Notre société actuelle nous conduit à nous estimer principalement au travers nos « avoir » et dans une moindre mesure nos « faire » : j’ai un conjoint, des enfants, une maison,… je fais de la zumba, des études,… avec un sous-entendu induit : « …, donc, je suis heureux(se) ». On est même allé nous dire que si nous ne possédions pas la montre X à 40ans, nous pouvions considérer notre vie comme ratée…
Alors, chacun se démène comme il peut : pour avoir, pour acquérir, pour faire ce qu’on lui a dit qu’il faut pour être heureux. Système bien insidieux et si bien ancré dans nos vies ordinaires.
Trouver sa mission de vie…
Pourtant, si l’on veut bien y regarder de près : combien de mal-être, de dépressions, de dérèglements, de dépendances (alcool, drogue, sexe, argent, jeu, pouvoir,…), de suicides même, chez nombre de personnes enviées, ceux que l’on dit nantis…
« Avoir ou faire » ne rendent pas, à eux seuls, nécessairement heureux, tout au moins en premier lieu et même si je ne nie pas bien entendu qu’il faille combler et satisfaire nos besoins de base : air pur, eau, aliments, abri, vêtements,… (besoins de fonds qu’y compris une minorité s’est déjà octroyée le droit de nous accorder ou pas), et qu’ « avoir et faire » participent au plaisir de la Vie.
Il est temps peut-être de regarder autrement et de s’intéresser vraiment à l’essentiel. Le chemin qui mène au bonheur passe semble-t-il par de nouvelles prises de consciences qui s’amorcent depuis déjà bien des années. Ce qui rend heureux, pour ma part aujourd’hui, passe par une prise de conscience de l’essence de soi, par la compréhension de qui l’on est vraiment, profondément, de comment on fonctionne, pour alors pouvoir « choisir » et se donner les moyens de reprendre sa vie en mains.
« Connais-toi toi-même » avait repris à son compte Socrate.
Je crois profondément que notre mission première, à tous, est de contribuer à faire grandir et évoluer la race Humaine d’abord et avant tout au travers le développement de nos propres qualités d’être, nos propres comportements, verbes et pensées.
Il me semble que notre première mission consiste également à sortir de notre avilissement, notre soumission à nos peurs, nos plaintes, nos désirs… soit notre ignorance, nos illusions pour rendre à l’Humain sa juste place et sa vraie grandeur.
Tel est pour moi le socle : que chacun récupère sa noblesse d’Être, dans toutes ses dimensions, pour vibrer (de nouveau) au rythme du Vivant, de la Joie et de la Félicité.
Tel est donc le but de mon œuvre d’abord personnelle, puis au service de ceux que je peux accompagner à aller un peu plus loin sur leur chemin. … et vous, quelle est votre mission de vie?
Les ateliers AMiE, pour se libérer du connu.
