Sagesse Indienne…
La tradition indienne reposerait sur 4 grands principes spirituels.
Les connaissez-vous ?
Si ce n’est pas le cas je vous invite à venir découvrir tout leur bon sens.
Je les ai découverts sur les réseaux sociaux, mais sans en avoir retrouvé l’origine véritable. Je ne peux donc pas vous la garantir. Certains disent qu’il s’agit de sagesse hindoue, d’autres pointent le gourou indien Osho comme étant leur auteur… Mais il n’en demeure pas moins que j’ai trouvé ces 4 lois bien parlantes.
La première dit :
Quelle que soit la personne que nous rencontrons, c’est la bonne personne !
A bien y penser, on peut déjà commencer par se dire qu’effectivement c’est bien la bonne personne, parce qu’il n’y en a pas d’autre. Ce qui arrive, arrive. Accueil de ce qui est, principe de base de la sophrologie.
Le plus souvent nous avons des attentes, des envies, des désirs, des jugements… et nous refusons ce qui se vit, se présente… Parce que ce n’est pas ce que nous voulons vivre, parce que ce n’est pas exactement la personne que nous espérions… Nous avons communément cette tendance à vouloir vivre autre chose que ce qui est… Et c’est d’ailleurs une source de grande souffrance que de batailler entre ce que l’on veut et ce que l’on a.
Pourtant, personne n’entre dans notre vie par hasard. Nous portons bien la responsabilité de la relation que nous entretenons. Par ailleurs, toutes les personnes autour de nous, toutes celles qui interagissent avec nous, sont là pour une bonne raison : elles nous permettent d’apprendre à progresser sur différents plans.
Alors nous pourrions nous interroger : Comment suis-je avec cette personne ? Qu’est-ce que je fais de cette relation ? Que puis-je apprendre de celle-ci ? La tolérance ? La patience ? L’attention ? Oser me positionner et me dire ? Ou tout simplement, clarifier ce que je veux et ce que je ne veux pas…
Ainsi, chaque personne nous permet-elle de révéler une part de nous-même. C’est pourquoi c’est toujours la bonne personne, même si ça peut « piquer » parfois 😉
La deuxième de ces lois de la sagesse indienne énonce :
Quoi qu’il nous arrive, c’est la seule chose qui pouvait nous arriver !
Parfois je me pose cette question : est-il vraiment toujours utile de nous prendre la tête sur le pourquoi ça nous arrive… puisque, de toutes façons, cela nous arrive ? Pourquoi, dans certaines circonstances, n’est pas toujours une aide, loin de là…
Mais plutôt, et encore une fois, que décidons-nous de faire de ce qui nous arrive ? Qu’est-ce que nous apprenons de ce qui nous arrive ? La véritable expérience n’est pas ce qui arrive, mais ce que nous faisons de ce qui arrive.
Tout est juste. Rien, absolument rien de ce qui s’est passé dans notre vie n’aurait pu être autrement. Pas même le plus petit détail…
Laissons aller les : « Ah si j’avais su… », ou « Si seulement j’avais fait cela… ». Chacun fait toujours de son mieux, à l’instant « t », avec le niveau de conscience, de connaissance, de fatigue… qui l’habite. Il est toujours plus facile à postériori de considérer une situation. Et comme dirait quelqu’un que je connais : « Je peux toujours et à coup sûr te donner le tiercé dans l’ordre, une fois que la course est terminée ! ».
Alors, ce qui s’est passé est la seule chose qui pouvait arriver. Et c’est ainsi que nous apprenons la leçon et que nous allons de l’avant. Chacune des situations qui se produit dans notre vie est idéale pour ouvrir notre champ de conscience, même si notre mental, notre égo est loin d’être toujours disposé à l’accepter.
