Considérations personnelles…
Je n’imaginais pas qu’écrire des articles m’amènerait à autant de considérations… Aujourd’hui je vais vraiment vous partager ma réflexion du moment.
Covid 19 étant, ceux qui s’ennuient sont nombreux et les cyber-attaques prolifèrent. J’en ai fait les frais, mon site ayant été assailli, sans répit, depuis le Japon et la Russie plus de 4 semaines durant. Bien sûr, rien à voir avec les cyber-rackets que les gros subissent actuellement. Ce matin j’apprenais que de nombreux sites, comme celui des laboratoires Pierre Fabre ou comme ceux d’hôpitaux, font actuellement l’objet de rançons pour que leurs informations sensibles soient libérées.
Mais ce n’est pas cela qui me touche.
Non.
Ce qui m’émeut plutôt, dans une juste mesure, c’est lorsque je constate que si mes articles les plus superficiels trouvent facilement « lecteurs » (vous savez, ceux qui donnent des astuces en 3 ou 7 points-clés, non pour traiter une question, non pour s’enseigner véritablement en profondeur, mais juste pour se donner l’illusion de faire quelque chose pour soi), ceux qui font appel à la responsabilisation sont davantage « boudés ».
Pourtant, au niveau terrestre, global, il semble que nous soyons appelés, de gré ou de force, vers un point de bascule.
Étymologiquement parlant, le mot « crise » – qui vient du grec crisis – évoque la nécessité de discerner, de faire un choix. Ainsi, toute crise indique-t-elle qu’il faut changer quelque chose dans notre vie, parce que « ça ne peut plus continuer comme ça »…
Tout, ou presque, réclame actuellement à être transformé, de plus en plus : l’alimentation, le système de santé, l’éducation, l’organisation socio-politico-économique, l’écologie, la communication, les relations, …
Le monde « d’avant » était dysfonctionnel…
…nous en connaissons les résultats, mais beaucoup le réclament néanmoins encore à corps et à cris.
Pourtant, il ne s’agit pas d’y revenir ; mais peut-être d’accepter le changement et d’évoluer vers du nouveau, du plus constructif, plus solidaire, plus respectueux, plus connecté… pas informatiquement parlant, les systèmes « obèses » actuels nous montrent leurs limites, mais à la Vie !
Au cours des siècles derniers nous fonctionnions à 100 puis 200 à l’heure, toujours occupés à « faire », pour « paraître » et « avoir »… et nous avons oublié souvent et avant tout d’ÊTRE.
Or, je fais partie de ceux qui pensent et ressentent que l’Être est désormais la composante la plus importante à cultiver si nous voulons vraiment nous sentir en paix, serein/e, complet/e.
Que nous le voulions ou pas, que nous nous y mettions ou pas, les énergies font actuellement rejaillir de nos profondeurs ce qui n’est pas nous : les ombres à nettoyer, ce qui n’est pas notre Lumière, notre Nature profonde.
Beaucoup sont fatigués de ressentir tant de douleurs depuis si longtemps… Et cela pourrait encore durer, voire s’exacerber…
Mais s’agit-il d’attendre un miracle venu de l’extérieur !????
3 actions clefs au quotidien, que l’on tient 3 jours, au mieux, sans rien remettre en cause, et POUF ! tout se transforme…
Voilà encore où nous en sommes, majoritairement, de façon affirmée ou secrètement : dans l’attente égotique d’une prise en charge magico-magique.
Mais cela bouge. Nombreux sont ceux qui s’éveillent et ont encore assez d’énergie pour se prendre peu à peu en charge.
Et nous allons être conduits à bouger.
La souffrance est inutile, la douleur physique comprise.
Mais pour cela, soyons un peu responsables et adultes !
Prenons vraiment le temps d’apprendre qui nous sommes, comment nous fonctionnons véritablement, et retrouvons-nous. Le temps nous est donné pour cela.
Nous voudrions que les choses changent, que la société, les administrations, les gouvernements évoluent ?…
Mais ils n’existent pas, ces entités n’existent pas !
Regardez qu’elles ne sont seulement que la « somme » d’individus, souffrants et inconscients, qui agissent par douleur, ou par folie parfois, vides d’eux-mêmes.
Et si nous essayons de trouver un sens à tout cela, en conscience ordinaire, il n’y en a pas.
Pour faire renaitre le monde, il nous faut renaitre d’abord, chacun, individuellement, dans notre verticalité.
Ce n’est pas un vœu pieux.
C’est possible !
Le monde ne sera plus dangereux, ni agressif, lorsque nous nous serons élevés par-delà nos rancœurs pour nous ouvrir aux miracles.
Et quant à cultiver la joie, n’oublions pas qu’il y a joies et Joie.
Les joies liées aux évènements extérieurs, qui peuvent nous remplir ou tourner à l’excitation. Mais il y aussi la Joie qui est intimement liée à un état intérieur, ce ravissement intérieur qui ne dépend plus des circonstances extérieures mais relève de notre reconnexion intérieure à nous-même.
Sans juger.
Il ne s’agit surtout pas de juger, ni nous-mêmes, ni quiconque.
Que savons-nous de la vie de chacun pour le juger ?…
Et nous qui avons appris ce poison de la culpabilité, lâchons-le pour nous-mêmes.
Juger draine notre énergie vitale.
Bien sûr, il faut du courage, de l’authenticité profonde.
Mais c’est la Lumière que nous porterons sur nos ombres qui les transformera et nous sauvera.
Alors, osons nous regarder en face, en toute bienveillance pour nous-même, pour chacun de nos Frères, nos Sœurs sur cette Terre.
Nos maux viennent de notre ignorance de nous-même, de l’inconscience de la puissance que nous sommes, de l’éducation erronée que nous avons reçue.
Mais plus on se pose dans le silence à l’écoute de ce que nous sommes vraiment, plus on aime, plus on accueille, depuis ce que nous sommes vraiment (et non plus depuis l’Ego et le mental), et plus nous faisons l’expérience de l’Humain dans son humanité.
Plus nous nous sentons alors vraiment vivant/es.
Et lorsque quelque chose nous fait réagir, c’est simplement parce que nous ne sommes pas libéré/es.
Mais la solution est au fond de nous !
Nul autre que nous ne peut nous l’offrir.
Que les choses soient claires, je marche moi aussi encore et toujours sur ce même terrain. Et je ne viens pas en « donneuse de leçons ».
Mais je me considère peut-être comme une « éclaireuse », car la pratique de la sophrologie (caycédienne, je précise) m’a permise et me permet encore d’enlever quelques « couches d’oignon » et d’avancer, avec humilité, sur le chemin.
En comprenant bien qu’après chaque nouvelle couche ôtée, il y a encore et encore à libérer jusqu’à la réalisation.
Voilà pourquoi je m’autorise à vous encourager cette voie. Ce sont des considérations personnelles, mais il y en a d’autres, tout aussi sérieuses.
A vous de faire preuve de lucidité et de discernement, quoiqu’il en soit.
Cette présente période que nous traversons, nous offre, pour qui l’entend, une magnifique opportunité d’évoluer rapidement, de libérer, ce qui pouvait, autrefois, nécessiter des années.
C’est le temps du « Grand Retournement », comme l’écrit si justement Annick de Souzenelle dans son dernier ouvrage.
Ainsi, dame la Vie semble-t-elle lancer son appel aux âmes les plus généreuses et héroïques afin qu’elles affinent leurs qualités les plus chevaleresques pour les livrer à son service.