Reprendre du pouvoir sur sa vie

Sophrologie et Sagesse Sophrologie et Vie quotidienne

Lorsqu’un bébé arrive sur Terre, il est cette étincelle de vie qui prend corps, cet espace ouvert et détendu qui se fait chair.

Comme une éponge neuve est plongée dans un seau de peinture, l’être est plongé dans un environnement unique : une époque, une société, une famille, une place dans cette famille… dont il se teinte. Au travers ses expériences, il fait également ses interprétations en lien avec sa propre conscience. En grandissant croyances, conditionnements, blessures, compréhensions, ouvertures de conscience, … forgent son caractère, sa personnalité.

Tout cela constitue alors un vaste champ informationnel auquel l’enfant s’identifie peu à peu. 

Pouvoir - Sylvie Ducattillon Sophrologue à Toulouse

Et nous voilà après 5 ou 7 ans de vie, selon nos connaissances actuelles, pris dans les mailles d’un filet d’informations qui tournent en boucle en nous* et que l’on tient fermement pour vraies.

* je rappelle que, même si c’est approximatif, 80 à 90% de nos pensées d’aujourd’hui sont les mêmes que celles de notre enfance, tant que nous n’avons pas pris la peine de les remettre en question

Or, à chaque information qui arrive à notre cerveau, celui-ci déclenche aussitôt une série de réactions nerveuses et chimiques pour nous permettre de fonctionner physiquement et émotionnellement en concordance.

Par la répétition, avec le temps, cela crée ce que l’on appelle des autoroutes neuronales et une biochimie interne qui nous conduisent à fonctionner en automatique.

Ainsi, par manque de conscience, de présence et de remise en question, nous devenons les marionnettes de notre système informationnel interne. Celui-ci est ensuite validé et renforcé au fil des années.

Quelqu’un qui a pris l’habitude d’être triste et de s’apitoyer, est conduit à régir la plupart des informations avec ce filtre de victime qui pourra le conduire jusqu’à la dépression. Sans s’en rendre compte, jour après jour, la personne perçoit la vie seulement au travers sa grille de lecture qu’elle prend pour vraie.

Un autre qui aura « choisi » le chemin de la colère, verra la même réalité au travers la révolte. Il montera en rage et, où qu’il soit, trouvera un prétexte quelconque pour l’exprimer.

Bien sûr tout cela est ici rapidement balayé et se rapproche de la caricature, mais c’est tout de même bien ainsi que les choses semblent se passer grosso modo.

Pouvoir - Sylvie Ducattillon Sophrologie à Toulouse

Une fois que nous avons bien pris conscience que nos goûts, nos choix, la plupart de nos pensées… sont loin d’être tous les nôtres, selon le degré d’enfouissement de nous-même, comment reprendre du pouvoir ?

Nous pouvons déjà commencer par vérifier, à l’aide de nos signaux internes, à quel point nous sommes proches ou pas de nous.

Émotions, sentiments, sensations, maux physiques sont nos balises. Les appels que nous lance la vie.

Plus on souffre, plus on s’est éloigné de nous-même !

Et chaque fois que l’on nie ces avertissements, que l’on s’en détourne, voire qu’on les étouffe… alors on se coupe un peu plus de l’opportunité d’aller vraiment mieux en se rapprochant de soi.

C’est notre responsabilité, vis-à-vis de nous-même, que d’être à l’écoute de nos signaux internes qui commencent par des murmures, puis de les accueillir, de discerner ce qui se joue et d’agir avec pertinence…. Loin de cette manière barbare d’aujourd’hui où l’on refuse certaines émotions, où l’on muselle ou leurre tragiquement nos sentiments, où l’on anéantit les symptômes à coups de médicaments…

Pouvoir - Sylvie Ducattillon Sophrologue à Foix

Alors, pour commencer, comment vous sentez-vous lorsque vous restez 1 heure ou 2, voire 1 journée, seul/e, tranquille, sans rien faire du tout, même pas lire, juste avec vous-même ?

Est-ce que vous vous ennuyez ?

Est-ce que vous vous sentez agité/e, agacé/e, projeté/e vers tout ce qu’il vous reste encore à faire ?

Est-ce que vous vous sentez mal, tant vous êtes tourmenté/e ?

Ou est-ce que vous arrivez à vous détendre et à goûter le plaisir, la douceur de vivre avec vous-même ?

Déjà vous pouvez vous situer un peu, non ?

En toile de fond, il y a un espace de conscience paisible et détendu en nous. C’est la vie avec laquelle nous sommes arrivés.

Peut-être le corps est-il tendu… Peut-être le mental est-il agité… Peut-être les émotions sont-elles virevoltantes ou envahissantes…

… mais la vie, l’observateur de tout cela est toujours tranquille.

Ce qui perçoit est paisible !

Pouvoir - Sylvie Ducattillon Sophrologie à Foix

Plus nous sommes identifiés et en pilotage automatique, plus nous nous éloignons de cet espace, en nous, de clarté et de paix. Et plus, dans le même temps, nous ressentons le manque, le vide. Nous nous sentons coupé/e, seul/e, séparé/e.

