A l’heure actuelle le système de santé français, dans son ensemble, souffre d’une crise profonde.
La paralysie de certains services d’urgence n’en est qu’un des symptômes les plus criants. Et ce serait près d’un service d’urgence sur cinq qui fonctionnerait de façon dégradée.
Mais il y a aussi les hôpitaux qui sont plein à craquer, en raison de la pénurie de soignants et de lits.
Certains médicaments sont proches de la rupture de stock. Des molécules incontournables sont concernées, à commencer par le paracétamol ; sachant que cette situation perdure déjà depuis 2020…
Trouver un généraliste acceptant de devenir « votre médecin traitant » devient, par endroits, « mission impossible ! ».
Tout cela nous donne la mesure de l’importance de la situation.
Et, par ailleurs, si combler le « trou de la Sécu » a longtemps constitué un objectif central en matière de politique sanitaire, les remèdes à la pénurie et à l’épuisement des soignants mis en place aujourd’hui mettront un certain temps avant d’avoir un effet réellement efficace.
Non, il ne fait vraiment pas bon tomber malade en cette période !
Pourtant, comment prenons nous soin de nous ?
Sommes nous attentifs à préserver notre bonne santé ou sommes nous plutôt à attendre et aller la prendre en charge quand elle est trop dégradée ?
Que faisons-nous, par exemple, pour récupérer vraiment d’une grosse journée, plutôt que nous jeter dans la facilité face à un écran ou avec un verre d’alcool ?
Comment gérons-nous notre stress, nos angoisses, nos colères … quand on sait à quel point ils affectent notre système nerveux, notre sommeil et notre système immunitaire ?…
Alors plutôt que d’attendre le pire, pourquoi ne pas changer désormais et miser sur la prévention ?
C’est-à-dire se prendre en mains quand tout va encore bien pour pallier aux déséquilibres avant qu’ils ne nous entrainent trop loin.
C’est un des objets phare de la Sophrologie.
La Sophrologie a un impact bénéfique et prouvé sur la santé.
Cette méthode, encore mal connue et souvent identifiée à tort comme une technique de relaxation, en réalité, pratiquée régulièrement, génère des bienfaits vraiment efficaces, et permet même de lutter contre la douleur.
D’ailleurs de plus en plus d’hôpitaux font appel à la sophrologie, en complément thérapeutique. L’Institut Curie, à Paris, la propose par exemple aux malades en oncologie. Elle est même utilisée, au CHRU de Tours, pour éviter la morphine.
Créée dans les années 1960 par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo, la sophrologie vise à restaurer l’harmonie dans et entre le corps et l’esprit.
C’est est une méthode douce inspirée de pratiques occidentales (hypnose, relaxation, PNL…) et orientales (méditation pleine conscience, yoga, zen…), un véritable carrefour entre des techniques si prisées aujourd’hui mais dont le professeur Caycedo a su extraire le meilleur.
En libérant les tensions physiques et psychiques, elle induit une détente profonde et une recharge d’énergie, d’où une diminution rapide de la fatigue !
Elle déprogramme les réactions inappropriées au stress notamment, ce qui a pour effet de supprimer nombre de ses effets toxiques : maux de ventre ou de tête, palpitations, chute des défenses immunitaires…
Ainsi, plusieurs études ont montré que les adeptes de la sophrologie tombent moins malades, et consomment moins de somnifères, d’antalgiques et de tranquillisants que les autres (jusqu’à -30%).
Guidée par la voix douce de sa sophrologue, on renforce par ailleurs sa positivité, son optimisme et sa confiance en soi. Cela permet de lever des peurs, de troquer ses angoisses contre des pensées plus constructives…
L’Institut Curie, qui propose des séances de sophrologie comme soin support aux femmes atteintes de cancer, en a bien mesuré les bénéfices : moins d’anxiété, moins de nausées après la chimiothérapie et moins d’insomnies, et donc une meilleure récupération.
Et les résultats de sa pratique sont tout aussi impactant dans la vie quotidienne, et permettent de se maintenir, voire de renforcer la bonne santé.
La sophrologie est un formidable outil pour réguler l’activité du système nerveux et vivre mieux et autrement ses émotions.
Elle protège des agressions, du stress de tous les jours, du surmenage tant physique que psychique.
Elle est une véritable prophylaxie pour soi-même et par soi-même.
À tout âge !
Que l’on soit malade ou bien portant, on peut bénéficier des apports de la sophrologie.
Sa pratique aide notamment les personnes âgées « à allonger leur souffle » qui se fait souvent plus court au fil de la vie, et « à mieux se mouvoir en cas de rhumatismes »…
Alors pourquoi attendre d’aller mal ?
En nous amenant à mieux nous connaitre, elle nous permet de mieux nous gérer et prendre soin de nous face aux défis du quotidien, qui lorsqu’on les laisse faire, par ignorance, nous entrainent vers un certain nombre de maux.
Prévenir ne vaut-il pas mieux que guérir ?
Songez-y… et ne vous laissez pas tomber.