Dire…

Lorsque l’on arrive à se sentir relié à la Vie, alors tout s’arrange et s’apaise.

On se sent complet et tout à la fois profondément paisible, serein, puissant, bienveillant, aimé et aimant, léger, heureux, confiant…

Ce sont des états qui s’imposent. Il n’y a rien à faire de spécial pour cela.

C’est là. De façon simple et automatique.

J’ai, à l’aube de ma 58ème année, déjà pu faire plusieurs allers-retours entre le (ou un ?) monde du conscient, de la présence, et ce monde de l’inconscience (ou conscience ordinaire, si vous préférez) dans lequel nous nous trouvons.

Bien sûr il ne s’agit pas d’un endroit géographique différent, mais d’un état d’être qui nous ouvre à d’autres possibles, à d’autres perceptions, et à un espace-temps vécu différemment.

Il me semble que je ne me suis pas totalement coupée de cet espace dans ma petite enfance.

Très sensible, très réceptive aux intentions de chacun, presque télépathe, je souffrais trop dans ce monde de tensions. Et je me rappelle serrant très fort mon nounours blanc dans mes bras, et demandant pourquoi j’avais été envoyée là. Ainsi, vraiment très tôt, je me suis réfugiée consciemment au cœur de moi.

Me dire. Sylvie Ducattillon Sophrologue à Toulouse

Chacune de mes expériences, plus ou moins longues, de l’ordre du flash à plusieurs mois consécutifs, plus rarement mais parfois au cours de certains rêves, reste gravée dans ma mémoire avec une clarté presque cristalline.

Pour moi, peu de visuel mais surtout des expériences de l’ordre du ressenti prégnant, du kinesthésique profond, parfois du… télépathique, ou encore au travers de signes extérieurs tangibles.

Sans doute à cause de mon petit côté St Thomas 😉

Bien sûr majoritairement, et sur de très, trop longues périodes parfois, je partage l’expérience humaine d’être coupée, de me sentir séparée de Moi, perdue dans l’oubli et les confusions engendrées. Mais je connais aussi la complétude, la plénitude pleinement incarnées. J’ai pu l’expérimenter jusqu’à cinq-six mois d’affilés. Jours et nuits.

Alors, plus de doutes ni de peines, plus de douleurs ni d’angoisses, plus de manques. Même la perspective de la mort était accueillie, puisqu’elle est en lien avec ce qui doit être ici.

C’est une Paix, une Grâce profondes qui s’installent. Une Puissance et une Joie d’être, si vivifiante, si plénifiante !

Plus de vide, plus de séparation, plus de solitude… Ma seule « solitude » était vis à vis des autres humains dont je ne pouvais partager les points de vue.

Car ici, tout va bien.

Tout va de mieux en mieux.

… se dire…

Chaque situation résonne comme un vrai cadeau pour mieux se voir, se découvrir, mieux se comprendre, mieux transcender ces parts de nous perdues, ces « brebis égarées » et coupées de ce que nous sommes en réalité, profondément.

Me dire. Sylvie Ducattillon Sophrologie à Toulouse

Plus notre champ de conscience s’élargit et plus nous nous rendons compte que tout est signe. Tout est symbole, tout est miroir en fait. Il n’y a plus que nous, plein. C’est même comme si nous nous répondions à nous même.

Mais notre regard étant voilé, nous ne réalisons pas, nous ne le sentons plus…

Il m’apparaît logique qu’actuellement, tout autour de nous, il n’y ait que souffrances et incompétences à l’image de notre personna intérieure.

Ce n’est pas son rôle de diriger, elle n’a rien à dire. Nous avons mis sur le trône de notre royaume intérieur la partie inappropriée, presque incapable, de nous-même. Comment pourrait-il alors en être autrement à l’extérieur ?

… vous dire…

Aujourd’hui je vous partage l’un de ces vécus, car je sens qu’il est temps pour moi d’oser me dire et m’ouvrir davantage. Et puis j’avais jusque-là du mal à définir toutes ces expériences, qui se partagent de nos jours beaucoup plus aisément.

A l’âge de 15 ans, j’ai fait une expérience particulière.

En fait, elles furent nombreuses dans mon adolescence (mais aussi dans mon enfance, puis à 25 ans, 35 ans, 40 ans, un rappel à 50, et j’y reviens…). Mais, n’ayant pas dans mon environnement proche de soutien en ce domaine, j’ai longtemps tout gardé pour moi. Je n’osais rien dire.

J’avais une tapisserie à grosses fleurs roses d’églantier dans ma chambre. Et, au-dessus de mon lit, une lucarne m’offrait le ciel… J’aimais beaucoup, pendant les vacances ou le week-end, venir m’évader. Je m’allongeais tranquillement pour contempler silencieusement le ciel, les nuages. J’aimais beaucoup plonger mon regard dans le cœur de ces roses qui s’ouvraient à moi.