Et ce qui est terrible, c’est que, ce que nous cherchons à remplir par l’extérieur, n’est en fait qu’une illusion totale. La réalité est que la vie, nous, sommes toujours là. Il n’y a pas de vide.  C’est le masque, la personnalité que nous croyons être qui s’est égarée, de génération en génération. Et ici pas de coupable désigné, chacun n’étant que le fruit d’une transmission d’ignorants souffrants à nouveaux nés apprenants.

Le fond, lui, est toujours là sinon nous ne serions plus. Nous nous sommes juste détournés de lui, de nous.

Et pour nous reconnecter au vivant, à la paix, à la complétude, aucun besoin d’un avoir ou d’un faire, extérieurs. Il s’agit simplement de revenir au vrai nous, au cœur de nous.

Pouvoir - Sylvie Ducattillon Sophrologue à Toulouse et à Foix

Comment ?

En commençant par reconquérir notre présence corporelle, neutre et bienveillante. Pour pouvoir ensuite rester avec ce qui est, sans plus se confondre avec cela, que ce soit confortable ou inconfortable.

« Quelque chose en moi se sent… ressent… »

Rester avec, n’est pas ne rien faire. C’est déjà ne pas nier, ne pas fuir, et prendre soin. Il s’agit d’accueillir, surtout sans juger, avec bienveillance, ce quelque chose en nous, tel qu’il est. Puis l’écouter, passer un moment doux et affectueux, tendre, avec cette part, sans commenter, conseiller, ou encore culpabiliser…

N’est-il pas bon ce moment où l’on se sent pleinement accueilli/e, écouté/e et entendu/e ? Ce moment de reconnexion !

S’apporter, en commençant par le corps, de l’écoute et de l’auto-empathie va permettre à notre voix intérieure d’être plus audible. Cela va nous amener de la lumière, du discernement pour récupérer peu à peu notre pouvoir et le courage de nous faire la vie plus belle, c’est-à-dire alignée sur ce que nous sommes réellement et non plus dictée par des modèles extérieurs à suivre.

Ainsi, en revenant à plus d’écoute et de douceur, à plus d’actions justes pour qui nous sommes vraiment, nous retrouvons cette complétude – que nous cherchons illusoirement chez l’autre – qui nous permet alors de partager de façon équilibrée avec le monde.

Il ne s’agit alors plus de s’ouvrir au monde depuis un espace de manque, qui ne peut conduire qu’à de la dépendance, à l’autre, au faire, à l’avoir, à une substance quelconque…

… qui ne pourront jamais rien remplir…

… puisqu’il ne s’agit pas de remplir un vide qui n’existe pas, mais plutôt de se retourner pour épouser cette part que nous sommes fondamentalement.

Seule notre illusion de séparation nous fait nous sentir seul/e et souffrir.

Pouvoir - Sylvie Ducattillon cabinet de Sophrologue à Toulouse

Ainsi comprenons que notre part agissante se doit avant tout d’être à l’écoute et au soutien de l’être que nous sommes, pas de notre personnalité.

Lorsque celle-ci est en accord avec l’être, tout va bien, mais dès qu’elle s’en éloigne l’être cherche alors à nous ramener à lui. C’est ce à quoi servent nos émotions, nos sensations, nos maladies… Nous ramener sur le juste chemin pour nous, chacun disposant de sa propre référence intérieure.

Mais, peut-être vous demandez-vous comment je peux parler ainsi ?

C’est vrai, nous sommes tous capables de lire et de retranscrire un savoir.

Mais c’est aussi et plus sûrement parce que j’ai pu goûter pleinement à moi-même que je partage mon expérience. Plusieurs fois, sur des périodes plus ou moins longues dans ma vie, en mode « courant alternatif » ces derniers temps.

Oui, il est possible de revenir à soi. Il n’y a pas que les moines du fin fond du Tibet qui le peuvent, avec tout le respect que j’éprouve pour eux. Et ce ne sont pas que des mots lus et répétés qui me conduisent, mais bien le fond de mon expérience personnelle. J’espère que vous le percevez.

Ceux qui me connaissent depuis longtemps savent que je n’ai rien d’« exceptionnel » ou de « surnaturel », surtout en fonction de la période de vie dans laquelle ils m’ont connue :/

J’ai fait des ascensions certes, mais des grands « plouf !» aussi, et suis plus souvent, comme nous tous, derrière ce voile de l’illusion. Par ignorance au début, puis par orgueil, par entêtement, par fainéantise… En même temps, même si ça n’a pas été confortable, je reconnais que chaque fois cela m’a permis de mettre à jour un nouvel enseignement, par l’expérience. J’ai la tête dure !

Mais je connais les 2 côtés. Et je suis passée plusieurs fois de l’un à l’autre. Rien de surhumain ou fantasmagorique là-dedans… Comme le décrivait Platon dans son allégorie de la caverne, j’ai juste eu l’occasion de sortir de cette dernière, sans aller très loin d’ailleurs, mais juste assez pour apercevoir et ressentir.

Chaque fois, j’ai réemprunté le même chemin.

Tout le monde peut le faire, en quelques mois, avec un peu de volonté, de courage, de patience et de persévérance.

SySylvie Ducattillon Sophrologue à Toulouse et à Foixlvie Ducattillon

Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner

06.89.60.12.99 – à Toulouse, à Foix et en ligne

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