Paradoxes… Fréquemment je m’interroge : pourquoi faut-il souvent avoir connu la douleur et la tristesse pour mieux savourer le vrai bonheur… ?
Pourquoi nous faut-il du bruit pour pouvoir apprécier le silence…?
N’avez-vous jamais constaté à quel point l’absence nous permet de mieux apprécier la présence… ?
Pourquoi faut-il un accident ou une maladie grave pour retrouver le goût de la vie, dès le matin au réveil ?
Pourquoi faut-il la guerre pour glorifier la paix…?
Les paradoxes qui nous habitent sont innombrables. Pascal ne parlait-il pas d’un « monstre incompréhensible » pour qualifier notre nature d’Être Humain? Sans doute ces aberrations nous permettent-elles de mieux appréhender ce qui nous correspond vraiment.
L’Homme est encore si peu sage qu’il lui est toujours nécessaire de se « piquer » pour mieux se réveiller, se révéler à lui-même.
Quant au bonheur, il s’appréhende encore couramment comme un objet perdu. C’est lorsque l’on cesse de le chercher qu’on le re/trouve. Là, tout simplement là, au cœur de soi.