Les 2 faces de notre passé
Notre passé, celui d’hier, d’il y a très longtemps ou de l’instant précédent, porte de multiples visages, mais chacun d’eux s’inscrit dans le cadre de l’une des 2 tendances principales suivantes : Je dirais aujourd’hui la bonne, agréable, et la moins bonne, inconfortable …
Une chose est sûre, quoiqu’il en soit, notre passé est passé. Nous ne pouvons plus revenir dessus. C’est une histoire ancienne et on ne peut plus rien y faire. Comme lorsque l’on se promène, essayez de ne pas faire le pas que vous venez de réaliser ou avez effectué plus tôt… C’est purement impossible !
Il nous faut donc composer, au présent, avec notre passé tel qu’il fût.
Notre cerveau se focalise surtout sur la face la plus désagréable de notre passé
Mais quelles parts, de notre passé, nourrissons-nous de façon prioritaire dans notre quotidien ?
Majoritairement notre cerveau est éduqué pour se focaliser plutôt sur ce que nous n’avons pas aimé, ce qui nous a fait du mal, sur ce qui a été embarrassant et nous a fait souffrir, ou encore ce que nous avons « mal » fait, nos « erreurs »…
Ainsi sommes nous plutôt conduits à cultiver, automatiquement, frustrations, colères, rancœurs ou regrets, culpabilités… Des sentiments qui, chaque fois que nous évoquons notre passé, nous entraînent aussitôt dans l’inconfort.
Bien sûr, il ne s’agit pas de nier quoique ce soit, mais ressasser est-il utile ? A qui cela cause-t-il d’abord et prioritairement du tort, au présent ?
Se focaliser sur notre « bon » passé nous permettra, plus sûrement, de nous sentir mieux dans notre peau.
Choisir ce que nous voulons cultiver
En effet, nous pouvons choisir ce que nous voulons cultiver dans le jardin de nos souvenirs. C’est une décision que nous pouvons prendre.
En nous attardant plutôt sur les événements les plus agréables de notre passé (et il y en a toujours, même en temps de guerre : ne serait-ce que des moments de partage avec un ami, un animal; ou encore les délices d’une friandise particulièrement appréciée…) et en décidant de développer ces souvenirs nous construisons un « socle » plus solide en nous, une énergie plus puissante.
Surtout, ne me croyez pas. Faites-le et observez par vous-même.
Alors ensuite pourrons-nous décider, si nous en avons envie, et je l’espère pour vous, d’appréhender autrement ce qui a été et est toujours douloureux en nous. En cherchant à en tirer des compréhensions de vie et/ou des enseignements constructifs pour le présent, par exemple…
A l’intérieur de nous, l’oubli n’existe pas. Et je mets par ailleurs en garde ceux pour qui le déni est un mode échappatoire usuel. C’est en mettant un pansement sur une blessure non soignée qu’avec le temps se creuse un abcès purulent.
Nous avons tous le choix de rester coincés dans nos rancœurs ou nos regrets à tout jamais, ou pas.
Cela n’enlève en rien le fait que nous avons pu l’être. Encore une fois, il ne s’agit pas de nier quoique ce soit. Toutes nos blessures doivent pouvoir être accueillies, reconnues et soignées. Mais il faut parfois d’abord un peu de force pour cela.
Mon invitation du jour est de réaliser que nous avons grandi, quelque soit notre âge, et qu’aujourd’hui il est possible de reprendre les rênes de notre mémoire.
Il m’a été possible d’aider des personnes, ayant été violentées ou violées dans leur enfance, à sortir de leurs enfermements intérieurs pour pouvoir s’ouvrir plus sûrement à leur vie.
Cultiver les bons souvenirs et lâcher le mauvais passé, après l’avoir accueilli pour le soigner et en extraire la sève qui peut nous nourrir aujourd’hui, voilà l’option que je vous suggère.
Et si vous souhaitez un petit coup de main pour ce faire, n’hésitez pas à contacter un professionnel pour vous accompagner.