Sophrologie et Entreprises

Travailler ou œuvrer ?

le
20 mars 2016

Travailler ou œuvrer ?

Travailler, savez-vous que ce mot vient de l’ancien français qui signifiait « tourment, souffrance » au XIIème s. et tire son étymologie du latin tripalium : instrument d’immobilisation et de torture à 3 pieux utilisé par les Romains pour punir les esclaves rebelles…

Comment être heureux dans une activité qui porte un tel poids ?

Avons-nous bien conscience du sens des mots que nous employons ? du poids de leur histoire et de leur vibration ?

Prendre part à l’organisation de la société et, se faisant, gagner son droit au logement, à sa nourriture,… devrait-il être une torture ? … ou une œuvre dans laquelle chacun peut engager, déployer son/ses talent(s) avec joie, dans une conscience de solidarité équitable et fraternelle, participant au bien-être du monde ?…

Voilà pourquoi je préfère aujourd’hui le terme d’ œuvrer à celui de travailler, comme un artiste… remontant au latin opera, pluriel de l’opus, pour développer mon œuvre

  • avec plaisir, avec amour…
  • quelle qu’elle soit, sans jugement de valeur… ici pas de notion d’échelle, de place dite « supérieure » ou « inférieure »: nettoyer nécessite autant de talents que piloter, des talents certes différents, mais la différence n’a jamais induit de logique de comparaison, c’est nous qui émettons des jugements au lieu d’accepter tout simplement ce qui est… Il n’ est alors plus question ici que de vibration, de vibration intérieure pour sentir ce qui nous correspond (au lieu de « vouloir » selon des critères pré-établis), de bonne volonté, d’intention de faire de son mieux, qui font que l’on se sent juste, à sa place et heureux
  • au service de ma famille, la société, l’Humanité, la Terre …

et participer à la grande symphonie universelle, sans autre critère que celui du plaisir de vibrer la juste note …

Il ne s’agit donc pas ici :

  • d’exploiter autrui
  • de prendre le pouvoir, même quand on n’en possède pas les compétences
  • de tout s’accaparer, au mépris des autres

ni

  • de se soumettre à l’irrespect, la tyrannie, au mépris
  • de vibrer au son de la crainte et de l’exploitation, de la victime et du bourreau
  • de piétiner ses ressentis, ses valeurs…

dans un vaste et profond oubli de Soi, …

Mais plutôt de retrouver son sens profond.

Chacun a droit à sa place, à son œuvre – puisqu’il est né : Qui pourrait avoir l’audace de remettre en cause la Puissance de Vie ?

Pour la trouver, il faut prendre le temps, le temps du silence et de l’écoute profonde.

C’est en se retrouvant Soi et en s’accueillant que chacun peut retrouver la place qui est sienne.

 

Sylvie Ducattillon

Cabinet de Sophrologie Toulouse et Foix : 06.89.60.12.99

MOTS-CLES
ARTICLES SIMILAIRES