Du positif dans une crise ?

Qu’est-ce qu’une crise ?

Qu’est-ce qu’une crise si ce n’est un signal, une invitation au changement

Une crise est un phénomène qui se produit dans de nombreux domaines. Elle correspond à une période de tension qui peut être d’ordre physique, amoureux, économique, sociale, politique, sanitaire… Elle met en exergue un déséquilibre pour nous inviter à évoluer.

Les crises sont naturelles et font partie de notre parcours pour nous remettre en question et nous permettre d’évoluer d’une meilleure façon.

En cela, même si elle n’est pas confortable, agréable, une crise bien gérée est une formidable opportunité de progrès.

Mais notre personnalité, notre mental, le plus souvent, n’apprécient pas les difficultés et les périodes de contraction. Ils aiment rester dans le connu parce qu’ils s’y sentent en sécurité.

C’est incroyable de voir à quel point nous pouvons être dans un besoin d’immuabilité et de sécurité incessant, ce même si notre vécu est inconfortable, voire douloureux !

Nous écoutons cette voix qui crie haut et fort en nous : « C’est horrible ! Attention … tu risques de perdre ceci ou cela… ou tu dois être vigilant/e à ne surtout pas te tromper… ou tu vas te faire avoir… ».

Nous préférons bien souvent souffrir, même longtemps, plutôt que nous bouger et changer.

Suis-je la seule à avoir fait cette expérience ?…

Au plus profond de notre personnalité « changement » est égal à « danger », pour la majorité d’entre-nous. Ne dit-on pas d’ailleurs que « On sait ce que l’on perd mais pas ce que l’on va gagner ? ».

Une belle exhortation à l’évolution, encore !

Tandis que d’autres, à l’inverse, courent ou poussent au changement de façon maladive et tout aussi déséquilibrée. Sans doute le contrepoids pour équilibrer, à l’échelle de la Vie… ! 😉

Mais la Vie est un mouvement harmonieux.

Et résister au changement nécessaire est contraire à la Vie ; tout comme le forcer quand ce n’est pas le bon moment ou la bonne direction.

Tout est connecté dans l’Univers, avec une extraordinaire précision. Tout est Un au travers de cette énergie, de cette Intelligence infinie qui est à l’œuvre en tout et partout, et à laquelle on peut se sentir délicieusement relié/e.

Alors on ne se sent plus seul/e, on ressent la connexion.

Alors on éprouve dans son corps que l’on fait partie d’un Tout, qu’une symphonie doit être jouée et que nous devons la suivre. Notre mental n’est pas un chef d’orchestre assez doué pour englober tous les instruments à l’échelle de l’Univers.

Et on perçoit qu’il est inutile de chercher à tout contrôler, à tout organiser, à résister… et qu’en même temps, tout va bien mieux si l’on se laisse pleinement aller dans le mouvement.

C’est comme si l’on se glissait dans une rivière. On peut résister au courant et s’accrocher aux branches. On peut nager à contre-courant. Et on peut nager en se laissant porter par celui-ci, en confiance.

Mais attention, encore une fois…

…tout ceci se fait en conscience du mouvement que l’on perçoit et ressent depuis l’intérieur. Ce n’est pas le mental qui décide et guide. Nous suivons une guidance intérieure, le mouvement proposé par la Vie.

Ainsi, quoiqu’il se passe au niveau de la forme, qu’un virus existe ou pas, que tout soit manipulation ou pas… On peut aussi prendre de la hauteur et regarder où la Vie nous emmène.

Cela ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire et ne pas agir avec lucidité et discernement au niveau de la forme. Ici, c’est le niveau des choses à apprendre.

Mais on peut aussi observer que la Vie utilise cette forme-là, ces mains-là, pour nous aider à :

  • récupérer un pouvoir que nous avions trop délégué à l’extérieur
  • perdre notre infantilité, notre naïveté qui manquaient de maturité
  • lâcher une paresse devant des feuilletons à outrance, par exemple, plutôt que prendre notre responsabilité vis-à-vis de nous-même et notre société
  • redonner du sens à nos vies
  • respecter les lois de la Nature, de l’équilibre, etc…

Tout a un sens même si, quand on a le nez dedans, c’est douloureux et qu’il n’est pas toujours évident à percevoir.

Et c’est souvent avec le recul, lorsque l’on a bien voulu lâcher, que l’on réalise que finalement telle difficulté se révèle une bonne chose pour nous !

Il y a plein d’exemples de personnes ayant perdu leur job, leur santé ou leur petit ami et qui, après avoir réellement lâché et s’être remis en cause, ont réalisé que cela leur avait permis d’accéder à mieux.

