Comme dirait un de mes amis : « Tu peux faire la grasse mat’ si tu veux, mais, de grâce, lève-toi de bonheur !« 

Et vous, ça vous dirait de vous lever, le matin de bonheur ?

Rien de plus simple !

Cela dépend essentiellement de vous et d’une décision de vous pour vous.

 

Mais peut-être faut-il, au préalable, commencer par se rendre compte que la seule et unique personne avec laquelle nous allons vivre toute notre vie…  Et je vous pose la question : vous avez bien une petite idée ?… et bien oui, c’est nous même !

Réfléchissez bien. Tous les autres, que ce soit volontaire ou pas,  ne sont que de passage dans notre vie. 

Une fois que vous aurez bien réalisé cela, alors vous pourrez vous poser la question suivante :  

A quelle place est-ce que je me positionne dans ma vie ? Est-ce que je fais partie de mes grosses pierres (pour ceux qui ont déjà lu l’histoire dans cet article  c’est à dire, est-ce que je m’accorde une place d’honneur dans ma propre vie ? …

Après cela vient une nouvelle question:

Si je ne suis pas bien en moi-même et avec moi-même,  alors pourrai-je être bien avec les autres ? Serai-je en mesure véritablement de leur donner, de leur offrir le meilleur de moi-même et du bonheur ?  … sur le long terme ?

En ne se ménageant pas d’espace de qualité pour soi-même,  il est bien difficile de rester en forme. Difficile de se sentir serein pour être pleinement disponible à l’extérieur. Prenons nous effectivement le temps nécessaire de cultiver notre propre jardin (intérieur) ?

Quand vous serez bien convaincu de cela alors vous pourrez poursuivre, et vous demander :  Comment est-ce que je m’occupe de moi ? des différentes facettes de moi ? J’entends par là :  comment vous occupez-vous de votre corps ? de votre mental, vos pensées ? de vos émotions  ? et de votre conscience ?

Pouvons-nous, en effet, nous sentir bien si notre corps n’est pas en santé ?  s’il est tendu, douloureux, malade, fatigué, bref s’il manque d’équilibre et d’harmonie ?

Bien sûr, c’est possible, je ne veux pas me renier ici. Des personnes comme Philippe Croizon nous montrent le chemin (voir cette video). De mon côté, je souhaite juste ici nous inviter à mieux prendre en charge notre « véhicule terrestre ». C’est quand même plus facile !

Comment se sentir bien si nos émotions nous embarquent de colères en tristesses, de soucis en angoisses, d’excitations en désespoirs ?

Est-il possible de se sentir bien si notre esprit est confus ou nous embarque dans ses rondes infernales ?

Est-il possible de se sentir bien si notre esprit est ensommeillé et s’il fonctionne en pilotage automatique sans que nous ne soyons conscients, à l’instant, de ce que nous sommes en train de nous raconter ?

Pour mémoire, je vous rappelle que ce sont entre 65000 et 95000 pensées qui tournent dans notre tête, chaque jour, et qu’au mieux,  suivant notre qualité d’attention, nous ne sommes conscients que de 3 à 7 % de ce qui se passe dans notre tête… 

Alors, que nous racontons nous au quotidien ?….  

Je vous invite à écouter, à prendre régulièrement le temps au cours de cette semaine, de vous poser  pour mieux vous entendre, après vous être interrogés : « qu’est-ce que je suis en train de me dire là ? » – Parfois, il faut savoir se surprendre, car c’est au moment où on veut prêter attention que tout se tait en nous 🙂 ... Alors, on peut aussi se poser la question dès que l’on ressent une émotion peu confortable. Ou encore, écoutez-vous parler car nos mots sont bien le reflet de notre pensée, non ?

Fort probablement,  pourrez-vous souvent vous rendre compte que nos pensées tournent autour :

– du jugement, de la critique, vis-à-vis d’autrui/du gouvernement/des financiers… ou de nous-même (« Non mais quand même, il pourrait faire un effort –  ce n’est pas du tout un bon dirigeant,… /Je suis nul – je n’y arrive pas – je n’y arriverai jamais…« )  

– de la râlerie ( « J’en ai marre – et lui, il pourrait pas bosser un peu plus! »…)  

– d’une tendance à la victimisation ( «  C’est la faute de mon mari – c’est la faute du gouvernement – il est en train de me rouler –  j’ai trop de problèmes »…)

– d’un sentiment de culpabilité ( « J’aurais dû – je n’ai pas été à la hauteur – si j’avais su »…), très vite suivie d’une peur ( « Il va m’en vouloir« …)

– de la rancœur ( « Je lui en veux – c’est à cause de lui tout cela – je l’aurai »…), etc …

– ou encore les traditionnels : « Je suis crevée – je n’en peux plus – ça me tue – je suis hyper-stressé … » qui, comme je vous l’ai déjà fait remarquer, envoie l’information automatiquement au cerveau qui exécute, sans discernement.

Et je n’oublie pas le négativisme, le catastrophisme,… toutes ces habitudes à voir le verre à moitié vide (sans réalisme, dans l’amplification et/ou la généralisation), à se projeter dans un avenir (imaginaire, par définition) irrémédiablement noir, ou à regretter un passé qui n’est plus…

Comment être bien avec ce type de pensées qui tournent en boucle dans notre tête ?

