Qui croyons-nous être ?
Qui croyons nous être…?
On se pose rarement cette question. Pourtant elle est capitale !
De la façon dont nous nous percevons véritablement découlent tous nos choix, conscients et inconscients, toutes les autorisations que nous allons nous accorder ou pas…
Que pensons nous de nous au quotidien, jour après jour ?
Nous voyons nous le plus souvent comme quelqu’un d’unique et de vraiment formidable, même si, évidemment, nous ne sommes pas parfait/e, comme quelqu’un de confiant, de puissant, de rayonnant … ?
Ou comme une petite chose, fragile, nulle, impuissante et moche … ?
Laquelle de ces deux options nous offrira, selon vous, la meilleure énergie ?
Laquelle nous portera, instinctivement, automatiquement à faire les meilleurs choix pour nous ?
Laquelle saura plus facilement nous conduire à nous accorder les meilleures habitudes pour nous soutenir ?
Ce que nous nous répétons au quotidien sur nous-même, qui nous sommes à nos propres yeux est réellement déterminant !
Il ne s’agit pas non plus de tomber dans les « je suis plus… que… », « je suis le/la meilleure… », « je suis extraordinaire parce que les autres sont moins… », « je suis pire que… ». Ce n’est pas de cela dont je veux parler ici. J’appelle cela de la surenchère inconsciente d’Ego !
Il n’est pas question de comparer.
Chaque être est intrinsèquement unique, c’est une loi de la Nature si vous observez bien.
Il n’y a aucun grain de sable qui ressemble à un autre, et je vous mets au défi de trouver 2 feuilles d’arbre rigoureusement identiques. Ça n’existe pas !
Et l’on sait bien que nous sommes identifiables à nos empreintes digitales : 7 milliards d’empreintes différentes !!!!
Alors comment comparer des pièces uniques ? C’est un non-sens, absolument anti naturel, que nous avons appris.
Alors… qui croyons-nous être?
Mon invitation est de venir aujourd’hui nous reconsidérer, en toute humilité, en faisant le point sur :
– le cadeau de vie que nous portons. Cette vie si puissance, si intelligente, en nous et en tous, et pourtant si peu considérée, reconnue et chérie
– ainsi que nos véritables forces, nos dons et talents propres, en toute authenticité, qui font de nous cette expression de vie unique.
Pourquoi toujours se regarder à partir du vide (ce que l’on n’est pas) plutôt qu’à partir du plein (ce que l’on est, ce que l’on aime faire, ce pour quoi on est doué/e) ? A force de regarder ce qui n’est pas, on n’en vient à se perdre et ne plus savoir reconnaitre nos véritables qualités et compétences.
Il ne s’agit pas non plus de se mentir, de reconnaitre cette générosité qui n’est pas encore exercée spontanément chez nous, mais de lâcher les étiquettes que d’autres ont posé sur nous et que nous avons accepté pour vraies (« elle est timide ! », « il n’a pas d’imagination », « elle est fragile »...) et d’apprécier qui nous sommes vraiment dans cette capacité d’écoute ou d’empathie, ce talent de chanteur ou de menuisier qu’il nous fait tant plaisir de manifester.
Car une chose est certaine, comment nous sentir confiant/e et à l’aise, si :
– nous nous répétons à longueur de journée que nous sommes nul/le et ne valons rien,… ou que nous sommes superbe et grand joueur de tennis alors que nous n’y croyons pas sincèrement
– nous ne voyons de nous que ce que nous n’exprimons pas, par comparaison et éducation
– nous ne nous reconnaissons pas dans nos qualités et capacités propres ou nous surestimons à tort.
Et comment continuer à attendre des autres cette reconnaissance que chacun a tant de difficulté à s’accorder à lui-même ? Peut-on vraiment offrir, enseigner ce que l’on ne sait pas s’accorder à soi-même ?
Comme je le dis souvent : « vous passez votre temps à demander à des « aveugles » de vous voir… ».
La reconnaissance commence à l’intérieur. Elle est de notre propre responsabilité.
Alors, peut-être pouvons-nous commencer par venir considérer et honorer cette étincelle de vie qui nous anime et nous porte tous.
Par ailleurs, une étincelle de vie vaut elle, dans son essence, plus qu’une autre ?
Est-on véritablement plus méritant dès la naissance ?…
La vie, c’est la vie ! Précieuse. Et rien d’autre que la vie.
Elle est la même en chacun, en chacune de ses expressions. Et aucune ne vaut plus qu’une autre, puisque c’est la même.