Chaque crise porte son utilité en son sein.

Et vous en avez-vous aussi sans doute déjà fait l’expérience concrète.

Alors qu’est-ce que je peux faire de cette crise à laquelle je suis confronté/e aujourd’hui, à titre individuel, à titre collectif ? Craindre, stresser ou me positionner autrement ?

Bien sûr il y a des gens qui souffrent profondément dans les crises. Lorsque l’on est avec la conscience endormie et que l’on se sent vide, coincé/e, triste, apeuré/e, en colère… il est bien difficile de relever le nez pour voir. Je connais cela aussi.

Et on souffre sans doute d’autant plus que l’on résiste, sans comprendre ce à quoi la Vie nous invite.

J’ai une amie qui est restauratrice en Dordogne. Elle a ouvert son propre restaurant il y a un peu plus d’un an. C’était le projet de sa vie, pensait-elle, avant de réaliser qu’elle cherchait plutôt à répondre aux codes parentaux et se sentir valorisée à leurs yeux. Elle y avait mis toutes ses économies, celles de sa famille, et avait aussi emprunté. Ça démarrait bien. Et puis mars 2020 arrive, 3 mois ½ de confinement…

Elle a accepté dès le printemps, malgré la douleur, de se poser, d’observer que son métier l’éloignait de sa famille, la rendait agressive et tendue malgré elle. Elle a décidé d’appréhender les choses autrement qu’au travers les yeux de la catastrophe. Et puis, elle a réalisé qu’elle luttait sans cesse et qu’elle n’était pas très heureuse dans le fond.

Elle a songé à vendre pour rembourser les emprunts et, contre toute attente, un acheteur s’est présenté… Mais les banques ne suivant pas, celui-ci a mis ce projet sur pause. Et c’est alors qu’une nouvelle opportunité s’est présentée à elle. Une sorte d’associée lui permettant d’aborder différemment son travail…

Je ne vais pas rentrer dans les détails de sa vie, mais voilà un cas concret qui montre qu’accepter, réellement, de prendre conscience et de se reconnecter à la Vie en soi, sans résister, ouvre des perspectives inattendues et heureuses.

On court partout ou on s’écroule…

…on fait des choix incohérents, perdu/es on se réfugie vainement dans des consommations variées… pire on en arrive à maudire la vie ou vouloir la quitter. En fait, on ignore qu’on est ignorant de ce qui est et de qui on est…

« Du manque de conscience nait la souffrance. De la souffrance nait la conscience. De la conscience disparait la souffrance »

Annie Marquier.

Bien sûr on rêve tous de plaisir sans contrainte. Mais la contrainte aide l’arbre à pousser droit lorsqu’il a tendance à se tordre…

Et oui, pour l’instant, nous manquons encore trop de sagesse et de maturité pour emprunter le meilleur chemin pour nous sans crise.

C’est ainsi.

Mais ça aussi, tôt ou tard, ça passera ! 😉

Lorsque on se sent seul/e avec nos difficultés, il est bien compliqué de concevoir concrètement une issue. Et c’est là que se reconnecter à Soi, ressentir ce qui Est et lui faire une confiance absolue prend tout son sens.

Si nous écoutions la Vie en nous nous parler, nous l’entendrions nous susurrer : de venir nous poser dans sa Paix, d’écouter le silence, d’observer la Nature et d’apprendre d’elle, de vivre chaque instant offert avec gratitude, d’honorer cette force créatrice qui coule en nous et de la laisser faire son œuvre à travers notre forme.

Car en vérité, en ce moment et à chaque instant, l’Univers conspire pour nous aider à notre pleine réalisation.

Nous pouvons lui résister, ou l’écouter et la suivre.

Nous avons tous, individuellement et collectivement, un grand chemin intérieur à faire pour nous retrouver.

Et la sophrologie caycédienne est une des voies possibles pour ce faire. Il y en a bien d’autres aussi.

Le monde extérieur actuel est le reflet des violences intérieures que nous assenons à la Vie en nous.

Alors la crise devient une merveilleuse occasion de changer à notre égard et de retrouver notre propre élan !

Et plus on agit en ce sens, et plus toute crise perd en intensité et en longueur.

Alors: du positif dans une crise ?

Je vous laisse méditer… belle semaine !

SyLogo Sylvie Ducattillon sophrologue foix et toulouselvie Ducattillon

Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner

06.89.60.12.99 – à Toulouse, à Foix et en ligne

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