Un sourire…
Les fêtes de Noël approchent !
Nous sommes nombreux à souhaiter nous retrouver en famille, entre amis, avec ceux que nous aimons pour partager des moments agréables et de joie. Il faut dire que ces derniers mois n’ont pas été propices à la chose et, après un temps de retour à soi et d’écoute intérieure, on est heureux d’y revenir…
Noël, c’est aussi la période des cadeaux. Et parmi ceux-là d’ailleurs, l’un des plus beaux n’est-il pas de se réunir ? Depuis le confinement nous savons, pour beaucoup, à quel point c’est important.
Avez-vous déjà prêté attention au fait que, lorsque l’on reçoit ou que l’on offre un cadeau, cela procure un profond sentiment de bonheur et de joie ? Personnellement, je suis souvent très très heureuse en espérant que l’autre le sera en recevant mon cadeau : c’est un vrai plaisir de faire plaisir !
Et s’il ne l’est pas, ou pas autant que moi… c’est ainsi. Mais j’aurais été heureuse, pour moi, un bon moment. Cela m’arrive peu, je cherche surtout à être à l’écoute de ce qui fera vraiment plaisir à l’autre, pas à moi, et c’est cela qui me fait du bien !
Un cadeau aurait même le pouvoir d’améliorer le système cardio-vasculaire ! Il fait du bien au cœur, dans tous les sens du terme 😉
Bien sûr, cela dépend de l’intention qu’on y met : Se fait-on plaisir en faisant plaisir ? A-t-on vraiment l’intention de provoquer la joie chez celui qui reçoit ? Ressent-on l’amour que l’autre a déposé dans sa surprise ?
C’est l’intention que l’on met qui prime, pas la valeur intrinsèque du cadeau.
Il y a de nombreuses sortes de cadeaux.
Ceux que l’on fabrique, ceux que l’on achète. Ceux qui réalisent un rêve, un désir, une envie… ceux qui nourrissent le corps, le cœur, l’esprit, l’âme…
Il y a ceux que l’on se fait à soi, pour soi ! Parce que oui, on peut aussi se gâter soi-même, sans culpabilité, juste parce qu‘on le vaut bien 😉
Pour ma part, en cette période assez particulière, je vous offre aujourd’hui ce poème que j’affectionne tout particulièrement pour tenir le cap, pour, je le souhaite, illuminer vos fêtes et le reste de votre vie. Et je vous invite à pratiquer sans modération (même sous un masque):
Un sourire
Un sourire ne coûte rien, et produit beaucoup.
Il enrichit celui qui le reçoit, sans appauvrir celui qui le donne.
Il ne dure qu’un instant, mais son souvenir est parfois éternel.
Personne n’est assez riche pour s’en passer.
Personne n’est assez pauvre pour ne pas le mériter.
Il crée le bonheur au foyer, il soutient les affaires, il est le signe sensible de l’amitié.
Un sourire donne du repos à l’être fatigué.
Il donne du courage au plus découragé.
Il ne peut ni s’acheter, ni se prêter, ni se voler, car c’est une chose qui n’a de valeur qu’à partir du moment où il se donne.
Et si toutefois vous rencontrez quelqu’un qui ne sait plus sourire, soyez généreux donnez-lui le vôtre, car nul n’a plus besoin d’un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres.
Raoul Follereau
Ce qui m’anime vraiment, au plus profond de moi, c’est d’accompagner ceux qui y sont prêts à éveiller leur conscience. J’adore proposer les meilleurs connaissances et outils pour ce faire et transformer l’essai en bonheur sonnant et trébuchant 😉
Un jour, après une longue pratique lors d’un séminaire avec le professeur Caycédo, il m’est montée cette compréhension : N’y en aurait-il qu’un seul qui ne soit pas heureux et je ne pourrai vraiment l’être…
Cela m’a beaucoup touchée. Aujourd’hui, au-delà du ressenti, je comprends mieux (et je vous renvoie à l’un de mes articles sur ce sujet).
Alors j’espère que vous pourrez accueillir à sa juste valeur ce cadeau. Que vous connaissiez déjà ou pas ce texte, peu importe. Le plus important c’est sa mise en pratique.
lvie Ducattillon
