..Et si nous utilisions ce temps offert pour nous faire du bien …
Que faire…?
En cette période de crise sanitaire et de transition majeure, je me permets de venir vers vous car j’aimerais pouvoir apporter une petite contribution à votre bien-être, si c’est possible.
Je vous offre donc cette sophro-méditation que vous trouverez ci-dessous et je vous propose quelques conseils pratiques pour faire face à cette situation inédite.
Savoir accueillir
Malgré la peur pour soi ou ses proches, le climat anxiogène qui entoure cette épidémie, les probables répercussions économiques… comme je vous l’ai déjà appris, en séance ou au travers mes articles, la première chose à faire est de nous poser. Nous poser pour accueillir la situation telle qu’elle est et nous accueillir face à elle.
Toutes nos émotions sont à accueillir dans un premier temps, en toute authenticité. Ce sont des messagères de ce qui se joue en nous.
Mais toutes ne sont pas forcément à suivre, loin de là. Et surtout pas à ressasser en boucle pour nous enfermer dedans. Se lamenter, pleurer, se faire peur, paniquer, se mettre en colère… ne changera certainement rien à la situation, et fera plus sûrement chuter votre niveau de belle énergie.
Plus on lutte contre un phénomène, plus il s’amplifie
Accueillir nos émotions donc, mais pour essayer de :
- mieux nous comprendre, et entendre les besoins qu’elles révèlent
- démanteler les conditionnements qui nous font agir, réagir
- venir prendre soin de nous
Je n’oublie pas que certains peuvent peut-être déjà vivre des situations difficiles, de tensions, enfermés dans de petits espaces, ou graves, et ont besoin de soutien. Bien entendu je peux comprendre qu’alors mes propos puissent être mal vécus. Mais au-delà du soutien que je leur adresse alors en pensées, sachez qu’y compris dans la douleur, on peut tirer – même si ce n’est pas dans l’immédiat – quelque chose de constructif.
Se positionner
Accueillir, ce n’est donc pas rien faire. Il s’agit d’accueillir pour mieux venir observer en prenant du recul et nous mettre en disposition ensuite de :
- Changer ce que l’on peut changer
- Accepter ce que l’on ne peut pas changer. Et alors, peut-être, faire évoluer notre regard, notre rapport à ce qui ne peut pas l’être.
Il s’agit avant tout de bien discerner.
Il y a des choses que nous ne pouvons pas changer, ce sont des lois ou des nécessités de la Vie, comme :
- Le temps : qu’il fait dehors ou chronologique. Ici pas de changement, ni de retour en arrière possibles.
- L’autre : et oui, prenons conscience que l’autre ne change que s’il le veut vraiment, qu’il soit enfant ou conjoint. Chacun est libre en son jardin ! Sans doute des mythes sont-ils ici à faire tomber. Et l’Amour en ce domaine s’avère bien plus constructif, à terme, que les cris ou les menaces (même si là aussi, il faudrait que nous redéfinissions ce que nous mettons derrière le mot « Amour ». Il ne s’agit pas pour moi de cet amour déliquescent, baveux, permissif ou dépendant…).
- La mort et le changement : cette période nous rappelle qu’accompagner un proche en fin de vie fait partie des défis que nous pouvons tous avoir à traverser à un moment ou un autre. Et cette pandémie vient soulever avec encore plus d’intensité notre relation à la Vie, la mort et le changement.
- La situation actuelle et dégradée : des hôpitaux, de la Nature, des sols, de l’air, de l’eau, des océans, de la société … à l’instant « t » . Même si nous pouvons déjà commencer, chacun à notre échelle, à la faire évoluer.
- Le confinement …
Nous changer nous, notre regard
Par contre, nous avons le pouvoir de changer certaines choses : nous même, en premier lieu. Nos habitudes (intérieures, extérieures), nos façons de penser, de nous positionner face à nous-même mais aussi face au monde, notre relation à la Vie…
Alors, si nous commencions à mettre nos forces et attention au service de la Paix en nous, puis autour de nous ? Retrouvons le sens de la relation de qualité, en soi puis autour de soi, pour vivre plus joyeusement ensemble. Développons des comportements empathiques et de collaboration.
Tout commence en soi
Bien sûr cela demande un peu d’apprentissage, d’effort et de courage. D’abord d’accepter de voir et de se voir, aussi bien dans sa lumière que dans ses ombres, sans pour autant se juger, mais en conscience. C’est un très bon moyen pour pouvoir évoluer et prendre un nouveau départ.
