L’égo, notre personne est absolument terrifiée par la vérité.
Mais la vérité est que notre personnalité n’est pas ce que nous sommes vraiment !
L’égo n’a pas d’existence propre.
L’égo est la représentation, la conscience que l’on a de soi-même. Il est le fondement du caractère, de la personnalité, et est l’objet de l’étude de la psychologie.
Il n’est autre qu’une construction mentale ayant peut-être une existence sur un plan conventionnel, mais aucune existence autonome ou intrinsèque.
L’égo n’existe pas. C’est un conglomérat d’informations, majoritairement fausses sur nous et le monde, générant toutefois nos émotions et nos comportements.
C’est tout simplement stupéfiant, non ? !
Et c’est certainement la raison absolue pour laquelle l’égo nous maintient dans la peur avec des pensées stériles et inappropriées, telles que : « Je suis nul.le », « Je suis trop gros.se », « Je ne mérite pas… », mais aussi « Je suis meilleur.e que… », ou encore « Je suis en droit d’agir de cette façon… qui ne sert que moi » et « Moi d’abord, c’est normal »… qui nous victimisent ou nous dédouanent totalement.
L’autre jour je m’observais en grande conversation avec mon conjoint : « Ah oui, ça c’est moi qui te l’ai dit il y a 15 jours ! », lui disais-je fièrement. « Bin oui, je suis tellement plus pragmatique que toi, tu devrais le savoir depuis le temps… », hurlait dans le même temps mon gros égo à l’intérieur.
Ça n’est certes pas glorieux, mais le tout est de le voir pour ne plus l’alimenter.
Et je sais bien qu’en matière d’ego, nous les humains nous nous ressemblons souvent. Nous aimons être bons, gentils, intelligents, généreux, beaux, imaginatifs… et, surtout, que les autres le remarquent !
Plus nous nous observons en prenant de la distance vis à vis de notre égo et de ses désirs personnels, plus nous nous détachons de cette part de nous, et plus nous entrons en capacité de voir la vérité d’une situation.
Et nous pouvons alors prendre la responsabilité de ce qui se joue dans nos relations, que ce soit vis-à-vis de nous ou du monde.
Si vous faites attention, vous remarquerez que, tout au long d’une journée, nous nous livrons à des pensées telles que :
« Ils devraient être plus gentils et me respecter davantage », « Ma/on partenaire devrait être d’accord avec moi », « Il faudrait que je sois plus mince, moins ridée », « Je devrais avoir plus de succès » …
Ces pensées sont des façons de vouloir que la réalité soit différente de ce qu’elle est. Elles nous procurent de la douleur dans nos vies.
Si on se pose 2 minutes, vous viendrait-il réellement à l’idée de demander à un chat d’aboyer, à un poisson rouge de grimper à l’arbre ou encore à un écureuil de nager le dos crawlé… ?…
Prenons du recul vis-à-vis de notre égo et observons notre confiance croître !
Nous créons notre souffrance lorsque nous tenons et nous accrochons à une pensée qui s’oppose à « ce qui est ».
En revanche, dès que nous sommes en mesure d’accepter ce qui est, tel que c’est et sans résister, alors notre niveau de paix et de joie remontent, inévitablement !
Et le plus inouï est que, lorsque nous sommes véritablement en Conscience, parfaitement clair.e, alors nous pouvons découvrir que « ce qui est » est véritablement ce que nous voulons…
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, j’en ai maintes fois fait l’expérience.
En prenant de la distance vis-à-vis de l’égo, nous pouvons voir et choisir. Nous n’agissons plus par peur, mais en fonction de notre vérité propre, ce qui nous redonne du pouvoir.
L’égo tire sa force de notre identification à ce que nous croyons. C’est ainsi qu’il s’accroche à nous.
Ce que nous sommes en train de penser et de croire à propos de nous et du monde, c’est cela notre enfer ou notre paradis !
Et si vous avez l’impression d’avoir besoin d’aide pour sortir de ce cycle sans fin de pensées aliénantes afin de retrouver joie et paix, je peux vous aider à trouver une nouvelle façon de voir.