Qu’est-ce que la réalité en fait ?

Sophrologie et Sagesse

Qu’est ce que la réalité…?

« En ce qui concerne la matière, nous avons eu tout faux ! Ce que nous avons appelé la matière est en réalité une énergie dont la vibration a été réduite à être imperceptible par les sens. Tous les êtres de matière vibrent à des niveaux particuliers. La nature « musicale » de la matière nucléaire, des atomes aux galaxies, est maintenant enfin reconnue par la science. ».

Albert Einstein.

« Aucun point n’est plus important que celui-ci : l’espace vide n’est pas vide. Il est le siège de la physique la plus violente. « 

John Archibald Wheeler, physicien américain connu pour ses importantes contributions à la physique nucléaire.

Ainsi tout, dans l’Univers, est énergie…

Les objets que nous tenons entre les mains, les aliments que nous consommons, l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons, … toute « matière » est constituée de grains de quelques centaines de milliardièmes de millimètre, les atomes.

Nous avons appris que la matière est faite de molécules, eux-mêmes composés d’atomes.

Toute ? Même notre corps, même le vivant ?…

La biologie constate effectivement qu’ici aussi tout est molécules, composées d’atomes. Et ces molécules et macromolécules (ADN) forment les cellules qui sont la base de la vie.

Ce sont les mêmes atomes que ceux présents dans la matière et l’espace, qui forment les cellules des êtres vivants, y compris nous, humains.

Or, depuis quelques années, les techniques évoluant et nous permettant d’aller toujours plus loin dans l’infiniment petit (comme l’infiniment grand d’ailleurs), il apparait à l’échelle des atomes, que l’électron n’est finalement pas une petite bille qui tourne autour de son noyau, comme on nous le représentait quand j’étais encore au Lycée en classe scientifique, mais une onde.

Et cette onde n’est manifestement pas localisée en un point précis, mais elle s’étale autour du noyau.

Et pas n’importe comment ! Elle prend la forme géométrique qui minimise son énergie globale…

Ce que nous appréhendons aujourd’hui avec nos sens comme de la matière n’est en réalité, selon certains physiciens quantiques d’aujourd’hui, qu’une sorte d’univers énergétique ondulatoire, vibratoire, intelligent.

Ainsi le vide ne serait pas du vide, mais un plein d’énergie.

C’est comme si tout n’était qu’un vaste champ énergétique ondulatoire cohérent, toujours en mouvement et porteur d’informations.

Comme j’ai entendu le dire Nassim Haramein, en espérant reformuler avec justesse : tout l’Univers est connecté à l’image d’un vaste océan dans lequel nous baignerions tous, et où toute forme nous apparaissant serait comme une turbidité de l’eau de cet océan…

Je vais faire ici un petit aparté.

Je ne suis absolument pas compétente pour juger la qualité des calculs mathématiques présentés par Nassim Haramein, personnage controversé par nombre de scientifiques. Mais le Paul Scherrer Institut a, semble-t-il, validé les équations qu’il a exposées, avec son équipe, sur la taille du rayon d’un proton.

Cela me porte à donner déjà un certain crédit à ses propos. Et cela devient tellement cohérent avec certaines sagesses et philosophies anciennes…

Et puis, le modèle de Bohr n’a-t-il pas été remis en question ? La science n’avance-t-elle pas sur des hypothèses de départ (ne l’oublions pas !) qui sont réfutées un peu plus tard au fil de nos avancées technologiques ?

N’est-il pas possible de voir l’ »humain » derrière ces scientifiques affirmatifs qui critiquent un autodidacte libre et non formaté conventionnellement, et sans d’ailleurs démontrer l’inverse à ce jour ?

Enfin, en 2017 lors d’une conférence, le physicien américain et prix Nobel de physique de 2004, Frank Wilczek déclarait lui-même : « Nous sommes les enfants de l’éther » ou encore « Nous sommes des êtres éthériques », autrement dit, nous sommes énergie !

Alors gardons l’esprit critique MAIS ouvert.

Tout n’est en définitive qu’un seul et unique vaste champ énergétique, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, nous disent les plus grands scientifiques.

Nos sens, nos perceptions actuelles nous leurrent !

Et comme disaient les grands sages : « Tout est illusion ! ».(Lisez aussi cet article)

Les mathématiques et la physique sont en train de rejoindre la sagesse ancestrale.

Cette énergie est le tissu de fond qui sous-tend tout, qui est tout, au travers les différentes formes apparentes.

Elle est Un et Pluriel à la fois.

