Quelle habitude, selon vous, vaut-il mieux cultiver pour cultiver notre bonheur, avoir davantage de chance d’être heureux et d’avoir plus d’énergie dans notre vie, voire même d’avoir une vie plus longue et plus sereine :
- l’optimisme ?
- ou le pessimisme, le catastrophisme ?
Je pense que vous avez répondu comme moi, surtout si vous suivez régulièrement mes articles 😉.
Cultiver notre bonheur…
Et notez que j’ai bien dit « cultiver », car ce n’est pas inné dans notre société où nous sommes éduqués à muscler notre capacité à regarder plutôt le verre à moitié vide…
Mais commençons par ce premier domaine de vie : êtes-vous heureux dans votre activité professionnelle ? Vous savez, celle qui nous occupe au moins 8 heures par jour. Ou faites-vous comme tout le monde et attendez le vendredi soir et votre paie pour commencer à vous octroyer des temps de plaisir ?
Et si vous êtes en larmes ou angoissé le dimanche soir ou la veille de la reprise après vos congés, c’est que vous êtes manifestement sur une mauvaise pente…
Vous rappelez-vous votre premier job et surtout votre premier salaire ?
Enfin libre et autonome !! Plein/e d’une merveilleuse énergie pour enfin conquérir le monde en toute indépendance.
Et puis, le temps est passé. Vous avez découvert le monde de l’entreprise, des collègues râleurs et frustrés, des managers pressurisés et pressurisant…
Alors vous vous êtes adaptés, cherchant malgré tout à donner de votre mieux, en espérant être reconnu/e ou avoir une promotion, et sortir de cette ornière. Vous vous êtes mis à manger au travail et à manger du travail.
Pour quel résultat final ? « Il n’y a plus de budget pour les augmentations… » – « Il va falloir travailler plus car on n’a pas les moyens d’embaucher… »…
Et vous voilà alors en route pour le burn out assuré !
De nombreuses personnes sont malheureuses au travail, et dans leur vie.
Apprendre à cultiver notre bonheur…
En fait, on ne réalise pas combien sacrifier son bien-être du quotidien, c’est comme jeter sa gourde en plein désert !
« Une fois que j’aurai fini ce dossier, ça ira mieux ».
« Une fois que j’aurai rencontré l’homme de ma vie, je serai heureuse ».
« Quand les enfants seront grands, ça ira mieux ».
« Une fois que j’aurai perdu ces kilos superflus, je me sentirai mieux… »
Mais c’est une fuite en avant illusoire. Il y aura toujours quelque chose de nouveau qui viendra faire obstacle et repoussera le moment où vous pourrez ENFIN être heureux/se.
Nous sommes des être humains, pas des avoir ni des faire humains. Notre qualité d’être est importante, au quotidien.
Observez cette personne souriante et toujours prête à vous donner un bon conseil. Vous aimez être avec elle, n’est-ce pas ?
Le bonheur est une sorte de carburant dans nos vies.
Mais comment faire ? Comment retrouver le bien être quand le travail nous mine ?…
Quel que soit notre âge, notre situation, chacun peut être heureux. Le bonheur rime avec énergie, créativité, ouverture, bonne santé, … C’est bien connu, tous les centenaires sont des personnes qui ont su prendre soin d’elles-mêmes et étaient optimistes.
Alors êtes-vous prêts à vous investir un peu pour obtenir ce résultat ?
Mais d’abord qu’est-ce que j’entends ici par bonheur ?
Pour moi, il s’agit de vivre en phase avec ce que l’on est vraiment.
Cela se manifeste alors par plus d’énergie, de gratitude, de joie, de légèreté, … dans nos vies.
Ce bonheur se cultive chaque jour. Il n’arrive pas tout cuit et encore moins avec l’avoir ou du faire, comme on le pense le plus souvent.
Que faire donc pour cultiver notre bonheur ?
Méditer ou se sophroniser calme le mental, renforce le système immunitaire, et permet surtout un retour à soi. C’est une nouvelle écoute de nos vrais besoins qui s’offre à nous, surtout si l’on consent ensuite à se respecter et agir pour soi. Dix minutes par jour feront déjà le plus grand bien.
Prendre conscience que travail et détente se combinent comme les deux jambes de notre corps : impossible d’avancer de façon équilibrée sans l’harmonie entre les deux.
Alors, débranchons notre esprit de notre bureau une fois rentré chez nous. Et au lieu de s’affaler sur le canapé ou devant un écran, passons à l’action juste et responsable pour nous : faisons une sophro. Cela atomise le stress ! Puis prenons le temps de vivre et de partager.
Réapprendre à respirer correctement, sur les 3 étages (je vous renvoie à un précédent article sur le sujet), permet de retrouver plus d’énergie et de vitalité, mais aussi de confiance en soi.
