Voulez-vous être heureuse ou avoir raison ?….

Connaissance de soi Sophrologie et Vie quotidienne

Voulez-vous connaitre l’une des grandes clés qui nourrit le bonheur au quotidien ?…

C’est tout simplement de : cesser de VOULOIR AVOIR RAISON !

Mais sans doute vous demandez vous ce que cela peut bien avoir à voir avec votre bonheur ?

Et bien, souvent, nous pensons, même inconsciemment, que l’une des facettes du bonheur est d’obtenir la reconnaissance, l’approbation des autres ou, dit autrement, avoir raison.

D’ailleurs, lorsque les autres sont d’accord avec nous, ne nous sentons pas plus fort.es, plus important.es, comme soulagé.es quelque part ?…

 

« On a le choix dans notre vie entre être heureux et avoir raison » disait Marshall Rosenberg, le fondateur de la Communication Non Violente.

Or, nous sommes bien souvent à vouloir avoir raison et essayer de prouver à l’autre qu’il a tort, ou à se donner tort… et donner raison à l’autre… bien souvent sans en avoir vraiment conscience. Cherchant le plus souvent à convaincre… c’est-à-dire « vaincre le con qui est en face », comme nous le dit Thomas d’Ansembourg, autre sommité de la CNV, non sans une certaine poésie.

 

Avoir raison ou pas, voilà donc un thème central dans nos relations : relation à nous-même et relation avec les autres.

 

Et pour convaincre les autres que nous avons raison, nous sommes prêt.es à dépenser une énergie folle, et sans pour autant et en réalité rien obtenir en fin de compte.

En revanche colère, rage de vaincre, hostilité, peut-être même rancœur et haine sont montées et ont pris place en nous, vis-à-vis de ceux qui ne pensent pas comme nous.

Et l’on comprend que c’est là que l’on dit adieu au bonheur, non ?!…

 

J’avoue que, moi-même, lorsque j’ai entendu ces propos pour la première fois, j’ai été un peu abasourdie, car force était de constater en moi cette tendance à vouloir avoir raison, à vouloir rallier les autres à la justesse de mes idées.

D’où la pertinence de cette question magique pour moi maintenant :

« Sylvie, veux tu être heureuse ou avoir raison ? »,

car elle a le mérite de provoquer un changement radical lorsque je me retrouve en situation.

Renoncer à avoir raison ne signifie pas renoncer à son point de vue, mais simplement accepter que l’autre puisse avoir le sien et penser autrement.

Ainsi, il n’y a plus de : « qui a tort et qui a raison ? », avec les désordres qu’entraine notre volonté farouche d’avoir raison et de vouloir, coûte que coûte, donner tort !

Mais plutôt : « voilà mon point de vue », et je ne suis pas en danger d’écouter le tien. Voilà ce que je pense aujourd’hui, fort.e de mon expérience et de mon éducation, et je suis d’accord pour m’ouvrir au fruit de ta propre expérience et de ta propre éducation.

Je reconnais que nous voyons, chacun.e, la vie, les évènements au travers des filtres qui nous sont personnels !

Ainsi, chacun a sa propre vérité. Et puisqu’il y a environ 8 milliards de personnes dans le monde… il y a environ 8 milliards de vérités.

Et je peux me détendre…

 

Nous avons le choix d’entrer en guerre ou de nous rappeler cette réalité.

 

En outre, lorsque nous nous obstinons à vouloir avoir raison, nous ne faisons rien d’autre que faire dépendre notre bonheur de l’approbation de l’autre !

Tandis que lorsque nous nous concentrons sur ce que nous voulons vraiment, et que nous sommes les premiers à nous valider d’avoir droit à ce point de vue, nous n’avons plus besoin de convaincre l’autre.

Pas besoin d’avoir raison pour être heureux !

 

Mais j’avoue que si le concept est simple, l’application, elle, ne l’est pas toujours. Nous sommes conditionnés et avons de « bons » réflexes !

Personnellement, dans mon enfance, j’avais construit cette habitude malheureuse de vouloir toujours avoir raison, avec cette conséquence naturelle de vouloir toujours avoir le dernier mot !

Pour autant j’ai choisi autre chose aujourd’hui. Et je suis heureuse lorsque je me rends compte que je veux avoir raison à tout prix, car je m’arrête aussitôt en me posant ma question magique, et en m’ouvrant au point de vue de l’autre : « point de vue intéressant que le sien… » 😉

 

D’autres fois, je n’ai pas le réflexe de m’arrêter, je me suis laissée emporter dans l’échange. Je n’ai pas été suffisamment à l’écoute de mon corps et me suis laissée happer par mon mental et mon émotionnel.

Alors, dans ce cas, il est sage de savoir être bienveillant.e avec soi-même, de ne pas se culpabiliser, et encore moins donner raison au fait qu’on n’y arrivera pas ou que l’on est nul.le ! Sans complaisance mais dans la confiance, réfléchissons plutôt à ce que l’on peut mettre en place pour que ça se passe mieux la prochaine fois.

 

Le bonheur se cultive, jour après jour, pas à pas et à notre propre rythme.

Nous n’avons pas été éduqués pour être heureux naturellement, il suffit pour s’en convaincre de bien observer la réalité de ceux qui nous entouraient et nous ont enseignés.

Mais, et c’est merveilleux, nous avons tout pouvoir de désapprendre ce qui nous dessert pour mieux nous ré-éduquer nous-même aujourd’hui, en conscience.

Ce n’est pas nécessairement aisé au début, ni miraculeux en 2 coups de cuillère à pot. Mais c’est faisable ! Alors, on y va !

 

SyLogo Sylvie Ducattillon Sophrologue Toulouse et Foixlvie Ducattillon

Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner

06.89.60.12.99 – à Foix et en ligne

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