Les bonnes questions…
Si vous lisez cet article c’est peut-être que vous cherchez des réponses à vos questions ou une solution à vos problèmes…
Sans doute qu’à la fin de celui-ci, vous n’aurez encore pas trouvé une solution. Et même sûrement aurez-vous plus de questions à vous poser. Mais parce que nous avons toutes les réponses en nous, vous pourrez les trouver en vous posant de bonnes questions.
Notre cerveau est fait pour trouver des solutions
Notre cerveau est un merveilleux outil, bien utile pour trouver des solutions.
Pensez à un outil génial comme « Google ». Il permet de faire des recherches sur tous les sujets possibles. Et bien, dites vous que Google a copié son fonctionnement sur celui de notre cerveau ! En fait, tous les outils informatiques que nous utilisons sont créés à partir du modèle de fonctionnement de notre cerveau.
Car notre cerveau est fait pour trouver des solutions à nos problèmes, à nos difficultés.
Il y a une fonction incroyable dans notre cerveau qui est notre imagination.
L’imagination est cette capacité que nous avons qui fait que lorsque quelqu’un nous raconte ses vacances paradisiaques, par exemple, en nous décrivant les fruits qu’il a goûté, la texture particulière du sable blanc sous ses pieds, ou le son de l’océan sur les rochers, nous pouvons voir, ressentir et entendre tout cela…
C’est tout à la fois cette capacité de notre cerveau qui nous cause stress et tension lorsque nous envisageons le pire, lorsque nous imaginons le verre à demi-vide plutôt qu’à demi-plein. Lorsqu’à peine parti/e à notre rendez-vous, nous pensons à tout ce qui pourrait mal se passer…
Et cela arrive lorsque nous lui posons de mauvaises questions.
Les grandes avancées sont faites par les personnes qui se posent de bonnes questions
On dit parfois de certains qu’ils foncent « sans se poser de questions », ou simplement qu’ils « ne se posent pas de questions ».
A l’inverse d’autres en sont asphyxiées, sans pour autant se poser de bonnes questions.
Pensez-vous vraiment qu’il soit possible de faire de grandes choses sans se poser de questions ?
Il y a un âge où l’enfant en pose énormément. Il sait, d’instinct, que c’est en posant des questions qu’il apprend. Même un bébé qui montre du doigt un oiseau en babillant pose une question. Il découvre le monde. L’adulte qui s’occupe de lui peut alors lui dire : « C’est un oiseau ».
Il semble bien difficile de faire quoi que ce soit sans se poser de questions, même si l’on apprend surtout par mimétisme.
Les grandes découvertes, les grandes avancées, les grands accomplissements sont faits de questions. Mais pas n’importe lesquelles, loin du genre :
- A quoi ressemble un éléphant rose sur une trottinette ?
mais plutôt du type :
- Comment font les oiseaux pour voler ?
- Pourquoi les pommes tombent-elles des arbres ?
- Que puis-je faire chaque jour pour avancer dans ma vie ?
- Comment est-ce que je me sens quand je me dis que je vais réussir ?
En nous posant des questions, nous forçons notre cerveau a chercher une réponse
Le cerveau réagit aux questions qu’on lui pose.
Observez, c’est un quasi-réflexe de répondre aux questions qui nous sont posées.
Et si vous n’y répondez pas, c’est soit que vous ne l’avez pas entendue, soit que vous n’avez pas la réponse, ou encore que vous faites sciemment le choix de ne pas y répondre. Si vous faites le choix de ne pas y répondre, vous savez que cette question continuera à « travailler » la personne qui l’aura posée. Et si vous n’avez pas la réponse, c’est vous aussi qui serez « turlupiné » par cette question, n’est-ce pas ?
Les questions appellent une réponse.
Certaines réponses viennent rapidement. D’autres prennent quelques mois, voire une vie ou plus avant de venir.
Une question comme : « Quelles preuves de vie peut-on trouver en dehors de la Terre ? » occupe des millions de cerveaux depuis des années… Et ce n’est sans doute pas prêt de s’arrêter. Combien de milliards ont déjà été investis pour y répondre ?
Et puis il y a des questions qui ont elles des conséquences plus désastreuses comme : « Comment puis-je me venger de cette personne ? » ou « Mais pourquoi cela n’arrive-t-il qu’à moi ? ». Des personnes sont mortes parce qu’elles posaient, se posaient, de mauvaises questions. D’autres ont tué pour la même raison…
On ne peut pas empêcher le cerveau de chercher des réponses. Par contre, on peut changer la nature des questions qu’on lui pose.
Se poser de bonnes questions permet de diriger notre cerveau dans la bonne direction
Voilà un conseil que j’ai lu plusieurs fois concernant l’argent. Au lieu de se dire « C’est trop cher », il vaut mieux se demander « Comment je pourrais me l’offrir ? » pour lancer son cerveau à la recherche de solutions.