Redressez-vous et prenez l’air régulièrement. Nous sommes des êtres qui avons besoin de lumière. Marcher 15mn par jour nous permettra de bouger un minimum et de profiter de la vitamine D !
Faisons régulièrement des activités sportives ou qui activent le mouvement. Notre corps a besoin de bouger et nous, de nous défouler.
Prenons le temps de cultiver notre bonheur…
Lâchez cette foutue télé ! Au-delà de 15mn, Facebook et autres écrans nous mangent le cerveau. Nos écrans nous mettent dans un état hypnotique mais certainement pas pour nous reprogrammer positivement ou de manière très optimiste !!
Rire est excellent pour la santé aussi bien physique, parce que ça masse notre deuxième cerveau, que morale ! Alors relisons « Gaston Lagaffe » ou revisionnons les films de Laurel et Hardy. Organisons-nous pour retrouver un rire simple et sain. Personnellement je ne peux m’empêcher d’éclater lorsque Plume (c’est une jeune chatte) commence ses cavalcades dans la maison chaque soir 🙂
Planifier tous les jours au moins 1 activité qui nous réjouit. Ne serait-ce qu’un bon bain ou un plat savoureux en rentrant, dessiner, ou chanter dans la voiture en rentrant. Et projetez-vous dans une activité sympa pour le week-end : une belle balade, un concert, un jeu avec vos enfants, …
N’hésitez pas à poser des gestes altruistes régulièrement. Là encore, il ne s’agit pas d’être tous des « mère Thérésa » (quoique… je trouve l’idée plutôt sympa ! 😉), mais offrir un sourire sincère, une gentille parole ou attention, un moment d’écoute active… cela nourrit déjà notre être profond.
Et pour autant, apprendre à dire « non ! » lorsque c’est nécessaire, pour mieux dire « oui » à nos vrais besoins. Et rechargez nos batteries, pour être ensuite véritablement et pleinement disponible.
Cultiver un bon état d’esprit et surveiller notre langage.
Êtes-vous du genre : « je suis nul/le, je n’y arriverai jamais, ce n’est pas pour moi, je n’ai pas le temps, c’est trop tard, je n’ai pas assez d’argent ou de diplôme… ? »
Tout n’est peut-être pas facile, mais on peut commencer par regarder autrement. Et si on en faisait un jeu : le défi du jour à relever; ce jour après jour bien sûr 😉
La vie n’est pas forcément faite pour n’être qu’un long fleuve tranquille.
Ainsi, comme au rythme des saisons, nous traversons nos hivers, avec son temps de pause, puis le printemps nous donne l’envie, la créativité, la force de surmonter l’obstacle. A la fin de l’été, vient le temps des moissons. Et voilà que l’automne arrive bientôt…
Il faut s’y faire, des problèmes, nous en aurons toute notre vie ! Alors, inutile d’en rajouter ou d’en faire des tonnes. Ce qui compte, c’est l’importance que nous leur accordons. S’agit-il :
- de problèmes qui nous font ch…
- ou de challenges pour grandir, se dépasser, apprendre, évoluer…?
Comprendre, s’adapter, tirer parti… sont des clefs majeures.
Nos croyances et notre langage interne sont puissants. Ils sont nos meilleurs comme nos pires ennemis. Tout dépend qui nous fréquentons dans notre monde intérieur. « Confiance, peu à peu, je vais y arriver » est un leitmotiv bien plus soutenant que « Je n’y arrive pas, c’est plus fort que moi… ».
Il est important de comprendre qu’il ne s’agit que d’habitudes comportementales apprises. Nous ne sommes pas nés la plainte à la bouche. Rappelons-nous que chaque fois que nous sommes tombés, nous nous sommes relevés, et c’est bien ainsi que nous avons appris à marcher… Sans nous juger !
Soyons attentifs à notre vocabulaire, les mots que nous employons sont très puissants. Observez d’ailleurs la différence qui se joue dans votre corps lorsque vous dites et répétez plusieurs fois : « je suis crevé/e, je n’en peux plus… » – puis à la place : « j’ai besoin d’énergie ce soir !».
Là où certains voient des échecs, d’autres appréhendent des enseignements.
Découvrir nos atouts, nos talents, nos qualités, … est plus constructif que d’envier le voisin et regarder ce qui nous manque.
Passer du temps avec un entourage positif, ne serait-ce que par internet au début, pour se stimuler. Lâchons les éternelles victimes et laissons nous-même tomber les plaintes, elles nous entraînent dans leurs abîmes, le temps avançant. Cela nous permettra alors de retrouver l’énergie nécessaire pour agir, là où nous le pouvons, pour changer notre situation.
