Ce matin je suis tombée sur ce texte. Rien de neuf me direz-vous, mais voilà une nouvelle formulation de la réalité qui pourra, peut-être contribuer à rééclairer certains :
La parabole du sage, de l’éléphant et des 6 aveugles.
Un jour de grand soleil, six aveugles instruits et curieux désiraient, pour la première fois, rencontrer un éléphant afin de compléter leur savoir.
Le premier s’approcha de l’éléphant et, près de de son flanc vaste et robuste, il s’exclama : « Dieu me bénisse, un éléphant est comme un mur ! ».
Le deuxième, tâtant une défense, s’écria :« Oh ! Oh ! rond, lisse et pointu, selon moi, cet éléphant ressemble à une lance ! ».
Le troisième se dirigea vers l’animal, prit la trompe ondulante dans ses mains et s’écria : «Pour moi, l’éléphant est comme un serpent ».
Le quatrième tendit une main impatiente, palpa le genou de l’éléphant et décida qu’un éléphant devait ressembler à un arbre.
Le cinquième, ayant touché par hasard l’oreille de l’éléphant, dit : « Même pour le plus aveugle des aveugles, cette merveille d’éléphant est comme un éventail ! »
Le sixième chercha lui aussi à tâtons l’animal et, s’emparant de la queue qui balayait l’air, perçut quelque chose de familier. « Je vois…, dit-il, l’éléphant est comme une corde ! ».
Les 6 aveugles discutèrent longtemps, avec passion, chacun défendant SA perception de ce que pouvait être un éléphant.
Ils avaient bien du mal à s’entendre.
Un sage qui passait par là, les entendit se disputer et demanda : « Que se passe t-il ? Quel est l’objet de vos échanges si animés ? »
«Nous n’arrivons pas nous à mettre d’accord sur ce que peut être un éléphant, et à quoi il peut ressembler !?».
Et chaque aveugle commença alors à expliquer son idée de ce que pouvait être un éléphant.
Après avoir écouté chacun, le sage dit : « Vous avez tous dit vrai… Si chacun de vous décrit l’éléphant de façon si différente, c’est parce que chacun a touché une partie différente de l’animal. L’éléphant a réellement toutes les caractéristiques que vous avez décrites. Et si vous rassemblez toutes ces caractéristiques que vous avez données, alors vous pourrez avoir une représentation de l’animal dans son ensemble.»
« Oooooooh ! » s’exclama chacun, et la discussion s’arrêta tout net.
Ils furent tous heureux d’avoir ainsi pu décrire la réalité, s’accordant que chacun détenait une part de vérité, et heureux d’avoir contribué à la construction d’une réalité plus grande, d’une réalité plus grande que la seule addition des caractéristiques apportées par chacun d’eux.
​La vérité est rarement le résultat d’un seul point de vue ou d’une seule perception.
Une vérité nouvelle peut émerger des mises en commun des vérités individuelles. De cette mise en commun peut naître une perception globale qui inclut et transcende l’ensemble des vérités individuelles.
C’est le principe de la collaboration générative.
Je vous laisse méditer sur le sujet 😉

SyLogo Sylvie Ducattillon Sophrologue Toulouse et Foixlvie Ducattillon

Sophrologue et Psychothérapeute, une double compétence pour mieux vous accompagner

06.89.60.12.99 – à Toulouse, à Foix et en ligne

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