En sachant d’ailleurs que ces formes sont bien différentes encore si on les observe du point de vue d’une mouche, d’un chat ou d’un Humain… A chacun son regard, à chacun les apparences qu’il appréhende selon ses filtres internes, selon la qualité des informations qu’il porte de façon propre à lui-même.

Et puisque tout est Un, on comprend alors que rien ne se perd. Que tout, qui est toujours le tout, ne fait que se transformer…

L’énergie est vie, elle est mouvement permanent, même si nos sens peu affinés n’appréhendent pas tout, à notre échelle.

C’est la permanence (de l’énergie de vie, de cohésion) de l’impermanence (des formes).

Nous vivons dans un monde dynamique, en changement constant. Et si, par exemple, nous ne réalisons nos rides qu’après quelques années, c’est pourtant jour après jour qu’elles s’impriment sur notre visage.

C’est là que l’on appréhende mieux, je crois, notre manque de réalisme et de sagesse à s’attendre que rien ne bouge jamais.

Nous nous attendons à ce qu’une chose, une situation ou une personne demeure, continue d’exister conformément à nos attentes, nos souhaits, quand sa véritable nature profonde est le changement.

Le monde est fluctuant. Tout est un état temporaire et harmonieux de cette énergie Un et multiformes à l’infini.

La Nature est dynamique.

Tout passe, voilà ce qui est, comme la vague qui émerge puis repart à l’océan.

Et la souffrance est d’autant plus grande que l’on est ignorant et inconscient.

Et la souffrance est d’autant plus grande que l’on est attaché/e, accroché/e à la forme.

Et la souffrance est d’autant plus grande que l’on envisage le néant, plutôt que le non-soi actuel et son changement d’apparence.

Et la souffrance demeure si ces compréhensions ne s’accompagnent pas d’une intégration vivancielle profonde et demeurent une information intellectuelle, donc superficielle.

On se rend compte qu’il est impossible qu’une chose disparaisse, au sens où elle n’existerait plus, au sens d’un retour au néant, dans la mesure où tout est un champ d’énergie unique.

Lorsque nous croyons avoir perdu quelque chose ou quelqu’un, ce n’est pas tellement qu’il a disparu du monde, mais que nous ne le percevons plus sous cette forme-là.

Lorsque l’on intègre que tout est énergie, au-delà de ce que nos sens actuels nous donnent à percevoir, on comprend plus directement l’impermanence de toute chose et que toutes les formes, les personnes, les relations sont temporaires.

L’illusion du contraire conduit à la souffrance. Plus on est attaché aux relations, aux conditions, à notre propre apparence sans tenir compte de leur nature transitoire dans la forme, plus on se trouve en difficulté d’accueillir ce qui est, le moment venu.

Et moins on goûte et savoure le moment présent…

Peut-être est-il temps d’adopter une vision plus large de nous, au-delà de nos personnalités, de notre mental et de nos formes…

  • Pour nous appréhender comme une partie de ce monde énergétique plutôt qu’une entité séparée; comme l’une des vagues de l’océan
  • Pour nous ouvrir et nous donner l’occasion de concevoir autrement le monde, les gens, les choses…

Alors… qu’est ce que la réalité?

Mais si savoir constitue un premier pas, sentir, ressentir procure une toute autre connaissance.

Le plus important est de faire cette expérience de ressentir, de nous ressentir relié/e, comme faisant partie du tout. C’est dans ce qui semble être notre chair ou nos cellules qu’une autre réalité peut et doit être éprouvée, perçue et intégrée.

La compréhension mentale, elle, n’est qu’une appréhension superficielle. Elle peut d’ailleurs conduire certains à des délires et des errements mentaux.

C’est l’expérimentation vivancielle qui compte, celle qu’ont fait les sages au travers les siècles sans savoir. Celle-là demande certes un certain travail, de la patience et de la persévérance. Mais elle est possible. De nombreuses personnes, sérieuses et bien ancrées, à l’heure actuelle en font la « saisissable » expérience.

De tous temps cela s’est produit, mais il semble qu’à l’heure actuelle ce soit davantage accessible… pourquoi ?...

Alors voilà sans doute un chemin que nous sommes, chacun, appelés à réaliser un jour, à notre rythme et en conscience.

J’espère avec cet article vous avoir conduit à réouvrir quelque peu votre regard, à prendre un peu de recul pour repenser autrement certaines choses. Et je vous souhaite une excellente semaine !

SyLogo Sylvie Ducattillon Sophrologue Toulouse et Foixlvie Ducattillon

Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner

06.89.60.12.99 – à Toulouse, à Foix et en ligne

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