Sans penser, juste observer. Seulement en lien avec ma respiration qui se faisait douce dans mon ventre, une main parfois posée sur celui-ci pour mieux sentir.

Je ne savais pas qu’ainsi je méditais…

Je me sentais bien, profondément bien ainsi, délicieusement en contact avec tout mon corps.

Me dire. Sylvie Ducattillon Sophrologue à Foix

Et puis, un jour, je me suis sentie propulsée dans des visions que j’ai captées, en vivance, au travers tout mon corps. C’est compliqué de vous décrire cela, car je voyais des choses et ces choses je les ressentais physiquement dans tout mon être, comme si j’étais elles à la fois.

J’ai tout d’abord été projetée dans l’infiniment grand. Ma vision s’est ouverte depuis mon lit à la globalité de la planète, au système solaire et très vite à l’espace, au Cosmos… A la vitesse de l’éclair j’ai rejoint cette immensité soudaine, qui m’a surprise. Je sentais alors viscéralement que je n’étais rien d’autre qu’une poussière, pour le mieux, au cœur de cet espace infini, mais à la fois que j’en faisais partie intégrante.

A peine ai-je pu réaliser cela, qu’avec la même fulgurance l’expérience s’est inversée. Voilà que mon regard se tournait vers l’intérieur. Et je me suis immédiatement perçue comme une géante.

Toujours bien présente à mon corps. C’est assez difficile à expliquer. Je ne délirais pas. Je me suis longtemps posée cette question… Mais le ressenti physique lui était prégnant et me rappelait le vécu.

Je suis descendue très vite au niveau sub-atomique. Et tous mes composants me sont apparus de même nature que ce que je venais de vivre dans le cosmos… Cette fois, mon corps était l’univers, le contenant de cet infiniment petit !

Me dire. Sylvie Ducattillon Sophrologie à Foix

J’ai ressenti comme un vertige…

En fait, ce que j’étais, était aux confins de l’infiniment grand et de l’infiniment petit.

J’englobais et j’étais englobée.

Les deux à la fois.

Difficile encore une fois de vous décrire autrement cette expérience qui fut à la fois très physique, et très confondante au niveau de ma conscience ordinaire. Je me disais à l’époque que j’avais vécu l’infiniment grand et l’infiniment petit !

L’expression qui me parle le plus aujourd’hui est : « j’étais aux confins ». Je ne sais comment le formuler autrement…

Petite parenthèse pour vous inviter à écouter ce film de 30mn: l’intelligence de l’Univers de Nassim Haramein 

Coïncidence, j’ai découvert ce document quelques heures après avoir rédigé cet article !!

Me dire. Sylvie Ducattillon votre Sophrologue à Toulouse

Je crois, au-delà de cette expérience très marquante pour moi, qu’il est important de voir que, souvent, nous nous perdons dans notre nombrilisme égotique.

Encore une fois, je suis et j’ai plus souvent été « coupée » de Moi, parfois plus de 10 ans consécutifs. Mais il est important d’accepter que notre esprit, notre conscience ordinaire d’aujourd’hui sont encore bien limités.

Il ne s’agit pas d’en faire un problème.

Mais juste accepter de voir, de le voir.

Et lâcher notre orgueil, notre arrogance, campés tout à la fois sur des sentiments de peurs, d’impuissance, d’incapacité … qui ne manquent pas d’émerger en même temps.

Tant que nous restons identifiés à notre personnalité, et coincés dans ses mailles, nous sommes perdus dans nos illusions. Cela est très souffrant… Et je vous assure que c’est d’autant plus « cuisant » lorsque l’on glisse de l’un à l’autre…

Me dire. Sylvie Ducattillon votre Sophrologue à Foix

Chaque personnalité, suivant son programme, ses conditionnements, sa conscience propre, va alors chercher à combler ce (faux) vide perçu et à faire taire sa douleur. Et nous cherchons alors des compensations extérieures :

  • le pouvoir, pour contrôler, maîtriser
  • l’amour, la reconnaissance de l’autre pour nous combler /soit dit en passant comment cet autre le pourrait-il ? il est perdu dans la même illusion, la même inconscience, le regard tourné vers lui pour tenter de se soulager…
  • les biens matériels, l’alimentation, le sexe, les drogues en tous genres… pour nous anesthésier l’espace d’un moment

Ignorants, inconscients, perdus nous ne cherchons pas au bon endroit.

