Un français sur quatre sous psychotropes !
Sophrologie Caycedienne…
Voilà le titre d’un article sur lequel je suis tombée juste avant de vous écrire. Curieuse, je jette un œil… Bien sûr dans ma profession je suis bien au courant, mais là les chiffres émanent d’une étude incontestable. Je vous laisse découvrir :
Les français sont les plus gros consommateurs d’Europe de substances qui agissent sur le psychisme, sur le système nerveux central.
Or cette situation ne cesse d’empirer.
Ainsi, plus du quart de la population française consomme des anxiolytiques, des antidépresseurs, des somnifères et autres médicaments pour le mental: 150 millions de boites sont prescrites chaque année…
En 2000, l’assurance maladie a remboursé plus de 150 millions de boites de médicaments psychotropes. Et cette consommation ne cesse d’augmenter !
Consommateurs occasionnels et réguliers
Des chiffres impressionnants, non ?
« Un quart des Français a consommé des psychotropes lors de l’année écoulée ». Voilà le résultat d’une enquête menée sur les remboursements de prescriptions en 2000 par l’Assurance Maladie (dernière enquête publiée).
Il est difficile d’imaginer une réelle baisse depuis, compte-tenu de l’explosion des crises et autres burn out de ces dernières années.
Toujours d’après cette enquête plus de 11 % des personnes placées sous le régime général, ce qui exclue donc de ces données les fonctionnaires et les étudiants, sont des consommateurs réguliers, avec plus de 4 remboursements par an, essentiellement des anxiolytiques et des antidépresseurs.
Dans 90 % des cas, le traitement était proposé par le médecin généraliste. Un coup de déprime, du mal à dormir, trop de stress…
Quant aux étudiants ou aux fonctionnaires, il suffit de regarder autour de soi. Parmi les étudiants ou diplômés de parcours sélectifs, par exemple, nombreux sont ceux qui se procurent des stupéfiants pour tenir. Parfois sous le manteau sur internet mais aussi, selon un article des Echos, par des médecins généralistes qui ne voient pas l’utilité de creuser leurs problèmes de stress ou d’insomnie. Ils étaient au moins 20 % à se « doper » avant les examens, pour améliorer leurs performances ou gérer le stress, selon l’Express, en 2008…
Le palmarès des psychotropes
Les psychotropes regroupent bien sûr des médicaments divers et variés. L’assurance maladie dresse un tableau des « substances » les plus prescrites :
- Les anxiolytiques ou calmants (17,4 % de la population) ;
- Les antidépresseurs (9,7 %) ;
- Les somnifères (8,8 %) ;
- Les neuroleptiques (2,7 %)
Or ces traitements ne sont pas sans dangers : les psychotropes seraient responsables d’environ 20 à 30 % des chutes chez les personnes âgées par exemple. En effet, la prise d’un somnifère diminue les réflexes et l’équilibre.
L’assurance maladie elle-même souligne que nombre de ces substances peuvent avoir des effets secondaires, sur le cœur notamment.
Les prix des antidépresseurs
Au-delà des effets secondaires sur la santé, ces traitements coûtent cher. En 2002, l’Assurance maladie a remboursé :
- 474 millions d’Euros pour les antidépresseurs
- 146 millions pour les anxiolytiques
- 92 millions pour les somnifères
- 220,5 millions pour les neuroleptiques
Des chiffres qui ne tiennent pas compte d’un autre fait : les très nombreuses victimes de troubles qui ne sont ni diagnostiquées, ni traitées…
Avis d’un spécialiste
Patrick Lemoine est docteur en neurosciences, ancien membre de la commission de transparence de la Haute Autorité de Santé (HAS).
Ancien praticien hospitalier et directeur d’enseignement de Recherche à l’université Claude Bernard de Lyon, il est directeur médical international de la Division psychiatrique du groupe ORPEA-Clinea qui compte 39 cliniques psychiatriques en France (plus 8 en Allemagne, 3 en Italie et 1 en Suisse).
Malgré un emploi du temps surchargé, le Dr Lemoine est un vrai praticien qui consulte encore. Il est notamment spécialiste du sommeil et a publié de nombreux ouvrages consacrés à ses troubles, à l’anxiété et au sevrage des médicaments. C’est l’un des rares psychiatres à ne pas mâcher ses mots sur les dangers des psychotropes.
Certes, comme ses confrères, il en prescrit. Mais, avant, il recherche toujours la solution la moins nocive et la plus naturelle pour le patient !
Car le prix à payer est parfois lourd…
En effet, voilà le prix d’un somnifère consommé sur le long terme par exemple : hypertension, infarctus, AVC, démences…
S’il offre un sommeil rapide et profond, celui-ci est peu réparateur.
Et, on le sait mieux, tous ces médicaments favorisent les troubles de la vigilance donc des accidents, les troubles de la mémoire, l’irritabilité, la prise de poids, et des risques élevés de dépendance…
Comment faire alors ?…
Des solutions naturelles existent ! Et la Sophrologie originelle, Caycedienne, en est une.
Ainsi la clinique Saint-Didier, par exemple, située aux portes d’Avignon, se charge de traiter et soigner les pathologies psychiques et psychologiques. Convaincus que certaines techniques de soins alternatives sont porteuses de résultats à long terme, ils y ont recours à la sophrologie.
Alors pourquoi attendre d’aller trop mal ?
Face aux troubles anxieux, dépressifs, … la pratique de la Sophrologie Caycedienne va nous aider à développer nos défenses et à réagir d’une manière différente, plus équilibrée et sereine, le plus souvent en complément d’un suivi médical lorsque les troubles sont déjà avérés.
Un entrainement sophrologique sérieux et régulier est alors bien sûr recommandé.
Grâce à des techniques adaptées à chaque cas, la sophrologie permet d’agir efficacement en prévention pour ce genre de problèmes, et de ne pas systématiquement recourir aux médicaments (laxatifs, somnifères, calmants, antidouleurs…). En aval, la pratique de la sophrologie favorise le traitement médical et, mieux, rend possible le fait de s’en extraire, comme ce fut le cas pour quelques-unes des personnes motivées qui ont souhaité venir travailler avec moi.
Il s’agit avant tout de puiser en soi les ressources pour savoir reconnaître son état corporel, apprendre à « s’écouter » (non plus en se situant dans la plainte et la victimisation, mais bien dans l’écoute de ses sentiments et de ses sensations). Somatiser le positif, éliminer les tensions, une méthode dont le but d’être « Sujet ».
Des patients témoignent…
« Suite à des crises d’angoisse survenues après un malaise vagal, mon médecin traitant m’a orienté vers la Sophrologie Caycedienne de façon à ce que j’apprenne une certaine gestion du stress. Après plusieurs séances, les crises d’angoisses ne sont pas revenues. » A.H-M
Une jeune fille sujette à la spasmophilie s’est défaite de ses troubles en 3 mois. C.R
Une patiente, très motivée et volontaire, de 50ans sous anti-dépresseurs et anxiolytiques depuis plus de 7 ans, s’est définitivement débarrassée de ses médicaments après 1 an et 3 mois de travail. Elle a pu reprendre peu à peu une vie normale et saine. S.F
Bien sûr, cela demande des efforts, requiert de la motivation et l’envie de changer.
Mais au final vous direz adieu à la douleur, le coût financier investit dans vos séances sera toujours en deçà de ce que vous dépenserez vous, et la collectivité sur le long terme, et les conséquences physiques et morales seront bien entendu toutes autres.
A vous de choisir…
Je vous invite à venir découvrir la Sophrologie avec moi.