Beaucoup de gens veulent aller bien, être plus heureux et épanouis dans leur vie…
Mais combien ont le courage de faire vraiment ce qu’il faut pour ?
Et combien ont une connaissance réelle et suffisante d’eux-mêmes pour effectivement le faire ?
Mais attention, il ne s’agit surtout pas ici de juger. Chacun fait toujours de son mieux et ce qu’il peut, avec qui il a appris à être et son niveau de conscience du moment.
Aujourd’hui, mon vécu m’amène à me remémorer cette phrase de la Bible « Beaucoup d’appelés mais peu d’élus ».
Si nous sommes tous invités à sortir de nos peurs, de nos conditionnements qui nous collent à la peau et nous font tant souffrir, bien peu encore ont le courage, la constance, … et développent les qualités nécessaires pour emprunter le chemin.
Par ignorance…
Par fatalisme désabusé… parce que c’est ainsi et qu’on n’y peut rien !
Par confort… même si, bien sûr, ce n’est qu’une apparence de confort, puisqu’il ne s’agit en réalité que du confort de ne pas faire d’effort.
Il faut parfois souffrir beaucoup pour vouloir vraiment changer… mais beaucoup préfèrent encore choisir la fuite, mortelle…
Par manque d’intensité de souffrance… on n’est pas bien, oui mais il y a pire et puis on est comme beaucoup d’autres. Et les petits plaisirs piochés de-ci de-là ankylosent, anesthésient le courage d’aller vers un plein contentement.
Par économie… préférant investir dans les médicaments et les compensations en tous genres, plutôt qu’un bon accompagnement.
Par manque de confiance en soi… c’est sans doute possible mais pas pour moi, je ne le mérite pas…
Par manque de temps, parce que l’on doit déjà travailler et s’occuper du quotidien… et que la vie est dure, qu’on n’est pas des mauviettes, et qu’il faut bosser dur ! Et que si on a 10mn, c’est pour se « vider la tête » sur Netflix… Mais est-ce bien là qu’est logé le vrai courage ?…
Par impatience… Certes, si nous étions bien maitres de cette force incroyable qu’est la croyance totale et absolue qui nous habite, que l’on peut aussi appeler la foi (au sens neutre du terme), et la tournions ailleurs que vers la séparation, le switch serait immédiat, instantané. Mais la force de nos convictions nous tient encore bien accrochés à ce monde et ses ombres.
Pour autant, sans vouloir de suite vivre un éveil, nous pouvons déjà aller mieux, bien mieux. Et c’est possible si on veut bien s’en donner à minima les moyens : quelques mois de « travail » pour déjà drastiquement transformer sa vie !
Car ce que l’on considère comme normal pour tout apprentissage : jouer du piano, parler une nouvelle langue, faire du snow… est valable ici aussi. Il faut s’initier correctement puis s’entrainer suffisamment, sinon rien ne change.
Par ailleurs, prenons-nous véritablement la responsabilité pleine et entière de nos états d’être intérieurs ?
C’est par là que ça commence, en prenant la mesure qu’il est nécessaire de remettre en cause certains modes de fonctionnements que nous tenions pour vrais jusqu’ici, par erreur d’éducation.
Une bonne part de nos difficultés vient du fait que nous nous sommes éduqués, certes en regardant le monde autour de nous, à rejeter la responsabilité de nos problèmes sur les autres.
Ce peut être différent lorsque tout va bien. Là nous sommes beaucoup plus enclins, et nous aimons bien d’ailleurs, reconnaitre que c’est grâce à nous !
En revanche, quand quelque chose ne va pas, la facilité et le réflexe sont de rejeter la faute sur l’extérieur.
En réalité, rien, ni personne n’a de pouvoir sur notre état intérieur !
Personne n’a le pouvoir de rendre quelqu’un d’autre heureux ou malheureux.
C’est une illusion qui semble être possible tant qu’on veut y croire. Et nous laissons cette possibilité exister en rendant les autres responsables de nos malheurs et nos bonheurs intérieurs.
Nous sommes libres en fait. Libres de réagir ou pas avec ce qui vient d’être fait ou dit, de nous blesser ou pas, de nous réjouir ou pas.
L’autre m’insulte. Si ses mots ne réveillent en moi aucune blessure, je reste tranquille. Mais s’ils font écho à une problématique personnelle, alors ces mots font office de déclencheurs.
L’autre me quitte. Si je suis persuadée que c’est l’homme de ma vie et que je ne rencontrerai plus jamais quelqu’un comme lui… je vais souffrir ! Mais si je suis assurée que je suis une belle personne qui mérite le meilleur, alors j’accepte la situation et je peux me réjouir à l’idée que je vais pouvoir rencontrer maintenant quelqu’un d’encore plus en phase avec moi !
Vivre mieux, plus paisible, demande du Courage et de l’Amour vrai pour soi, requiert d’avoir envie de se découvrir en toute authenticité, d’accepter qui nous sommes et de lâcher certains paradigmes fallacieux qui nous nuisent.
Et chacun peut, d’ores et déjà à l’issue de cette lecture, devenir plus responsable de son état intérieur en acceptant d’observer ce qui se vit, d’identifier, sans jugement, sur quelle logique il bute et doit venir travailler.
Mais quoiqu’il en soit, il faut bien comprendre que ces incompréhensions sur lesquelles nous butons, et qui se manifestent au travers d’émotions désagréables, se représenteront dans nos vies, encore et encore, régulièrement, jusqu’à ce que nous prenions vraiment la décision d’apprendre à nous connaitre et d’en prendre soin en conscience et avec justesse.
Et notre personnalité, à force de souffrances répétées et souvent grandissantes, finira par capituler. Alors, pourquoi attendre et aller toujours plus loin dans la douleur ?
Enfin comprenez aussi que personne, personne ne peut vraiment faire ce travail à notre place. Nous sommes, chacun.e, maitre en notre jardin intérieur !
Enseigner des principes simples qui permettent de cultiver cette présence responsable à nous-même, transmettre des « outils naturels » permettant d’assimiler cela au quotidien, accompagner des personnes dans l’intégration de la paix dans leur vie… tout en continuant mon cheminement propre, voilà mon activité aujourd’hui.
Et si cela vous parle et que vous ne voulez pas rater ce rendez-vous avec vous, vous pouvez me retrouver en ligne ou en présentiel.