réactions du corps et des émotions…

 

Notre ego qui ne veut pas que nous voyions la réalité en face, telle qu’elle est. Il préfère croire que c’est la faute des autres, du mauvais œil, ou de pas de chance… si ça ne va pas comme nous le voulons dans notre vie.

C’est plus simple d’être « victime » et pas impliqué/e.

 

Par ailleurs, nous avons ce goût, cette culture – puisqu’il s’agit d’une éducation – à nous accrocher à nos malheurs, nos problèmes et à cultiver la plainte.

Et nous vivons nos rapports humains comme des rapports de force, dès que nous sommes en désaccord. Nous honorons la compétition plutôt que la recherche de la mutualisation, en complémentarité, dans l’écoute et le respect.

Nous nous arc boutons sur de la méfiance dès que le nouveau apparait. Nous nous montrons plus vif au repli plutôt qu’à l’ouverture…

Mais nos réactions ne sont pas notre nature.

Nous sommes conditionnés à nous déresponsabiliser de ce qui nous arrive plutôt que d’apprendre à nous connaitre et de reprendre notre pouvoir de nous transformer et de nous enchanter d’être en vie.

La loi de cause à effet…

Aujourd’hui, si nul ne s’étonne que fumer a de fortes chances de provoquer un cancer de la gorge ou des poumons, en France l’influence du lien corps-esprit est encore fort méconnu.

Pourtant qui n’a pas vérifié qu’en temps de stress, de colère, de frustration ou de joie… son corps réagit par des tensions, des nœuds, de la chaleur, de la dilatation, des tremblements… ?

Et l’on s’étonne ensuite que nos pensées ineptes répétées, engendrant des réactions réitérées sur des années ou avec intensité, conduisent à des usures ?…

On s’étonne d’un problème à l’estomac après des années de colère intériorisée et de stress…, de l’épuisement des reins après des années de peur et d’angoisse ?…

Ici, c’est moi qui m’étonne: c’est la loi de cause à effet!

 

Je ne suis moi-même pas parfaite.

Je n’ai certes pas toujours été exemplaire tout au long de ma vie, et aujourd’hui encore, dans la qualité des soins que j’ai pu et je peux apporter à mon corps, à mes pensées, à mon âme…

Je n’ai vraiment aucune leçon à donner à quiconque.

Mais je n’ignore pas ma responsabilité de moi à moi.

Et mon objet, au travers mes articles, est de partager simplement des compréhensions que je tâche, en tant qu’Humaine, d’intégrer au mieux dans ma vie pour être la plus congruente possible, et surtout plus heureuse.

Sachant qu’il n’est jamais trop tard !

 

Nous sommes responsables de notre véhicule sur Terre (tout comme de notre vie) :

  • Par les soins que nous lui apportons directement
  • Mais aussi par la qualité des pensées et émotions que nous entretenons au quotidien et qui ne sont donc pas neutres pour notre corps, surtout si nous avons coutume de nous montrer régulièrement colérique, stressé, rancunier, critique, angoissé…

 

« On dit que l’on récolte ce que l’on sème mais je n’ai jamais mal agi avec personne, alors pourquoi m’arrive-t-il cela ? »…

Oui, mais que pense cette personne dans ses profondeurs ? Quelle rancœur ou colère entretient-elle ? Comment jugeait-elle ce qui se présentait à elle ?…

Il en est ainsi pour toute vie…

Mais, hélas, nous sommes vraiment bien peu conscients de ce que nous semons au plan psychique. Notre cerveau génèrerait entre 66 000 à 90 000 pensées par jour soit, à minima, 46 pensées par minute. Et nous n’en percevons que 2 à 6 pour les plus conscients, tant nous sommes entrainés à l’agitation…

Tout tourne en automatique à l’intérieur de nous… et plus de 80% de nos pensées d’aujourd’hui, sont les mêmes qu’hier, qu’avant-hier, etc.

Et nous récoltons ensuite ce que nous avons semé.

Le chercheur américain Joe Dispenza affirme volontiers que notre biologie, nos circuits neurologiques, notre chimie, nos états hormonaux et même notre expression génétique correspondent à ce que nous pensons, ce que nous faisons et ce que nous ressentons.

Malheureusement, dans notre société encore très archaïque, nous sommes inconscients à plus de 95% de ce qui se passe et vit en nous.

 

Nous agissons, ou plutôt réagissons, majoritairement sans présence, ni conscience.

Alors, c’est certain, nous semons sans nous rendre compte des graines que nous émettons, qui appartiennent pour une part à notre inconscient personnel et collectif. Et le Temps, notre agitation faisant œuvre d’écrans, nous ne faisons pas de liens, nous nous étonnons de nos maux, et blâmons la vie.

Voilà donc la raison pour laquelle nous devons souvent attendre de « récolter » pour vraiment pouvoir voir ce que nous générons.

Un « je ne veux plus le voir ! » très affirmatif peut conduire à des problèmes de vue. Mais jamais, pour le moment, l’ophtalmo ne nous demandera ce qui s’est passé dans notre vie au moment où notre vision a commencé à défaillir.

 

Nous récoltons ce que nous semons aussi bien au travers nos attitudes externes qu’internes.

Et celles-ci appartiennent bien souvent au passé, c’est du déjà pensé…

Or si connaitre les règles offre un avantage, c’est dans l’instant réside que la clef !

Le moment du pouvoir est toujours dans l’instant présent.

C’est là que nous pouvons opérer nos changements, chaque moment précis est une occasion de repartir à zéro.

C’est là que nous pouvons observer ce que nous sommes en train de semer.

 

Que nous le voulions ou non, cette loi de cause à effet agit en tout temps

…alors utilisons-là pour améliorer notre vie.

La Sophrologie telle qu’enseignée par son fondateur Alfonso Caycédo, ou la méditation de pleine conscience, par exemple, sont d’excellents outils pour nous aider à être davantage dans la présence et l’observation.

Ainsi nous nous retrouvons en capacité de pouvoir inverser ce qui ne nous convient pas, de semer donc récolter davantage selon nos souhaits profonds et non plus selon nos peurs.

Alors, qu’attendez-vous ?

C’est le meilleur moment 😉

Sur le plan collectif…

Compte tenu de la période que nous vivons actuellement, je voudrais ajouter que, même si nous sommes en train et allons probablement traverser encore des temps de turbulences, il y a déjà des perspectives de changement qui transparaissent et dont nous parlent peu les médias traditionnels, mais dans lesquels nous pouvons placer notre confiance.

Dans la Vie, tout est rythme et cycles. Et il n’y a rien de dramatique à cela. On voudrait nous le faire oublier…

Nous perdons peut-être quelque chose, mais c’est pour gagner autre chose. C’est nécessaire pour passer à un autre stade.

Alors, comme la mue du serpent est un phénomène naturel, comme la chrysalide caractérise un stade de développement pour le papillon, nous pouvons, comme le phœnix, renaitre de nos cendres.

Et je crois que nous pourrons alors sûrement reprendre notre envol avec plus de sens et de conscience.

Nous avons besoin de nous accueillir dans notre vulnérabilité, de cultiver la confiance dans la force de Vie, en nous et autour de nous, de développer une hygiène intérieure, d’agir en conscience pour récolter la Paix et le Bien-Être.

C’est une renaissance qui nous attend, si nous le voulons.

 

SyLogo Sylvie Ducattillon Sophrologue Toulouse et Foixlvie Ducattillon

Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner

06.89.60.12.99 – à Toulouse, à Foix et en ligne

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