Quelques conditions à respecter !

Sophrologie et Vie quotidienne

« J’ai essayé, mais ça n’a pas fonctionné ! « 

Des conditions…

voilà ce que je peux entendre parfois…

Une personne arrive avec une pathologie, parfois lourde, comme un burn out, une addiction prégnante, des troubles profonds,… mais imagine, malgré les propos tenus dès l’entretien de départ, qu’en 1 ou 2 séances tout sera résolu – et qu’il n’y aura aucun effort personnel à fournir…

Voilà pourquoi j’ai ressenti le besoin de vous partager ces quelques notes.

La sophrologie est une méthode efficace, mais pas magique.

92 % des français ont une bonne image de la sophrologie après l’avoir pratiquée, selon les résultats d’un sondage BVA de 2014.

La pratique de la Sophrologie Caycédienne

  • favorise les retrouvailles avec la paix, la confiance, l’équilibre et la bonne santé
  • conduit rapidement à l’autonomie et ce, pour le reste de son existence
  • permet de mieux gérer son temps
  • évite, à terme, de nombreuses dépenses compulsives, addictives ou de santé notamment.

Mais comme pour tout, sans un minimum de travail personnel et de changement, rien ne se fera :  Comment obtenir de nouveaux résultats si je continue à faire exactement comme avant ? 

Il s’agit donc de s’engager à mettre en œuvre les nouveaux apprentissages.

Régularité et persévérance sont nécessaires.

Pour cela, il est important d’être bien clair sur ses objectifs et les conséquences du non changement : pour qui et pourquoi je le fais ?

Un véritable investissement de soi, en soi, pour soi

Le travail proposé ici se révèle un véritable investissement de soi, en soi, pour soi.

Votre vie, votre bien-être n’ont pas de prix n’est ce pas ! Alors, quelle valeur donnez-vous à la nouvelle expérience de la vie que vous allez gagner ? Combien êtes-vous prêt à engager en termes de temps, d’effort et d’argent pour réellement et profondément améliorer votre vie ? Pour être en mesure de la reprendre en mains, par vous-même et en conscience ?

 

Pensez-vous vraiment qu’acquérir le téléphone ou robot « x » à la mode soit porteur sur le long terme ? Notre société de consommation nous pousse à vouloir des choses, beaucoup de choses, dont nous n’avons pas toujours réellement besoin … 

Combien dépensons-nous pour ces acquisitions qui, pour nombre d’entre elles, finissent au placard ?

Combien avons-nous investi dans notre téléviseur … tandis que nous mégotons à investir pour notre équilibre ? C’est pourtant toute une vie que l’on va vivre avec soi-même…

Combien, sur le long terme, dépensons nous en sucreries, alcool, cigarettes, médicaments, chaussures… pour tâcher d’éviter de ressentir nos blessures intérieures ?

J’ai pu rencontrer des personnes qui se plaignaient et trouvaient les séances trop onéreuses puis m’annonçaient un, voire plusieurs séjours balnéaires au cours de l’année… J’adore moi-même les voyages, j’aime parcourir et découvrir le monde. Mais force est de constater que l’on part toujours avec soi… Et si certains arrivent effectivement à déconnecter, ils se retrouvent le plus souvent rattrapés au retour, une fois passées quelques semaines…

Tout est choix pour soi et chaque choix est respectable, participant de notre expérience. Mais j’observe que chacun en assume ensuite les conséquences, à court ou moyen terme.

Personnellement j’ai fait le mien, il y a longtemps. Sans doute s’agit-il là d’un des plus beaux cadeaux que j’ai pu m’offrir… 

Une pratique régulière et assidue est requise.

Si on ne pratique qu’en présence de sa sophrologue, la progression sera vraiment beaucoup plus lente et les résultats se feront attendre ; de même si les séances sont programmées de façon trop espacées. La sophrologie se base sur un principe simple : plus on pratique, plus l’effet est important.

Il est donc recommandé d’effectuer une pratique quotidienne de sophrologie. C’est cette pratique régulière qui, seule, permet la conquête d’un nouvel équilibre et d’une meilleure qualité de vie.

Ainsi, Sophrologie et sophrologue ne peuvent pas être seuls tenus pour responsables de la non rencontre du résultat attendu : l’inconscient de l’apprenant, la qualité de son engagement et de son entrainement personnel jouant pour une très grande part.