Comme je l’ai dit plus haut, parmi nos comportements à développer, il y a sans doute celui qui consiste d’abord à nous entendre, à entendre nos besoins profonds, et les respecter davantage pour gagner en énergie. Et être ainsi plus en mesure d’accueillir l’autre dans sa différence : cet enfant qui a besoin de bouger, se dépenser, de jouer – cet adulte un peu perdu à côté de nous et qui ne sait pas gérer ses douleurs et ses peurs…
Prendre soin
Prenons soin de ce que la Vie nous a donné : un corps, merveilleux, doté d’incroyables ressources et d’une intelligence propre qui lui permet de rester en harmonie, tant que nous respectons ses besoins. Et je ne parle pas ici de soigner seulement le « papier d’emballage » comme nous y conduit notre société actuelle, mais plutôt de :
- Repenser notre alimentation, pour aller vers plus de vivant et de qualité …
- Respecter nos besoins de sommeil, d’oxygénation, de mouvement et de repos …
- Renforcer notre immunité naturelle par des pratiques telles que la Sophrologie, par le rayonnement de davantage de Paix, de Joie et d’Amour … En prenant du recul face aux nuisibles comme le stress, la peur, l’angoisse … De part ma formation en Médecine Traditionnelle Chinoise, j’ai appris que la peur amoindrit le système « Rein ». Or c’est ce système qui nourrit les « moelles », dont la moelle osseuse, siège de fabrication des globules blancs. Appelés également leucocytes, ces globules blancs sont des cellules de notre système de défense qui jouent un rôle essentiel dans la lutte contre les infections et les cancers. Lorsque nous laissons la peur s’installer en nous, notre système immunitaire est aussitôt affaibli.
Prenons soin également de notre système de pensées qui est appris (et je vous renvoie à mes précédents articles sur le sujet) et d’incarner nos valeurs profondes.
Que faire…? Focaliser sur le positif
Un des enseignements du moment est que ce virus nous convie à nous interroger sur ce qui est vraiment important. Ce qui est essentiel pour nous… et à laisser tomber tout ce qui ne l’est pas.
Alors lâchons un peu nos écrans, au moins un moment, pour nous focaliser sur de l’agréable et faire quelque chose de positif pour nous. Nous ne sommes actuellement certainement pas dans un camp comme Auschwitz, même si nous sommes enfermés !
Et au-delà de vos séances de pratique de sophrologie que je vous encourage à poursuivre (surtout le sophro-déplacement du négatif ou la respiration pour les non-initiés), je vous invite à prendre une feuille et venir noter :
– Tout ce que vous aimez faire, qui vous fait vibrer. Ce que vous pouvez vous accorder pendant cette période de confinement (ou au retour de votre travail) :
lire, écrire, chanter, danser, faire du yoga ou sport d’intérieur, peindre, dessiner, jouer de la musique, faire des jeux de société, téléphoner à un proche, faire des mots croisés, tricoter, jouer avec vos enfants, redécorer votre salon, mettre de l’ordre, regarder un film drôle, prendre un bon bain, soigner vos plantes, votre chat, faire des bulles de savon !, suivre des séances et formations en ligne, cuisiner, …
puis piocher dans cette liste pour vous faire du bien, dans le respect des autres.
Il est possible d’apprendre à vivre des moments riches et exceptionnels, ensemble ou seul, y compris dans cette période. De réapprendre le rire et la simplicité, mais dans la profondeur.
– Ce qu’il vous fera plaisir de réaliser après, lorsque nous pourrons ressortir. voir les personnes que vous aimez (un ami, la famille…). Pratiquer une activité que vous aimez (marcher sur la plage, faire du sport en plein air, boire un café en terrasse, aller au théâtre…) …
– Les projets enthousiasmants que vous pouvez envisager d’ici 3 ans. Projetez-vous et regardez ce que vous aimeriez réaliser durant cette période. Quels sont vos rêves « écologiques », c’est à dire qui respectent autrui et la planète ?
Et je vous invite d’ailleurs à venir noter dans les commentaires ci-dessous, sous l’article. Toutes vos idées constructives pour les partager avec les autres sont bienvenues.
Que Faire…? Savoir remercier
Pour finir, plus que jamais, je vous engage à poursuivre vos pratiques des « 3 kifs ». Trois au minimum par jour, et remerciez pour ces 3 belles choses que vous avez vues, vécues aujourd’hui.
A cela, nous pourrons toujours ajouter un profond « Merci ! » aux personnels soignants et à tous ceux qui continuent de travailler pour nous apporter le nécessaire et contribuer à notre bien-être.
Réalisons ainsi que nous ne sommes pas seuls et que nous concourons tous au bien être des autres. Chacun avec nos talents et qualités propres, ne serait-ce que par un sourire bienveillant. Retrouvons le sens du « nous », ensemble, collectivement. Nous sommes en train de prendre conscience, au travers la situation actuelle, que la préservation de notre propre vie, de notre propre bien-être passe concrètement par le bonheur et l’équilibre de tout un chacun dans le monde.
Voilà, je vous souhaite bon courage à tous.
Je vous invite à respecter les consignes données afin de soulager ceux qui travaillent à notre protection.
Enfin, c’est un peu délicat pour moi de dire cela… Mais sachez que je reste présente et disponible, pour aider ceux qui en ont besoin. Au travers des séances qui peuvent se faire par Skype, ou pourquoi pas Whatsapp ou FaceTime. Je m’adapte aussi en fonction de ce qui vous arrange et dans la mesure du possible. Alors n‘hésitez pas parce que, parfois, une écoute et un regard extérieurs, une pratique peuvent aider à passer un cap difficile.
Bien chaleureusement,