En nous posant de bonnes questions, nous pouvons plus sûrement orienter notre cerveau dans la bonne direction. Il est donc intéressant d’apprendre à se poser de meilleures questions au quotidien.
En commençant par exemple par des questions, comme : « Qu’est-ce que je veux ? Qu’est-ce que je veux vraiment dans ma vie ? Qu’est-ce qui est important pour moi ? Pourquoi est-ce que je le veux ? Qu’est-ce que ça va m’apporter ? Quels sont les bénéfices que je vais pouvoir en tirer ? »…
Si vous bloquez sur une question, posez en une autre…
Si vous ne savez toujours pas ce que vous voulez, demandez-vous comment vous pourriez le trouver.
Et quoiqu’il en soit, le fait de se poser régulièrement la question, favorise peu à peu l’émergence de réponses. Bien sûr, il s’agit également de savoir se montrer patient/e, persévérant/e et ne pas exiger de réponse immédiate. Confiance, la réponse va arriver au meilleur moment.
Il m’est souvent arrivé d’avoir des réponses plusieurs mois, voire années, plus tard sur des questions de fond. Et puis certaines réponses évoluent également avec le temps.
Savoir se poser une bonne question, nous amène un ressenti agréable.
A priori, la seule raison pour laquelle le cerveau arrête de se poser une question c’est soit parce que nous avons trouvé une réponse satisfaisante, soit parce qu’une autre question le dirige dans une nouvelle direction…
Il est possible de gérer nos émotions en nous posant de bonnes questions
Nos émotions influencent notre vie. Une personne qui sait gérer ses émotions a généralement une grande maîtrise de sa vie. Elle s’est également posée de bonnes questions pour mieux se connaître.
En fonction des questions que nous nous posons, nous pouvons changer notre état émotionnel. Parce qu’en effet, la meilleure façon qu’a notre cerveau de vous donner une réponse, c’est de nous la faire vivre.
Quelle que soit la situation, nous pouvons nous repositionner pour trouver un état émotionnel plus adapté pour y faire face. Voilà quelques exemples de questions motivantes à se poser :
- Qu’est-ce que je ressens dans cette situation ?
- Qu’est-ce que je veux ? qu’est-ce que je veux vraiment ?
- Quelle émotion j’aurais si j’obtenais ce que je veux ?
- Quel état émotionnel va me permettre d’atteindre cet objectif ?
- Quelles sont les pensées qui me viennent dans cet état ?
- Est-ce qu’elles sont vraies ? vraiment vraies à 100% ?
- Qu’est-ce que je peux ajouter pour que ce soit encore mieux ?
- Qu’est-ce que ça change dans mes sensations ? …
Chaque fois, notre cerveau nous répond…
Oui, mais alors : Pourquoi avons-nous souvent l’impression qu’il ne nous répond pas ?
- N’arrivons nous pas à décoder ses messages ?
- Ou s’agit-il de la qualité de notre question ?
Voilà quelques rudiments pour apprendre à formuler avec plus de clarté votre question du moment.
Posons une question plus compréhensible
Notre cerveau aime la simplicité et la clarté. Ainsi vaut-il mieux se poser des questions
1- Positives :
Notre inconscient ne comprend pas la négation. Proposons lui une question simple et positive.
“Comment ne pas culpabiliser quand je mange du sucre ?” –> “Comment diminuer sûrement le sucre dans mon alimentation ?”
2- Concrètes :
Apprenons à nous poser des questions précises et concrètes. Si la question est trop « large », il y a de fortes probabilités pour que la réponse reçue le soit aussi.
Si vous cherchez l’Amour, quel type d’amour recherchez-vous ? Est-ce l’amour d’un ami ? d’un animal de compagnie ? …
3- Actuelles :
Lâchons le passé. Le passé est passé. Intéressons-nous à une question actuelle qui nous permettra d’avancer et d’évoluer.
Au lieu de vous demander pourquoi vous avez eu cet accident il y a 10 ans –> Demandez-vous plutôt comment faire la paix avec cet accident passé ? et ce que vous pouvez en tirer comme enseignement.
4- Orientées « solutions » :
La curiosité n’aide pas toujours à avancer. Commençons nos questions par : “Comment ?” plutôt que “Pourquoi ?”.
“Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à trouver un travail qui me plait ?” –> “Comment puis-je trouver un travail passionnant ?”
5- Enfin, il s’agit également d’avoir confiance dans le fait que la réponse va nous être délivrée.
Partir défaitiste nous amènera fort probablement à ce résultat aussi.
Les questions appellent donc des réponses mais il est préférable de se poser de bonnes questions. Ce d’autant que la meilleure manière qu’a le cerveau de nous répondre, c’est de nous faire vivre la réponse.
Une bonne question, formulée de manière positive, amène un ressenti positif. Une question ouverte peut amener à un processus de changement et permet de se poser d’autres questions motivantes.
A vous de jouer ! 🙂
