Êtes-vous du genre à précrastiner… ?

Connaissance de soi Sophrologie et Vie quotidienne

Oui, vous avez bien lu : précrastiner… il ne s’agit pas d’une faute de frappe.
Mais quesaco, la précrastination ?

Si nous connaissons maintenant tous assez bien la procrastination, son contraire, la précrastination, peut être tout aussi nuisible.

Au travail vous vous êtes peut-être déjà empressés, comme moi, d’accomplir une tâche que l’on venait de vous confier. Objectif : vous en débarrasser au plus vite, quoiqu’il en coûte !?

Et bien, la précrastination consiste à s’empresser d’accomplir une tâche, plus vite que nécessaire, même au prix d’efforts supplémentaires ou d’inconvénients.

 

La précrastination est donc le fait de s’empresser d’accomplir une nouvelle tâche, même si elle n’est pas importante ou peut attendre d’ailleurs.

Mais, au final, on finit par laisser du travail en suspens ce qui génère un sentiment d’inefficacité et d’insatisfaction.

L’une des conséquences de la précrastination, c’est évidemment le stress, voire l’épuisement et le burn out.

A chaque fois qu’un travail se présente, nous nous y attelons tout de suite. Nous finissons par nous disperser, par faire plusieurs choses en même temps, ce qui peut être très déstabilisant et très fatigant.

En outre, nous allons avoir du mal à finir notre travail. C’est le résultat de se précipiter sur chaque nouvelle tâche qui se présente, nous ne terminons pas forcément la précédente.

Ainsi pouvons-nous travailler d’arrache-pied et nous retrouver tout de même à la fin de la journée avec une liste de tâches non achevées… Ce qui génère, bien évidemment, un sentiment d’inefficacité et d’insatisfaction.

 

Précrastination et procrastination sont les deux pendants déséquilibrés de notre façon à réagir à une situation. Elles sont tout aussi handicapantes l’une que l’autre.

Ainsi nous sommes face à une tâche à accomplir qui, pour une raison ou une autre, nous angoisse, nous décourage ou nous agace, bref qui ne nous plaît pas.

Et nous allons, dans un cas, la remettre à plus tard et dans l’autre, la terminer le plus vite possible !

 

Mais la précrastination est, elle, moins facile à identifier dans notre société actuelle. Car, en effet, on ne la perçoit pas tout de suite comme une problématique. En effet, ça n’est pas tabou, ni mal jugé, je dirais même à l’inverse que ce peut être valorisé.

En précrastinant, nous avons le sentiment de bien faire. Nous ne nous rendons pas compte que cela nous épuise.

 

L’origine de la précrastination est sans doute à chercher dans nos vies professionnelles toujours plus intenses, dans la culture de l’immédiateté instaurée par le numérique.

Aujourd’hui, on a tendance à confondre « faire vite » et « faire bien » parce que les exigences, notamment en entreprise, vont dans ce sens.

Bien sûr, la précrastination comme la procrastination ne sont pas des phénomènes récents, mais ils sont renforcés par les changements de société et les évolutions professionnelles.

 

Les précrastinateurs sont des personnes qui n’attendent pas pour agir, parfois pas même les explications qu’on leur donnent !

Elles peuvent aussi avoir envie de bien faire, d’œuvrer par excès de perfectionnisme, de faire plaisir…

 

Mais pour rester en bonne santé et respecter son écologie, chaque chose en son temps.

Si l’exercice d’une activité physique peut être recommandée pour évacuer, il faudra aussi savoir écouter et s’écouter, en conscience, pour se concentrer sur l’essentiel. Parfois, c’est se poser ou prendre du recul qui est l’urgence.

Si savoir organiser et planifier ses activités selon les impératifs est requis, il sera nécessaire également de prendre de la hauteur pour analyser l’importance de toute demande, dans une vision globale.

Autre remède, savoir s’accorder des permissions de type : « Tu as le droit de prendre ton temps ».

Enfin, renforcer le stock de confiance, se sentir fièr.e de soi me semble indispensable, y compris.

 

Quoiqu’il en soit et quelle que soit la racine du comportement problématique, mettre en place des actions concrètes rapidement et régulièrement est le moyen le plus sûr de ne plus être victime de soi-même, et de reconquérir une bonne image de soi 😉

Alors, vous seriez plutôt PROcrastination ou PRÉcrastination ?

 

SyLogo Sylvie Ducattillon Sophrologue Toulouse et Foixlvie Ducattillon

Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner

06.89.60.12.99 – à Foix et en ligne

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