Comprendre le stress
Comprendre le stress…
De nos jours, le stress « empoisonne » l’existence de nombreuses personnes : non seulement il rend la vie désagréable mais il va jusqu’à rendre malade. Selon le Dr Herbert Benson de l’Université de Harvard environ 80 % des consultations médicales seraient actuellement en lien avec le stress, d’une manière ou d’une autre; idem pour 60 % à 80 % des accidents du travail (selon l’American Institute of Stress). Ce terme figure donc en haut du box office des conversations courantes, même chez les enfants.
Mais il porte souvent à confusion…
Pour beaucoup le stress est un concept « fourre-tout » désignant un sentiment de malaise.
Au point de départ il correspond en fait à une réaction biologique naturelle face à une stimulation extérieure vécue comme alarmante : un « quasi-réflexe », que l’on peut décomposer en trois phases : l’alarme, la résistance, l’épuisement.
Lorsqu’un évènement (un stimulus) d’ordre physique, psychique, émotionnel,… survient et qu’il est interprété comme « dangereux », le cerveau sonne alors immédiatement l’alarme. Cette première phase de « choc » déclenche alors instantanément une série de réactions : votre rythme cardiaque s’emballe, votre tonus musculaire se modifie, votre taux de sucre dans le sang se modifie,… pour mettre votre organisme en état d’alerte et pouvoir répondre à la situation.
Conformément à l’analyse que vous avez faite du stimulus, votre système nerveux envoie un message à l’hypothalamus qui, en agissant sur la glande médullo-surrénale, libère de l’adrénaline. Celle-ci fournit alors à l’organisme toute l’énergie dont il a besoin pour réagir au mieux. A ce premier stade, la mémoire et la réflexion sont également aiguisées pour vous aider à trouver la solution optimale.
Une fois l’alerte donnée, il faut réagir.
Pour cela, votre organisme se mobilise pour capitaliser d’autres ressources afin de faire face au danger et trouver la réponse adéquate, c’est la phase dite de « résistance ». Le corps se met à secréter d’autres hormones telles que : l’endorphine aux vertus apaisantes, le cortisol, la dopamine, la sérotonine et même des hormones sexuelles.
A ce stade le stress est considéré, d’un point de vue biologique, comme un agent stimulant et bénéfique pour l’organisme. En effet, il lui permet de réagir pour survivre à des situations pouvant le mettre en danger !
Toutefois lorsque le stress perdure dans le temps, que l’état de résistance persiste faute de trouver une réponse adaptée, cette mobilisation extrême de l’organisme conduit à des dépenses énergétiques qui deviennent vite bien trop importantes, et vous passez à une phase d’épuisement. Vos défenses immunitaires perdent alors petit à petit de la vigueur, ce qui vous rend extrêmement sensible aux agressions extérieures. Vous entrez progressivement dans un état de tension excessive (physique, nerveuse). Apparaissent alors maux du corps, fatigue, anxiété, déprime, évitement, abus de certaines consommations… autant de symptômes physiques, émotionnels ou encore comportementaux.
Comprendre le stress…
Pour autant, on sait aussi que ce qui est considéré comme « stressant » varie énormément d’une personne à une autre. Il n’y a pas à juger.
L’intensité de la réaction de stress dépend du message qui a été envoyé par le cerveau aux glandes endocrines. Elle dépend donc de la perception qu’a eu l’esprit face au stimulus en question : le fait de le voir comme plus ou moins dangereux, exigeant ou contraignant.
Bien sûr, il existe aussi des facteurs aggravants : comme certaines périodes de la vie (deuil, séparation, grossesse, retraite, adolescence, mésopause…), certains environnements (travail, famille, isolement…), certains états psychiques… durant lesquels votre organisme est plus propice à développer ces réactions en spirale négative.
Le stress n’est donc pas un ennemi. Il est une réponse normale et utile pour permettre à l’organisme de s’adapter aux contraintes et agressions que vous subissez chaque jour dans le cadre de votre vie quotidienne. C’est un phénomène essentiel à votre survie. Mais, parfois, il faut apprendre à l’apprivoiser pour ne pas se laisser déborder et reprendre les rênes de son fonctionnement.
C’est ce que je vous partage au travers mes ateliers AMiE.
Après avoir travaillée comme cadre au contact de chefs d’entreprises exigeants, d’élus qui réclament toujours tout pour hier, d’avoir été confrontée aux « surprises » de dernière minute, d’avoir vécu les embouteillages de fin de journée, la course pour récupérer mon fils chez la nounou, pour ensuite faire face aux soucis ménagers,… je me suis moi-même tellement laissée piéger par le stress.
Mais je voulais trouver une solution pratique et efficace pour surmonter mes difficultés, et qu’il me soit possible de mettre en pratique partout et au moment voulu !