Elles sapent bien plus sûrement notre énergie, celle-ci même qui nous permettrait d’être plus disponible pour régler ce que nous avons à gérer. Ce, d’autant que, chacune de nos pensées engendre automatiquement une réaction dans notre corps.  

 

Notre cerveau, ce merveilleux chef d’orchestre, n’a aucune notion de réalité. Il prend pour argent comptant toute information que nous lui fournissons à l’instant et organise en conséquence, une réaction dans le corps, à la vitesse de la lumière. Ainsi, dès qu’il entend un type de pensée il réagit.

 

Faites l’expérience en conscience :

Fermez les yeux et commencez à râler, ou à vous plaindre de quelqu’un, de quelque chose qui vous agace, ou à critiquer… quelques instants..et observez alors comment votre corps réagit instantanément à l’information que vous avez adressée à votre cerveau. 

Maintenant, continuons l’expérience : Fermez les yeux et envoyez beaucoup d’amour et de paix, en pensées, à une personne qui vous est chère, envoyez-lui vos meilleurs vœux… Louez la beauté de la Nature… et regardez maintenant comment votre corps réagit à cette nouvelle information.

Le bonheur…

Tout ce que nous émettons, que ce soit en pensées ou en paroles, nous affecte directement.

Que l’événement ait eu lieu hier, il y a vingt ans, qu’il s’agisse d’une projection future, et où que nous soyons et vivions « réellement » à l’instant… Pour le cerveau, il n’y a pas de notion de temps, ni d’espace. Il prend cash les données que nous émettons, en pensées et donc en paroles…

Alors vous pouvez être au bout de la Terre, sur une île merveilleuse, si vous êtes râleur, vous vivrez moins d’extase que celui qui maîtrise son outil mental et à appris à vivre au présent…

De même, avons-nous tendance, surtout dans notre pays – La France – à vivre comme des « myopes », le nez collé sur tous les détails qui ne vont pas ! Oubliant de prendre du recul pour mieux admirer l’ensemble du panorama : je respire, je suis en vie, j’ai un toit sur ma tête, je mange à ma faim et même, pour nombre d’entre nous, pouvons nous choisir nos mets, j’ai de l’eau au robinet pour boire, me doucher, nul besoin encore de faire des kilomètres pour la puiser, je dispose d’outils pour m’aider à mieux vivre, il y a des êtres : des personnes, des animaux, que j’affectionne autour de moi, le ciel est bleu, la mer est éblouissante …

Les médias, notre éducation conditionnent notre façon de regarder la réalité, par et seulement par un petit bout de lorgnette.

Alors, cherchez et vous trouverez…

Les myriades de raisons de vous réjouir et de vous lever de bonheur !

Enfants, nous nous levions facilement de bonheur et de bonne heure, alors moins embarrassés et encombrés dans nos esprits, plus proches de la réalité de l’instant.

Arrêtons de rechercher à tout prix le merveilleux que l’on nous impose. Retrouvons le goût du simple, du fabuleusement savoureux, chaque jour à chaque instant. Réenchantons nous de voir la pluie tomber ! Revenons à l’essentiel. De quoi avons nous besoin en priorité ? 

Air, Eau, Aliments, Abri, Affection, Bouger, le regard tourné vers le beau ! …

Bien sûr, tout n’est pas toujours rose. Il y a parfois des ombres au tableau. Mais au moins, rétablissons l’équilibre ! 

Votre travail est pourri ? Au moins, observez que vous en avez un ! qu’il vous permet de vivre ! … en attendant de trouver mieux.

Focalisez votre regard sur la globalité de la scène, encore et encore… et vous verrez bientôt que vous gagnerez en énergie. Et même peut-être assez, pour prendre les mesures nécessaires pour améliorer vos conditions professionnelles.

 

Vous l’avez constaté, se plaindre, râler, se culpabiliser… amoindrissent notre énergie (notre cerveau met alors notre corps en tension, celui-ci surchauffe avec le temps et finit par « brûler »...). Oser regarder l’ensemble du panorama permet de redresser la tête, de voir plus haut, plus loin, pas à pas, avec patience.

Quant à ces ombres, vous apprendrez, la sagesse grandissant, qu’elles revêtent elles aussi de merveilleux enseignements. Mais là, c’est une autre histoire, quand vous aurez envie de vous lever de « plus bonheur » 😉

Je vous remercie d’avance, si vous trouvez cet article intéressant ou utile, de bien vouloir le partager à ceux à qui cela pourrait rendre service – et éventuellement de me laisser un petit commentaire ci-dessous

Sylvie Ducattillon

Sophrologue Caycédienne et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner 

Toulouse et Foix : 06.89.60.12.99

Logo Sylvie Ducattillon Sophrologue Toulouse Foix

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2 Comments
  1. jour(s): Jean- Claude GREMONT

    29 avril 2019

    Encore et encore, un très bel article qui fait du bien ! Ce message devrait être aussi diffusé par la Sécurité Sociale qui serait bien remboursée….

    • jour(s): admin

      1 mai 2019

      Merci beaucoup. Ça me fait du bien de voir que ce que j’écris peut véritablement faire du bien et éclairer d’autres personnes. Cela m’encourage à poursuivre 🙂

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