Nous ne sommes pas obligés de regarder que ce qui ne va pas dans notre quotidien. La loi de la Vie, c’est l’équilibre. Il y a forcément les deux. Et cela est vrai pour tout le monde.
Alors à nous de remuscler notre positivité !
J’ai toujours été stupéfaite, lors de mes voyages, de découvrir les sourires les plus radieux dans les endroits les plus démunis.
Mais revenons-en à votre travail. Comment le voyez-vous ?
Comme une corvée qu’il faut accomplir, sans avoir le choix ? Alors c’est comme si on vous envoyait à l’abattoir tous les jours…
Peut-être pouvez-vous commencer à le regarder comme un tremplin, un tremplin qui vous permet de subsister avant de rebondir sur une autre activité que vous pouvez commencer à mettre en route.
Comme une carrière pour réussir votre vie ? Alors, sûrement avez-vous entamé un sprint qui, au long cours, vous mènera au burn out ou à la dépression… Peut-être est-il temps pour vous de prendre un peu de recul et d’apprendre à faire des pauses.
Comme une vocation qui a du sens pour vous ? Alors vous avez certainement trouvé votre voie. Et sans doute, êtes-vous motivés et heureux d’offrir vos talents au monde. Au moins pour le moment, car tout est changement.
Commencez-vous à entrevoir que nous avons le contrôle lorsque nous sommes plus conscients et présents à nous même, pour être plus heureux ?…
Par ailleurs, plus on joue au tennis, par exemple, meilleur on est avec l’entrainement, non ? Enfin, si on le veut vraiment…
Et bien c’est la même chose avec le bonheur !
Cultiver le bien-être pour se sentir bien, cela demande effectivement de l’entrainement.
De tous temps, il nous a été recommandé de cultiver notre jardin. Mais, encore une fois, dans nos sociétés, nous sommes éduqués dès l’enfance à regarder ce qui ne va pas, chez nous et autour de nous… Et plus on est maniaque ou perfectionniste et plus on est attiré inconsciemment vers ce qui ne va pas, les défauts, les erreurs, … Au fil du temps, nous nous sommes surentraînés et avons fortifié notre muscle de la négativité.
Fort heureusement, nous allons pouvoir rééquilibrer cette force en développant son contraire. Mais surtout, pratiquons régulièrement pour cela, et comprenons que personne d’extérieur ne pourra changer notre vie à notre place. Vous pourriez vivre dans l’endroit le plus merveilleux, avec la personne la plus formidable au monde, si votre regard reste fixé sur ce qui ne va pas, vous finirez par ne voir que les ombres de ce qui est.
Bien sûr, il ne s’agit pas de nier le reste, ce qui ne va pas, mais de nous redonner assez d’énergie et de paix pour avoir les moyens de les affronter et les gérer d’une meilleure façon.
Il y a toujours une option pour avancer vers le haut. Mais il faut accepter de faire des efforts continus dans le temps et d’avancer pas à pas.
Le plus souvent, les gens viennent me voir et voudraient tout résoudre en 3 séances et sans rien changer ou presque. Encore une fois, il faut s’entrainer, y aller pas à pas, dans le temps.
Ce qui est évident pour qui veut courir un marathon, l’est tout autant pour celui qui veut mettre plus de vrai bonheur dans sa vie !
« Pas le temps, pas de sous… »
En fait, c’est que ce n’est finalement pas une priorité. Notre cerveau préfère la facilité et nous aide à trouver mille excuses.
Ou les séances d’entrainement personnel sont bâclées. Les résultats sont alors médiocres et aident à se convaincre que cette méthode ne fonctionne pas, ou pas pour vous. Et vous reprenez votre vie d’avant, avec une pointe de culpabilité qui monte parfois, mais n’est pas utiliser comme aiguillon pour y retourner.
« Plus tard… »
Vous n’aurez jamais plus de temps. Entrainé dans toujours plus de travail ou abattu parce que vous venez de le perdre… Vous préférez investir dans des restaus et des vacances pour survivre, ou d’autres investissements étourdissants.
C’est vous qui faites vos priorités.
Reprenez le contrôle, jour après jour. Observez le temps que vous avez mis pour en arriver là. Et acceptez de vous donner de petits objectifs, et transformez vos habitudes jour après jour. Vous mettrez moins de temps à regagner que vous n’avez mis à glisser.
90% de nos actions sont habituelles et nous font fonctionner en automatique. Voilà pourquoi, au-delà du développement de la présence, il est déjà important d’implémenter de saines et bonnes habitudes dans notre quotidien.
Et enfin, quel que soit notre âge, nous pouvons toujours intégrer de nouvelles habitudes, grâce à la neuroplasticité de notre cerveau 😉.
Voilà, c’est à vous de jouer maintenant, c’est votre liberté. Et je vous offre cette séance pour faire votre premier pas.