En revanche, ses formes, ses contours, ses expressions sont uniques et différents.
Et c’est cela que nous jugeons, la surface, le papier cadeau, en considérant l’un plus et l’autre moins, l’un inférieur et l’autre supérieur… Mais au nom de quoi ? si ce n’est de critères établis par nous-même, notre société.
Et je vais même plus loin, juste l’espace d’un instant, pour qui veut bien ouvrir encore le champ : qui a dit qu’un moustique, porteur de vie, était moins qu’un humain ? Est-il assurément plus nuisible ?… ne porte-t-il pas la vie sous une autre forme ? mais je ne veux pas venir ici troubler le raisonnement, et nous en reparlerons à l’issue de mon prochain article 😉
Peut-être est-il temps d’en finir avec ces « plus que…» et « moins que…» qui n’ont pas de sens, qui nous font tant souffrir, et qui blesse tant cette vie en nous.
Observons que toutes ces considérations ont été apprises, après notre naissance, en fonction de notre milieu, de notre société, de l’époque à laquelle nous sommes arrivés ici sur Terre.
Il s’agit de quelque chose de postérieur à ce que nous sommes.
Et ces croyances, au fil du temps, assimilées et adoptées par nous, donnent notre forme d’aujourd’hui.
Peut-être d’ailleurs, avez-vous déjà pu faire cette expérience de réformer une vieille croyance sur vous ?
Car tout ce qui a été appris de nous sur nous est-il vrai ? Ne ressentez-vous pas autre chose parfois, au fond de vous ? … comme une petite voix qui vous dit que vous êtes autre…
Peut-être est-ce vous finalement qui ne l’écoutez pas bien pour vous reconnaitre pleinement dans ce que vous êtes vraiment ?
Est-ce vraiment si vrai que vous êtes nul/le ? Ne savez-vous pas parler, marcher, écrire, chanter ou cuisiner ?… N’avez-vous jamais rien réussi de toute votre vie ?
Est-ce vraiment si vrai que vous êtes moche ? Avez-vous observé cette petite fossette si charmante lorsque vous souriez, ou le pétillant de vos yeux lorsque vous êtes joyeux ?…
Plus on se reconnaît, plus on rayonne, d’abord intérieurement puis ensuite extérieurement. Allez y, faites l’expérience !
Peut-être pouvez-vous vous ouvrir, aujourd’hui, à la possibilité que ce que vous pensez et croyez de vous est seulement ce que vous avez accepté de ce que l’on a dit de vous, parfois même une seule fois, parfois même par déduction de ce que l’on ne vous a jamais déclaré.
Et c’est cela que vous entretenez maintenant, comme on arrose les fleurs d’un jardin…
Mais est-ce vrai ? vraiment vrai ? Et cette croyance sur vous vous soutient-elle ?… Qui croyons-nous être?
Le passé est passé, laissons-le être passé. Car, à l’instant, nous avons la clef pour voir autrement.
Considérons plutôt l’expression unique et différente de la vie en nous, mais pas moins, ni plus, juste différente au travers chacun. Nous sommes tous merveilleusement unique !
Alors, ceci est aujourd’hui, en cet instant :
– une invitation à vous autoriser à venir réviser ce que vous croyez être, ce que vous pensez de vous
– un appel à venir reconsidérer la force de vie, l’intelligence de vie, la puissance de vie qui vous anime, vous porte et que vous êtes véritablement, avant les étiquettes que l’on a pu poser, déposer sur vous et que vous avez acceptées, naturellement en tant qu’enfant innocent
– une incitation à venir vérifier la justesse de toutes ces étiquettes, qui ne sont pas forcément vraies et soutenantes pour vous
– enfin, une proposition, plutôt que d’accuser toute l’inconscience et l’ignorance des humains qui vous ont précédés et ont fait de leur mieux, à reprendre la responsabilité, pour vous-même, de vous reconnaître dans vos différents aspects et faire évoluer ce qui en a besoin.
Comment me direz-vous ?
Qui croyons-nous être…?
C’est un travail d’observation et d’accueil, sans jugement.
Un travail de réappropriation de qui nous sommes vraiment.
C’est un travail de redéfinition de ce que l’on veut vraiment.
La Sophrologie caycédienne, pour cela, est un chemin. Il y en a d’autres. Il y a plus d’un chemin pour aller à Rome, tout dépend aussi d’où l’on part. A vous plutôt de trouver celles et ceux qui sauront plus sûrement vous accompagner sur ce chemin de retour vers plus de justesse.