Bien sûr, soigner le « programme », d’un certain point de vue, sera déjà aidant. En revanche, il s’agit de prendre du recul sur cette personnalité, cette ombre de nous-même qui nous leurre et nous englue. Bien qu’utile pour vivre ici, nous devons la remettre à sa juste place.

Mais attention, danger ! pas n’importe comment !

Cela nécessite une motivation sans faille, un bon ancrage corporel, un mental solide et discipliné, car les défis sont nombreux. Le parcours intérieur nécessite de ne pas se laisser duper. Et il ne s’agit pas ici de laisser le mental jouer à nous faire croire, encore… Sans ancrage solide, il pourrait entraîner nombre d’entre nous, encore plus loin dans les délires et les troubles psychiques.

Ici au contraire, bien ancré, l’esprit est clair, vif et incisif !

Même si je ne partage pas tous ses points de vue (pour moi, nous sommes responsables et personne ne nous a rien enlevé), je vous renvoie aux propos de Corinne Sombrun qui évoque les méfaits des mauvaises transes, par exemple, (https://www.youtube.com/watch?v=8UUtan9aLTY /https://www.youtube.com/watch?v=Ym0kIECFi0U ).

Et je mets donc en garde contre les pratiques déraisonnables qui peuvent entraîner dans des imaginaires pathologiques profonds.

Il faut agir au travers un cadre sérieux et référent.

Me dire. Sylvie Ducattillon Sophrologue à Toulouse et Foix

Les grands sages, les grands prophètes nous ont montré des voies. C’est si simple mais pas si facile pour nous autres, humains si orgueilleux…

« Demandez et vous recevrez !», « Frappez et on vous ouvrira !»…

Et pourtant, c’est vrai.

Sans doute ne s’agit-il pas de vouloir et réclamer la jolie Ferrari rouge de nos rêves – quoique… si elle sert le plan d’évolution, nous passerons par cette phase. Je l’ai connue et la côtoie aussi. Mais plutôt demander l’itinéraire de retour à la maison.

A ce jour, je n’ai jamais demandé, en conscience, de l’aide sans l’avoir reçue. Par contre, il a pu m’arriver d’oublier ma demande car la réponse n’est pas forcément instantanée ou de la rater faute de présence… et ne réaliser la chose que bien plus tard. J’ai pu observer cela aussi.

Demander je ne sais pas à qui ? à quoi ? à cette force de vie qui anime ce que je suis et qui est en tout ? à ce champ énergétique, de nature électro-magnétique, bourré d’informations, qui me compose et compose l’Univers ? … Est-ce si important de nommer à partir du moment où l’intention est claire et pure ? Je l’ignore…

Une chose est certaine, la qualité de la demande est importante. Elle doit être sincère, profonde, authentique, confirmée dans le temps, c’est-à-dire persistante donc vraiment motivée, et sans attente pré-définie.

Enfin, elle doit être assortie d’une vraie qualité et volonté d’écoute, puis du courage de faire.

En somme : « Demandez et vous trouverez »… si vous le voulez vraiment !

Me dire. Sylvie Ducattillon Sophrologie à Foix et Toulouse

Lorsque l’on est en conscience, nous réalisons de mieux en mieux notre force, nos potentiels. Et à quel point ils doivent être placées dans des mains « entraînées » et bienveillantes.

Notre monde n’est pas le monde. Il est en constante évolution. Il est la résultante, la précipitation des informations que nous envoyons individuellement et collectivement. Plus nous ouvrons notre champ de conscience et plus nous le réalisons concrètement, et plus nos perceptions se modifient -en l’occurrence celles de l’espace-temps- et nous permet de voir.

Nous sommes beaucoup plus puissants que nous ne l’imaginons, mais il y a des conditions à remplir.

…vous dire…

Le monde s’éveille aujourd’hui. De plus en plus nombreux sont ceux qui sortent de la « Caverne ». Et je trouve cela très réjouissant ! Même s’il y a encore un temps de chaos important à traverser, nous allons vers un monde plus sain et plus heureux. Il est le temps maintenant de la réalisation, et de gravir une nouvelle marche dans notre évolution.

Notre monde moderne et scientifique ne pouvant, jusqu’ici, apporter une explication concernant l’objet de la vie humaine, il s’en est suivi un grand vide dans notre culture, occidentale notamment. Nous avons décroché d’une vie plus connectée, plus en lien et respectueuse du Tout. Et il semble que nous soyons maintenant invités à y revenir…

…oser dire.

Me dire. Sylvie Ducattillon cabinet de Sophrologie à Toulouse

SySylvie Ducattillon Sophrologue à Toulouse et à Foixlvie Ducattillon

Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner

06.89.60.12.99 – à Toulouse, à Foix et en ligne

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