Et si en devenant une meilleure personne, on devenait un meilleur patron ?

Sophrologie et Entreprises

Le monde du travail souffre. Les managers aussi. 

Meilleur patron…?

Le côté humain est trop souvent mis à l’écart.

Pendant longtemps on a cru que notre cerveau, notre intelligence seule, nous permettait de diriger les choses. Or nous vivons dans un monde où l’information se multiplie, voire s’obésifie. Il y a tant d’informations que si notre seul cerveau devait tout gérer, il deviendrait fou !

Et nos patrons qui veulent, ou pensent devoir, tout gérer seuls, eux aussi deviennent fous ! Il y a également beaucoup de souffrance chez les leaders, qui, de surcroît, pensent encore qu’il leur faut la cacher pour ne pas paraître faibles.

N’est-il pas temps de tout ré-inventer, de ré-inventer nos organisations, si nous voulons désormais que le monde du travail se sente et fonctionne mieux ?

Comment devenir un meilleur patron…?

Nos écoles de management se développent encore sur la vieille posture de sélection darwinienne.

Pour mémoire, la théorie de Darwin s’appuie sur plusieurs principes dont certains ont été remis en cause par les scientifiques :

1. L’évolution. Dans l’Origine des espèces (1859), Darwin affirme que les espèces animales, comme les végétales, sont soumises à l’évolution. Ceci signifie que chacune d’elles change au fil du temps. Autrement dit, les espèces ne sont pas des entités fixes. De surcroît, elles ne sont pas «closes» et l’évolution peut conduire à l’apparition d’espèces nouvelles.

2. La descendance, à partir d’un ancêtre commun. Douze ans après la parution de l’Origine des espèces, Darwin établit que l’homme provient d’un primate supérieur, ancêtre commun de l’homme et des singes anthropoïdes actuels (gibbon, orang-outang, chimpanzé et gorille).

3. Le gradualisme, l’évolution des espèces serait progressive et constante au cours du temps. Les espèces se modifieraient graduellement pour s’adapter aux changements du milieu. C’est cette vision qui a été très contestée ces dernières décennies, notamment par le paléontologue Stephen Jay Gould, qui a souligné l’importance de phénomènes évolutifs soudains, rapides et massifs.

4. La sélection naturelle. Dans la nature surviennent des changements, dans les conditions extérieures, contraignant chaque être vivant à lutter pour son existence. Cette lutte induit une «sélection naturelle» dont le principal effet est la survie des plus aptes (par élimination des moins aptes).

5. La sélection sexuelle: elle assure généralement le triomphe des mâles les plus vigoureux, les plus combatifs ou de ceux qui présentent une particularité morphologique (crinière plus épaisse chez le lion, chant plus mélodieux et plumage plus éclatant chez les oiseaux). Cette sélection ne repose pas directement sur la lutte pour l’existence. Elle naît dans la rivalité des mâles dans la lutte pour la possession des femelles.

Maintenant, certains affirment que tout n’est pas vrai.

En ce qui concerne la survie des espèces et en particulier la notre, et si elle reposait avant tout sur notre capacité à coopérer et à nous adapter, plutôt qu’à lutter les uns contre les autres ? Pour autant, on continue d’apprendre que c’est le plus gros qui mange forcément les plus petits. On enseigne la compétition… et on stresse tout le monde !

Soyez un meilleur patron!

Accordons nous un espace de ralentissement. Réfléchissons à la vie, à nos valeurs, à ce que nous voulons réellement et profondément vivre. Offrons nous un espace « sophro » pour respirer et nous ré-inventer. Car c’est sans doute en devenant un meilleur Être Humain, plus sage, plus conscient et plus responsable, que l’on devient un meilleur patron. Plus équilibré et plus sain, on a sans doute de meilleures chances de bien conduire sa barque. Et, tout au moins, de la conduire, d’une main plus apaisée.

Les tissus en santé dans notre corps ne sont-ils pas ceux qui vivent en symbiose et harmonie avec le reste du corps ? Et quand on commence à voir des cellules qui grossissent trop et prennent le pas sur le reste, n’appelons-nous pas cela un cancer ?…

Quelle symphonie voulons nous jouer avec les cellules qui nous entourent ?

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Sylvie Ducattillon

Sophrologue et Psychothérapeute – Toulouse et Foix : 06.89.60.12.99

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