Sylvie Ducattillon
Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner
06.89.60.12.99 – à Toulouse, à Foix et en ligne
Qui croyons-nous être ?
Qui croyons nous être…?
On se pose rarement cette question. Pourtant elle est capitale !
De la façon dont nous nous percevons véritablement découlent tous nos choix, conscients et inconscients, toutes les autorisations que nous allons nous accorder ou pas…
Que pensons nous de nous au quotidien, jour après jour ?
Nous voyons nous le plus souvent comme quelqu’un d’unique et de vraiment formidable, même si, évidemment, nous ne sommes pas parfait/e, comme quelqu’un de confiant, de puissant, de rayonnant … ?
Ou comme une petite chose, fragile, nulle, impuissante et moche … ?
Laquelle de ces deux options nous offrira, selon vous, la meilleure énergie ?
Laquelle nous portera, instinctivement, automatiquement à faire les meilleurs choix pour nous ?
Laquelle saura plus facilement nous conduire à nous accorder les meilleures habitudes pour nous soutenir ?
Ce que nous nous répétons au quotidien sur nous-même, qui nous sommes à nos propres yeux est réellement déterminant !
Il ne s’agit pas non plus de tomber dans les « je suis plus… que… », « je suis le/la meilleure… », « je suis extraordinaire parce que les autres sont moins… », « je suis pire que… ». Ce n’est pas de cela dont je veux parler ici. J’appelle cela de la surenchère inconsciente d’Ego !
Il n’est pas question de comparer.
Chaque être est intrinsèquement unique, c’est une loi de la Nature si vous observez bien.
Il n’y a aucun grain de sable qui ressemble à un autre, et je vous mets au défi de trouver 2 feuilles d’arbre rigoureusement identiques. Ça n’existe pas !
Et l’on sait bien que nous sommes identifiables à nos empreintes digitales : 7 milliards d’empreintes différentes !!!!
Alors comment comparer des pièces uniques ? C’est un non-sens, absolument anti naturel, que nous avons appris.
Alors… qui croyons-nous être?
Mon invitation est de venir aujourd’hui nous reconsidérer, en toute humilité, en faisant le point sur :
– le cadeau de vie que nous portons. Cette vie si puissance, si intelligente, en nous et en tous, et pourtant si peu considérée, reconnue et chérie
– ainsi que nos véritables forces, nos dons et talents propres, en toute authenticité, qui font de nous cette expression de vie unique.
Pourquoi toujours se regarder à partir du vide (ce que l’on n’est pas) plutôt qu’à partir du plein (ce que l’on est, ce que l’on aime faire, ce pour quoi on est doué/e) ? A force de regarder ce qui n’est pas, on n’en vient à se perdre et ne plus savoir reconnaitre nos véritables qualités et compétences.
Il ne s’agit pas non plus de se mentir, de reconnaitre cette générosité qui n’est pas encore exercée spontanément chez nous, mais de lâcher les étiquettes que d’autres ont posé sur nous et que nous avons accepté pour vraies (« elle est timide ! », « il n’a pas d’imagination », « elle est fragile »...) et d’apprécier qui nous sommes vraiment dans cette capacité d’écoute ou d’empathie, ce talent de chanteur ou de menuisier qu’il nous fait tant plaisir de manifester.
Car une chose est certaine, comment nous sentir confiant/e et à l’aise, si :
– nous nous répétons à longueur de journée que nous sommes nul/le et ne valons rien,… ou que nous sommes superbe et grand joueur de tennis alors que nous n’y croyons pas sincèrement
– nous ne voyons de nous que ce que nous n’exprimons pas, par comparaison et éducation
– nous ne nous reconnaissons pas dans nos qualités et capacités propres ou nous surestimons à tort.
Et comment continuer à attendre des autres cette reconnaissance que chacun a tant de difficulté à s’accorder à lui-même ? Peut-on vraiment offrir, enseigner ce que l’on ne sait pas s’accorder à soi-même ?
Comme je le dis souvent : « vous passez votre temps à demander à des « aveugles » de vous voir… ».
La reconnaissance commence à l’intérieur. Elle est de notre propre responsabilité.
Alors, peut-être pouvons-nous commencer par venir considérer et honorer cette étincelle de vie qui nous anime et nous porte tous.
Par ailleurs, une étincelle de vie vaut elle, dans son essence, plus qu’une autre ?
Est-on véritablement plus méritant dès la naissance ?…
La vie, c’est la vie ! Précieuse. Et rien d’autre que la vie.
Elle est la même en chacun, en chacune de ses expressions. Et aucune ne vaut plus qu’une autre, puisque c’est la même.