La troisième déclare :
Chaque moment est toujours le bon moment
Si on veut bien y regarder de près, il n’y a qu’un moment que nous pouvons vivre, c’est celui que nous sommes en train de vivre ! Il n’y en a pas d’autre. Donc c’est toujours le bon moment ! Et celui-ci n’est jamais ni trop tard, ni trop tôt.
Le passé est passé. Nous ne pouvons pas revenir dessus. L’avenir n’est pas encore là, nous n’y avons pas accès. Le seul moment à vivre est maintenant.
Dans la sagesse indienne, tout commence donc au bon moment. Ni avant, ni après. Et lorsque nous sommes prêts à démarrer quelque chose de nouveau dans notre vie, c’est alors qu’elle a lieu.
Bien sûr nous pouvons toujours regretter le passé, nous languir du futur ou, pire, le redouter. Mais sans doute nous gâchons-nous alors notre présent. Et cela ne veut pour autant pas dire qu’il n’y a pas d’enseignements à tirer d’hier pour mieux préparer demain.
Parfois, on peut avoir l’impression de gâcher notre vie. C’est souvent parce que l’on n’est pas là, ici et maintenant, mais dans la crainte de demain, ou dans la culpabilité ou la rancœur vis à vis du passé…
Quatrième et dernier principe :
Ce qui est terminé, est terminé
Pour considérer ce principe, je voudrais commencer ici par cette petite histoire de sagesse indienne :
« Tandis qu’ils s’apprêtaient à traverser une rivière, deux moines rencontrent une très belle jeune femme qui désirait, elle aussi, traverser. Mais elle avait très peur.
Aussi le plus jeune la prit sur ses épaules et la porta jusqu’à l’autre rive. Elle le remercia, et les deux moines continuèrent leur chemin.
Le plus vieux, bien qu’il ne dise rien, bouillonnait à l’intérieur car ce qu’avait fait le jeune moine était interdit. Un moine bouddhiste ne devait aucunement toucher une femme. Et non seulement il l’avait touchée, mais il l’avait aussi portée sur ses épaules…
Après de nombreux kilomètres, ils atteignirent le monastère. En franchissant la porte, le vieux moine en colère se retourna vers son compagnon et lui dit :
– Eh bien, je vais devoir parler de cette affaire au Maître et lui raconter ce que tu as fait. Car ce que tu as fait est interdit !
Le premier moine, l’air surpris, demanda :
– De quoi parles-tu, qu’est-ce qui est interdit ?
– As-tu oublié ? Tu as porté cette belle jeune femme sur tes épaules !
Alors le jeune moine rit et répondit :
– Oui, je l’ai portée. Et je l’ai laissée près de la rivière. Mais toi, tu es encore en train de la porter ! »
Parfois, nos histoires sont terminées depuis longtemps, des années, et pourtant nous sommes encore en train de gâcher notre présent en les ressassant. Nous ne lâchons pas…
Lorsque quelque chose prend fin dans notre vie, c’est toujours pour nous permettre d’évoluer et d’aller de l’avant. Il est donc préférable de laisser aller, de lâcher-prise et d’apprendre le détachement, désormais enrichis par l’expérience.
La vie est faite d’impermanence et de cycles. Quand l’un finit, l’autre débute. Certaines pages sont certes plus faciles à tourner que d’autres…
Rien ne dit que la personne ou l’expérience ne reviendra pas dans notre vie. Mais à l’instant, ce qui se produit est nécessaire. Moi aussi, j’ai encore du mal à appréhender certaines expériences de ce genre. Mais au fond de moi, je sais qu’il faut laisser le flot du torrent couler… Ce sont des expériences qui visent à nous enrichir.
Voilà, d’où qu’elles viennent, ces 4 lois de la spiritualité indienne nous permettent, il me semble, de voguer sur l’océan de la vie avec plus de conscience.
J’espère que vous aurez apprécié ces perles de la sagesse indienne…
Elles nous rappellent de vivre toujours plus au présent, que chaque expérience a un but précis et qu’elle nous amène un enseignement pour notre évolution personnelle.