De surcroît, on comprend bien alors qu’il est difficile d’établir un timing précis…

…sur le temps nécessaire pour cet apprentissage et cette reconquête, qui peut être utilisée comme complément à des thérapies médicales mais ne s’y substitue pas. Sans doute moins de quelques années, mais plus d’1 séance ou 2… Certainement peu, au regard d’une vie…

Tout au moins, peut-on établir qu’ « une moyenne » de 10 à 12 séances avec un professionnel, soit 3 à 4 mois de travail régulier, permettent d’obtenir des résultats ou peuvent suffire à venir à bout de certaines problématiques. Elles permettront déjà, quoiqu’il en soit, de redevenir acteur et de savoir se gérer seul, grâce à une série d’exercices pratiques, faciles à reproduire au quotidien, et dans n’importe quelle situation.

Je recommanderais également de songer à s’y mettre quand tout va bien. Ou lorsque l’on n’est pas encore au trop bas de la vague. Bien sûr, c’est efficace et ça marche dans tous les cas, mais c’est quand même plus long et difficile quand notre vitalité est au plus bas.

L’humain est ainsi fait qu’il ne se bouge que quand il touche le fond… Dommage… Merci les challenges, c’est finalement grâce à eux que l’on progresse. Je ne blâmerai personne, ce fut mon cas. Il est quand même plus facile de désherber son jardin quand on est en forme que lorsque l’on est amoindri, non ?

Voilà pourquoi la pratique prophylactique de groupe est recommandée.

La phénoménologie

Disposer d’un carnet de suivi qui sera utilisé quotidiennement et pour les travaux de réflexion personnelle, s’avère utile. 

A la fin de chaque séance, il s’agit de laisser dans l’immédiateté de la vivance vécue une trace écrite de ce que l’on a ressenti pendant la pratique. Ces phéno-descriptions sont comme des instantanés de notre monde intérieur. Les relire permet de découvrir cette nouvelle perception de notre environnement qui se révèle autrement à nous et en nous-mêmes. Cela permet aussi de constater notre évolution.

La phénoménologie est un courant philosophique apparu, fin XIXème-début XXème siècle, avec Edmund Husserl. Elle écarte toute interprétation abstraite pour se limiter à la description et à l’analyse des seuls phénomènes perçus. Le professeur Caycedo a adapté cette méthode pour étudier la conscience humaine en utilisant des attitudes phénoménologiques telles que la « suspension du jugement » ou l’accueil des phénomènes, qui apparaissent durant la séance, sans les comparer ni les interpréter.

Comment n’obtenir aucun résultat avec cette méthode ?

On l’aura compris, c’est très simple : en ne mettant pas en pratique ou en pratiquant de façon occasionnelle, en omettant de se concentrer sur ce que l’on fait ou en pratiquant tout en se laissant déranger toutes les 2 minutes (téléphone, mail, enfant…), en ne souhaitant fondamentalement pas changer ou en ne voulant pas observer de façon objective ce qui a bougé depuis le départ.

Pour finir, il faut savoir que la Sophrologie Caycédienne n’est pas une « branche » de la sophrologie, mais bien la sophrologie dans sa forme la plus authentique,

telle que créée et développée par son fondateur, le neuro-psychiatre Alfonso Caycedo depuis 1960.

C’est avec une approche résolument scientifique qu’il créa et nomma cette nouvelle discipline : « sophrologie », d’après les racines grecques anciennes SOS-PHREN-LOGOS  ou « étude de la conscience en équilibre ». Mais le Dr Caycédo ne  pensa pas à protéger, à l’origine, cette dénomination, loin de se douter du formidable développement que sa discipline allait connaitre.

C’est plus tard, en 1992, pour bien encadrer sa technique et la différencier des pratiques qui s’étaient alors développées, de façon parfois anarchique sous le terme de « sophrologie », devenu générique, que le professeur Caycedo dépose alors le nom de « Sophrologie Caycédienne », pour en permettre l’authentification.

Pratiquer la Sophrologie Caycédienne, s’entraîner avec un sophrologue caycédien, est la garantie de recourir à une pratique reconnue et contrôlée. C’est faire appel à des professionnels formés dans le respect de l’authenticité de la méthode. Bien sûr, ça ne fait pas tout, mais c’est déjà un bon début.

Je vous remercie d’avance, si vous trouvez cet article intéressant ou utile, de bien vouloir le partager à ceux à qui cela pourrait rendre service – et éventuellement de me laisser un petit commentaire ci-dessous

Sylvie Ducattillon

Sophrologue Caycédienne et Psychothérapeute – Toulouse et Foix : 06.89.60.12.99

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