En revanche, ses formes, ses contours, ses expressions sont uniques et différents.
Et c’est cela que nous jugeons, la surface, le papier cadeau, en considérant l’un plus et l’autre moins, l’un inférieur et l’autre supérieur… Mais au nom de quoi ? si ce n’est de critères établis par nous-même, notre société.
Et je vais même plus loin, juste l’espace d’un instant, pour qui veut bien ouvrir encore le champ : qui a dit qu’un moustique, porteur de vie, était moins qu’un humain ? Est-il assurément plus nuisible ?… ne porte-t-il pas la vie sous une autre forme ? mais je ne veux pas venir ici troubler le raisonnement, et nous en reparlerons à l’issue de mon prochain article 😉
Peut-être est-il temps d’en finir avec ces « plus que…» et « moins que…» qui n’ont pas de sens, qui nous font tant souffrir, et qui blesse tant cette vie en nous.
Observons que toutes ces considérations ont été apprises, après notre naissance, en fonction de notre milieu, de notre société, de l’époque à laquelle nous sommes arrivés ici sur Terre.
Il s’agit de quelque chose de postérieur à ce que nous sommes.
Et ces croyances, au fil du temps, assimilées et adoptées par nous, donnent notre forme d’aujourd’hui.
Peut-être d’ailleurs, avez-vous déjà pu faire cette expérience de réformer une vieille croyance sur vous ?
Car tout ce qui a été appris de nous sur nous est-il vrai ? Ne ressentez-vous pas autre chose parfois, au fond de vous ? … comme une petite voix qui vous dit que vous êtes autre…
Peut-être est-ce vous finalement qui ne l’écoutez pas bien pour vous reconnaitre pleinement dans ce que vous êtes vraiment ?
Est-ce vraiment si vrai que vous êtes nul/le ? Ne savez-vous pas parler, marcher, écrire, chanter ou cuisiner ?… N’avez-vous jamais rien réussi de toute votre vie ?
Est-ce vraiment si vrai que vous êtes moche ? Avez-vous observé cette petite fossette si charmante lorsque vous souriez, ou le pétillant de vos yeux lorsque vous êtes joyeux ?…
Plus on se reconnaît, plus on rayonne, d’abord intérieurement puis ensuite extérieurement. Allez y, faites l’expérience !
Peut-être pouvez-vous vous ouvrir, aujourd’hui, à la possibilité que ce que vous pensez et croyez de vous est seulement ce que vous avez accepté de ce que l’on a dit de vous, parfois même une seule fois, parfois même par déduction de ce que l’on ne vous a jamais déclaré.
Et c’est cela que vous entretenez maintenant, comme on arrose les fleurs d’un jardin…
Mais est-ce vrai ? vraiment vrai ? Et cette croyance sur vous vous soutient-elle ?… Qui croyons-nous être?
Le passé est passé, laissons-le être passé. Car, à l’instant, nous avons la clef pour voir autrement.
Considérons plutôt l’expression unique et différente de la vie en nous, mais pas moins, ni plus, juste différente au travers chacun. Nous sommes tous merveilleusement unique !
Alors, ceci est aujourd’hui, en cet instant :
– une invitation à vous autoriser à venir réviser ce que vous croyez être, ce que vous pensez de vous
– un appel à venir reconsidérer la force de vie, l’intelligence de vie, la puissance de vie qui vous anime, vous porte et que vous êtes véritablement, avant les étiquettes que l’on a pu poser, déposer sur vous et que vous avez acceptées, naturellement en tant qu’enfant innocent
– une incitation à venir vérifier la justesse de toutes ces étiquettes, qui ne sont pas forcément vraies et soutenantes pour vous
– enfin, une proposition, plutôt que d’accuser toute l’inconscience et l’ignorance des humains qui vous ont précédés et ont fait de leur mieux, à reprendre la responsabilité, pour vous-même, de vous reconnaître dans vos différents aspects et faire évoluer ce qui en a besoin.
Comment me direz-vous ?
Qui croyons-nous être…?
C’est un travail d’observation et d’accueil, sans jugement.
Un travail de réappropriation de qui nous sommes vraiment.
C’est un travail de redéfinition de ce que l’on veut vraiment.
La Sophrologie caycédienne, pour cela, est un chemin. Il y en a d’autres. Il y a plus d’un chemin pour aller à Rome, tout dépend aussi d’où l’on part. A vous plutôt de trouver celles et ceux qui sauront plus sûrement vous accompagner sur ce chemin de retour vers plus de justesse.